Quelle connerie la guerre.

Je reviens au village, admirer les glycines
Qui montent maintenant pour rejoindre les cieux
Et ont grandi aussi les rouges capucines.

La maison a perdu des fenêtres, leurs yeux,
Les couleurs du crépi ont repris à la terre
La teinte d’ocre brun commune en ces lieux.

Elle possède, à présent, cette image austère
Des endroits du passé, battus par tous les vents,
Mais qui garde encor bien secret son mystère.

Nous avons vécu, là, des jours ou bien souvent
Affamés de justice on refaisait le monde,
Lorsqu’un chant interdit en était le ferment.

Reste le souvenir, sur le chemin de ronde,
De ces trois fusillés, un cuir liant leurs mains,
S’affaissant tout d'un coup à la même seconde.

Priant, silencieux sous les immenses pins,
Les villageois fixaient des frères la dépouille,
Tout en abominant ces soldats assassins.

A la libération on trouva la fripouille
Qui avait dénoncé nos trois résistants
Et, devant les jurés il en pissa de trouille.

Mon Dieu, quelle connerie la guerre !

ça nous change de l'ambiance cet écrit! un récit grave qui nous rappel une période dure de histoire humaine celle de la guerre absurde.
bravo.

la guerre n'est jamais bonne pour personne. elle n'est que gachi.

hélas, les Glycines sont fanées depuis si longtemps

Ah la guerre...........
j'suis contre........tout contre

Et cette fripouille, quel mauvais genre... :

Philippe