CHEMINS D'ENFANCE

Quelquefois, je reviens au nid de mon enfance
Quand le monde des grands résonne de violence,
J'ouvre l'écrin précieux de mes doux souvenirs,
Puis baissant mes paupières j'écoute mon âme dire !

Aux abords de mon nid, quelques froissements d'ailes,
le pommier au printemps donne fleurs nouvelles,
Sur la robe fragile d'un tendre coquelicot,
Un insecte se pose, le ciel est sans défaut !

Le préau de l'école sent encore la poussière,
D'un plumier s'évapore de effluves de craie,
Je marche en récitant ma poésie entière,
J'entends encore les chants d'enfants aux voix fluettes !

Un abat-jour diffuse sur un cahier corné
Un faisceau de lumière qui réveille les mots,
Un sarreau déchiré dans les mains de ma mère
Et un baiser donné juste aprés la prière !

Quand l'hiver, insolent, gerce les petits doigts,
Que noël met au coeur une joie sans pareil,
L'âtre est réconfortant et l'on oublie le froid,
le jardin enneigé brille sous le soleil !

Je sens mes yeux humides : une pensée pour maman,
Je cours avec mes frères autour d'un vieux lavoir,
Ainsi au creux du nid , je me love un instant,
Des images d'hier coulent de ma mémoire !


[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] kimannzo

c'est beau ...
toujours touchants les souvenirs "d'avant"
cartes postales...
amicalement

Bonsoir Kim,

C'est un tableau très touchant que de revisiter ses souvenirs d'enfance,
On n'en a que peu de souvenirs, hélas, car la mémoire en est sélective, voire "oubliante"...
Mais ce que tu décris avec tant de coeur est merveilleusement plumé, merci pour ce doux partage.

Bisou.
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Béa

kimannzo a écrit:Quelquefois, je reviens au nid de mon enfance
Quand le monde des grands résonne de violence,
J'ouvre l'écrin précieux de mes doux souvenirs,
Puis baissant mes paupières j'écoute mon âme dire !

Aux abords de mon nid, quelques froissements d'ailes,
le pommier au printemps donne fleurs nouvelles,
Sur la robe fragile d'un tendre coquelicot,
Un insecte se pose, le ciel est sans défaut !

Le préau de l'école sent encore la poussière,
D'un plumier s'évapore de effluves de craie,
Je marche en récitant ma poésie entière,
J'entends encore les chants d'enfants aux voix fluettes !

Un abat-jour diffuse sur un cahier corné
Un faisceau de lumière qui réveille les mots,
Un sarreau déchiré dans les mains de ma mère
Et un baiser donné juste aprés la prière !

Quand l'hiver, insolent, gerce les petits doigts,
Que noël met au coeur une joie sans pareil,
L'âtre est réconfortant et l'on oublie le froid,
le jardin enneigé brille sous le soleil !

Je sens mes yeux humides : une pensée pour maman,
Je cours avec mes frères autour d'un vieux lavoir,
Ainsi au creux du nid , je me love un instant,
Des images d'hier coulent de ma mémoire !


[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] kimannzo

Joëlle. Bisous & bonne journée

Bonsoir poétesse
Grand merci pour le partage
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