Les chemins de la nuit

Elle a poussé en nous cette fragile fleur
De l’enfant qu’on était tout empli de soif vaine
Ne pensant pas encore à cette immense peine
De l’abandon secret de rêves en couleur.

Recherchant le plaisir nous oubliions l’heure
Et nos jeux innocents que la mémoire traîne,
Nous font revenir à ces temps où la haine
Fondant du ciel sur nous apportait le malheur.

La guerre on la vivait, mais de façon étrange,
Car l’amour des parents nous sauvait de la fange
Où la peur entraînait l’homme à son triste sort.

Je garde de ces temps la vision vagabonde,
D’une fillette brune au milieu d’une ronde
D’écoliers joyeux se moquant de la mort.

l'enfant innocent souvent
n'a jamais conscience des dangers
son environnement par accoutumance
devient alors anodin
aussi devons nous protéger cette innocence
pour qui n'est pas à pâtir d'une vie obséquieuse

Amitiés poétiques
Tikalo

:écrire:
Très joli sonnet qui décrit bien cet innocence du jeune âge, de cet insouciance de vivre au temps des horreurs de la guerre !
Merci TITEFEE cela m'a fait plaisir de te revoir et te lire !
Mes amitiés

merci à vous tous .. j'ai eu un anniversaire plein d'amitié et de joie

Un saisissant tableau où l'innocence de l'enfance fut un temps malmenée par la folie meurtrière des hommes...

Amicalement
Rd