Poème de chanson de Delcau Roinos
Page 1 sur 1
Poème de chanson de Delcau Roinos
France d'aujourd'hui
Black, blanc, beur,
Nouveau cri de quartier,
Banlieue nous sommes ta couleur,
L'avenir s'annonce sans pitié.
Pour demain quel métier ?
Nous sommes maintenus dans l'erreur.
France ta jeunesse gronde,
C'est le retour de la fronde.
Assez de vivre dans l'ombre
Assez, des jours sombres,
Notre avenir est une tombe !
A grand coup de bombe
Et dans une grande hécatombe
Faut-il refaire ce monde ?
La haine nous inonde,
Nous devenons des bêtes immondes
Nos petits frères tombent dans la rue,
Dans ce monde nous sommes des intrus.
Belle devise liberté, égalité, fraternité !
Celle qui fait loi dans nos tristes quartiers,
Le feu allumé, ne point aimer, rester armé,
Juste pour les élections ils voudraient nous charmer.
France ta jeunesse gronde,
C'est le retour de la fronde.
Assez de vivre dans l'ombre
Assez, des jours sombres,
Notre avenir est une tombe !
A grand coup de bombe
Et dans une grande hécatombe
Faut-il refaire ce monde ?
La haine nous inonde,
Nous devenons des bêtes immondes
Un agité pour président, ou une qui se prend pour une reine,
Gauche droite, droite gauche ils voudraient nous faire marcher au pas.
Bonnet blanc et blanc bonnet le fada Nicolas et la folle Ségolène.
Nos gouvernants sont sourds, ils nous conduisent vers le trépas.
Entre les pays les frontières ils ont fait tomber,
Mais bientôt nos quartiers seront sous barbelés !
France ta jeunesse gronde,
C'est le retour de la fronde.
Assez de vivre dans l'ombre
Assez, des jours sombres,
Notre avenir est une tombe !
A grand coup de bombe
Et dans une grande hécatombe
Faut-il refaire ce monde ?
La haine nous inonde,
Nous devenons des bêtes immondes
yassine- Nombre de messages : 713
Date d'inscription : 21/03/2010
Banlieue, miroir déformant de la vie
Poème de Delcau Roinos
Changer l'image de nos banlieues,
No man's land abandonné des dieux.
Ghetto de notre jeunesse,
Tes murs reflètent la tristesse.
Quartiers construits par nos aïeux,
Tu laisses entrer de faux dieux.
Banlieues tu fais de nous des guerriers,
De sédentaires petits aventuriers !
Lieu de retrouvailles, tristes cages d'escaliers,
Souvent plus enfumées que nos cheminées.
Battons-nous pour retrouver notre respect,
Luttons, pour de nos banlieues en changer l'aspect.
Banlieue source de l'ennuie,
Tu es moins triste dans la nuit,
Inspiration des slameurs,
Première scène pour rappeurs !
Banlieue tu n'es pas qu'un repère à bandits,
Il y a de l'amour dans nos pauvres cœurs maudits.
Aurons-nous la chance de fuir ces cités,
Ouvrez-nous les villes, nous saurons cohabiter.
Nous sommes votre futur,
Ne nous prenez plus pour des caricatures,
Banlieue, miroir déformant de la vie,
Rends-nous notre honneur, écoute nos envies.
Gouvernants, qui ne connaissent que chez-eux,
Vous nous avez parqué en ces sombres lieux,
Ce ne sont pas vos juges qui gommeront les injustices,
L'avenir que vous nous proposez n'est que factice !
Avant de vouloir refaire le monde,
Avec toujours plus de lois immondes,
Si vous retrouvez l'ouïe par hasard,
Entendez les cris sourds de vos banlieusards !
Changer l'image de nos banlieues,
No man's land abandonné des dieux.
Ghetto de notre jeunesse,
Tes murs reflètent la tristesse.
Quartiers construits par nos aïeux,
Tu laisses entrer de faux dieux.
Banlieues tu fais de nous des guerriers,
De sédentaires petits aventuriers !
Lieu de retrouvailles, tristes cages d'escaliers,
Souvent plus enfumées que nos cheminées.
Battons-nous pour retrouver notre respect,
Luttons, pour de nos banlieues en changer l'aspect.
Banlieue source de l'ennuie,
Tu es moins triste dans la nuit,
Inspiration des slameurs,
Première scène pour rappeurs !
Banlieue tu n'es pas qu'un repère à bandits,
Il y a de l'amour dans nos pauvres cœurs maudits.
Aurons-nous la chance de fuir ces cités,
Ouvrez-nous les villes, nous saurons cohabiter.
Nous sommes votre futur,
Ne nous prenez plus pour des caricatures,
Banlieue, miroir déformant de la vie,
Rends-nous notre honneur, écoute nos envies.
Gouvernants, qui ne connaissent que chez-eux,
Vous nous avez parqué en ces sombres lieux,
Ce ne sont pas vos juges qui gommeront les injustices,
L'avenir que vous nous proposez n'est que factice !
Avant de vouloir refaire le monde,
Avec toujours plus de lois immondes,
Si vous retrouvez l'ouïe par hasard,
Entendez les cris sourds de vos banlieusards !
yassine- Nombre de messages : 713
Date d'inscription : 21/03/2010
Aux angelots
Poème de Delcau Roinos
Le paradis n'est point au ciel,
Mais dans les yeux,
Des enfants heureux.
Vous êtes de mes jours l'arc-en-ciel.
Il n'est pire torture,
Que le son des larmes
Mis à part le bruit des armes.
Laissez les mômes vivre leurs aventures !
Leurs cris de joie assourdir la planète,
Supprimons la haine et les pleurs,
Rires d'enfants prenez de l'ampleur
Moi, au clairon je préfère la clarinette
Chers gamins gardez à jamais l'âme infantile,
Et quand vous serez adulte à votre tour pardonnez,
Bêtises et autre broutilles, de l'amour donnez !
N'oublions jamais que le coeur d'un bambin est fertile.
Alors, semons ensemble pour demain le bonheur,
Emplissons ces chérubins de tendresse,
Transformons nos craintes et nos peurs en caresses.
Remettons le droit des enfants à l'honneur !
Le paradis n'est point au ciel,
Mais dans les yeux,
Des enfants heureux.
Vous êtes de mes jours l'arc-en-ciel.
Il n'est pire torture,
Que le son des larmes
Mis à part le bruit des armes.
Laissez les mômes vivre leurs aventures !
Leurs cris de joie assourdir la planète,
Supprimons la haine et les pleurs,
Rires d'enfants prenez de l'ampleur
Moi, au clairon je préfère la clarinette
Chers gamins gardez à jamais l'âme infantile,
Et quand vous serez adulte à votre tour pardonnez,
Bêtises et autre broutilles, de l'amour donnez !
N'oublions jamais que le coeur d'un bambin est fertile.
Alors, semons ensemble pour demain le bonheur,
Emplissons ces chérubins de tendresse,
Transformons nos craintes et nos peurs en caresses.
Remettons le droit des enfants à l'honneur !
yassine- Nombre de messages : 713
Date d'inscription : 21/03/2010
Petite biographie du poète
Né le 29 octobre 1951, Delcau Roinos, après une scolarité écourté, s'engage sur les chemins d'une vie pleine d'ornières qui ne l'épargneront pas.
La où d'autres auraient peut-être failli, Delcau, épris de grands auteurs tel Ronsard, découvre la poésie et puise en elle la force nécessaire pour surmonter les épreuves du destin.
Il ne s'interdit aucun style, sensible engagé, créatif et doté d'un humour réconfortant, qui lui sert aussi d'armure !
"Isabelle BILLAUD"
La où d'autres auraient peut-être failli, Delcau, épris de grands auteurs tel Ronsard, découvre la poésie et puise en elle la force nécessaire pour surmonter les épreuves du destin.
Il ne s'interdit aucun style, sensible engagé, créatif et doté d'un humour réconfortant, qui lui sert aussi d'armure !
"Isabelle BILLAUD"
yassine- Nombre de messages : 713
Date d'inscription : 21/03/2010
Sujets similaires
» poesie:Pontus de TYARD
» poésie de Gaston COUTÉ
» poesie:Jacques TAHUREAU
» Henry Murger
» Poèmes:Jean Moréas
» poésie de Gaston COUTÉ
» poesie:Jacques TAHUREAU
» Henry Murger
» Poèmes:Jean Moréas
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
|
|