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Poèmes désert

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Poèmes désert Empty Poèmes désert

Message par davidof Dim 28 Mar - 13:28


Coeur désert

Des entrailles de ton cœur, tes pleurs, laves de sang,
Jaillissent de tes yeux, sur tes souvenirs ardents,
Dévastant ton être et ta vie, qu’avec tant d’amour,
Tu avais construit croyant au mot « toujours »

De longues années ont coulé dans cet aride désert.
Plus rien ne pousse sur ton austère cœur lunaire.
Les saisons se ressemblent. Le temps n’existe plus.
Les tempêtes t’effleurent. Plus rien à perdre. Tu as tout perdu.

Ton âme s’habille de gris et tes plus beaux souvenirs
Se réduisent en cendres dans d’interminables soupirs.
Ton cœur de pierre brûle le jour, grelotte la nuit.
Le temps t’aspire, te laissant vide et sans vie.

Sais tu que pour fleurir les plantes doivent souffrir ?
Sais tu que d’une chrysalide endormie, le papillon va surgir ?
Le ciel dans sa compassion t’inondera de ses pleurs
Et de ton cœur désert et aride jailliront les plus belles fleurs .




Ecrit par Cris
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Poèmes désert Empty Re: Poèmes désert

Message par davidof Dim 28 Mar - 13:28


Couleurs et senteurs du désert.

Entends tu les pas de la caravane passer

Sur les pentes des dunes de sable brûlant?

Entends tu le souffle du vent de sable hurlant

Dans les cratères et entre les pierres entassées?



Entends tu dans l'oasis les sons de l'« Imzad »

Qui s’échappent des tentes sous les palmes?

Entends tu le murmure des eaux calmes

Qui clapotent dans les « Foggaras » en cascades?



Sens tu l’odeur chaude du thé à la menthe

Qui pétille sur les braises dans la « zriba »?

Sens tu la fumée des mets cuits de là bas

Parfumés d’épices et de dates alléchantes?



Sens tu l’air frais vivifiant du grand désert

Qui vous embaume de vie et de fraîcheur?

Sens tu l’odeur du sable et de la chaleur?

Que de bruits et d’ odeurs dans ce bel univers.




Ecrit par Aladin

davidof
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Poèmes désert Empty Re: Poèmes désert

Message par davidof Dim 28 Mar - 13:29


Dans le désert

J'fais ma traversée du désert
Pour fair' le deuil de ton absence
Sans personne pour me distraire
Et te brouiller de mon silence
Mais je perçois au fond de moi
Un long murmure qui sourd des flammes
Et c'est tout l'écho de ta voix
Qui n'a jamais quitté mon âme.

Je fais le vide en l'intérieur
Pour que subsiste l'essentiel
Ton souvenir en moi demeure
Malgré tes lunes infidèles.
Comme deux gouttes d'eau ensemble,
La rose de sable ou de grès
Et les mirages te ressemblent
A dessiner jusqu'à tes traits.

Le soleil brûlant du désert
Ne peut voiler tes doux rayons
Comme ne peuvent m'y soustraire
Les forteresses, les bastions.
Ton feu couve en ma douleur
D'une passion jamais éteinte
Et je cultive dans mon coeur
Le souvenir de tes étreintes.



Ecrit par Louis Vibauver

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Poèmes désert Empty Re: Poèmes désert

Message par davidof Dim 28 Mar - 13:32

Le désert



Quand le Bédouin qui va de l'Horeb en Syrie
Lie au tronc du dattier sa cavale amaigrie,
Et, sous l'ombre poudreuse où sèche le fruit mort,
Dans son rude manteau s'enveloppe et s'endort,
Revoit-il, faisant trêve aux ardentes fatigues,
La lointaine oasis où rougissent les figues,
Et l'étroite vallée où campe sa tribu,
Et la source courante où ses lèvres ont bu,
Et les brebis bêlant, et les boeufs à leurs crèches,
Et les femmes causant près des citernes fraîches,
Ou, sur le sable, en rond, les chameliers assis,
Aux lueurs de la lune écoutant les récits ?
Non, par delà le cours des heures éphémères,
Son âme est en voyage au pays des chimères.
Il rêve qu'Al-Borak, le cheval glorieux,
L'emporte en hennissant dans la hauteur des cieux ;
Il tressaille, et croit voir, par les nuits enflammées,
Les filles de Djennet à ses côtés pâmées.
De leurs cheveux plus noirs que la nuit de l'enfer
Monte un âcre parfum qui lui brûle la chair ;
Il crie, il veut saisir, presser sur sa poitrine,
Entre ses bras tendus, sa vision divine.
Mais sur la dune au loin le chacal a hurlé,
Sa cavale piétine, et son rêve est troublé ;
Plus de Djennet, partout la flamme et le silence,
Et le grand ciel cuivré sur l'étendue immense !

Charles-Marie LECONTE DE LISLE
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Message par yassine Mer 31 Mar - 12:26


Désert

Terre, qui ne sais que faire
Sous le soleil brûlant
Terre, qui te fais désert
Et t’en vas mourant

Au voyageur perdu
Offre ta solitude
Que de ton étendue
Il trouve la quiétude

De ta beauté farouche
Garde quelques épines
Car si l’homme te touche
Dans l’heure il t’assassine



Ecrit par Franny

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Poèmes désert Empty le désert

Message par yassine Mer 31 Mar - 12:29


Le désert




Désert aride
Et sans pitié
Âme fragile
Veuillez vous éloigner


Survivre au désert
Est une grande leçon
Les serpents sont austères
Faites attentions!

Car eux ne vous manqueront pas
Ils observent tous vos gestes
Et attendent le bon moment
Trouvant vos faiblesses

Le désert n’a pas d’ami
C’est une règle de survie
Comme dans la vraie vie
Nous sommes des proies en sursis



Ecrit par ANGLEHART GEMMA

yassine
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Poèmes désert Empty L'oasis

Message par yassine Mer 31 Mar - 12:42

Charles-Marie LECONTE DE LISLE



L'oasis

Derrière les coteaux stériles de Kobbé
Comme un bloc rouge et lourd le soleil est tombé ;
Un vol de vautours passe et semble le poursuivre.
Le ciel terne est rayé de nuages de cuivre ;
Et de sombres lueurs, vers l'Est, traînent encor,
Pareilles aux lambeaux de quelque robe d'or.
Le rugueux Sennaar, jonché de pierres rousses
Qui hérissent le sable ou déchirent les mousses,
A travers la vapeur de ses marais malsains
Ondule jusqu'au pied des versants Abyssins.
La nuit tombe. On entend les koukals aux cris aigres.
Les hyènes, secouant le poil de leurs dos maigres,
De buissons en buissons se glissent en râlant.
L'hippopotame souffle aux berges du Nil blanc
Et vautre, dans les joncs rigides qu'il écrase,
Son ventre rose et gras tout cuirassé de vase.
Autour des flaques d'eau saumâtre où les chakals
Par bandes viennent boire, en longeant les nopals,
L'aigu fourmillement des stridentes bigaylles
S'épaissit et tournoie au-dessus des broussailles ;
Tandis que, du désert en Nubie emporté,
Un vent âcre, chargé de chaude humidité,
Avec une rumeur vague et sinistre, agite
Les rudes palmiers-doums où l'ibis fait son gîte.

Voici ton heure, ô roi du Sennaar, ô chef
Dont le soleil endort le rugissement bref.
Sous la roche concave et pleine d'os qui luisent,
Contre l'âpre granit tes ongles durs s'aiguisent.
Arquant tes souples reins fatigués du repos,
Et ta crinière jaune éparse sur le dos,
Tu te lèves, tu viens d'un pas mélancolique
Aspirer l'air du soir sur ton seuil famélique,
Et, le front haut, les yeux à l'horizon dormant,
Tu regardes l'espace et rugis sourdement.
Sur la lividité du ciel la lune froide
De la proche oasis découpe l'ombre roide,
Où, las d'avoir marché par les terrains bourbeux,
Les hommes du Darfour font halte avec leurs boeufs.
Ils sont couchés là-bas auprès de la citerne
Dont un rayon de lune argente l'onde terne.
Les uns, ayant mangé le mil et le maïs,
S'endorment en parlant du retour au pays ;
Ceux-ci, pleins de langueur, rêvant de grasses herbes,
Et le mufle enfoui dans leurs fanons superbes,
Ruminent lentement sur leur lit de graviers.
À toi la chair des boeufs ou la chair des bouviers !
Le vent a consumé leurs feux de ronce sèche ;
Ta narine s'emplit d'une odeur vive et fraîche,
Ton ventre bat, la faim hérisse tes cheveux,
Et tu plonges dans l'ombre en quelques bonds nerveux.
yassine
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