C’était un soir de juillet…

jélas a écrit:

C’était un soir de juillet…

C’était au mois de juillet, le soir tombait,
Impatient et angoissé…je t’attendais…
J’appelais de mes vœux, cette nuit qui occupait…
Mes pensées depuis ...tellement longtemps…
A rêver ta présence, ton odeur,
A compter les heures…

J’avais fait le ménage …juste pour t’impressionner…
Mis les p’tits plats dans les grands,
Comme dans un vrai restaurant.
J’ai sortis tous mes disques, impossible de choisir…
Quelle musique, pour accompagner notre soirée,
Et oui, la notre...enfin j’ai choisis…
En faite, on ne l’a même pas écouté.

Je m’étais préparé toute la journée…
Mon désir, lui, mijotait sur le coin de feu.
Je t’avais cuisiné…du poisson.
Je m’en souviens…quelle satisfaction,
Je ne m’étais pas trompé…tu as adoré.

La bouteille de champagne, choisie chez le caviste du quartier…
Etait un peu trop alcoolisée…
Ou, était-ce la chaleur ?
Enfin maintenant, je lui en veux pas, à ce marchand,
Ce breuvage un peu fort… a inhibé nos peurs,
Chassé nos complexes…pour notre bonheur!

Nous avons mangé froid, ce soir là…
Plongés dans nos regards,
Nous avions faim d’autres entremets…
Nos doigts n’ont pas cessé de se frôler…
Tu n’as pas osé critiquer mon repas,
Tu étais si concernée…autant que moi.

Je t’ai proposé une tasse de thé,
Bien sur…je t’ai convié, à t’asseoir sur le canapé.
On a discuté…raconté des trucs, je ne m’en souviens pas,
Si…on se dévoilait un peu plus, au fil du temps qui passe.
Je ne te quittais pas des yeux…
Des fous rires joyeux, tournoyaient dans la pièce…
Notre instant d’allégresse.

Mon cœur s’emballait…
A en perdre la mesure, mon émoi….
Et puis j’ai osé…j’ai osé t’embrasser.
Toi, tu as aimé…enfin je crois…
Tu ne m’as pas repoussé…
Tu m’as même caressé.

Après, je ne sais pas, qui de toi ou de moi…
Enfin bon, on s’est retrouvé dénudés
Et tremblant sur ce canapé…
Nos caresses prolongeaient cet instant merveilleux…
Je crois que j’ai fermé les yeux.
Enlacés …nous avons fait l’amour,
Juste bercés, par l’air qui court.
Nous amusions les ombres de nos corps…
Racontées par des mots tamisés…encore.

Au matin…tu es partie.
J’aurai voulu te garder….t’emprisonner,
Ne plus te lâcher…
Aujourd’hui, je ne fais que rêver …
Toutes mes nuits sont occupées par mes pensées.
Plus jamais, je t'ai croisé,
Car depuis….je suis parti,
Je t’ai quitté.



JL

jélas a écrit:

C’était un soir de juillet…

C’était au mois de juillet, le soir tombait,
Impatient et angoissé…je t’attendais…
J’appelais de mes vœux, cette nuit qui occupait…
Mes pensées depuis ...tellement longtemps…
A rêver ta présence, ton odeur,
A compter les heures…

J’avais fait le ménage …juste pour t’impressionner…
Mis les p’tits plats dans les grands,
Comme dans un vrai restaurant.
J’ai sortis tous mes disques, impossible de choisir…
Quelle musique, pour accompagner notre soirée,
Et oui, la notre...enfin j’ai choisis…
En faite, on ne l’a même pas écouté.

Je m’étais préparé toute la journée…
Mon désir, lui, mijotait sur le coin de feu.
Je t’avais cuisiné…du poisson.
Je m’en souviens…quelle satisfaction,
Je ne m’étais pas trompé…tu as adoré.

La bouteille de champagne, choisie chez le caviste du quartier…
Etait un peu trop alcoolisée…
Ou, était-ce la chaleur ?
Enfin maintenant, je lui en veux pas, à ce marchand,
Ce breuvage un peu fort… a inhibé nos peurs,
Chassé nos complexes…pour notre bonheur!

Nous avons mangé froid, ce soir là…
Plongés dans nos regards,
Nous avions faim d’autres entremets…
Nos doigts n’ont pas cessé de se frôler…
Tu n’as pas osé critiquer mon repas,
Tu étais si concernée…autant que moi.

Je t’ai proposé une tasse de thé,
Bien sur…je t’ai convié, à t’asseoir sur le canapé.
On a discuté…raconté des trucs, je ne m’en souviens pas,
Si…on se dévoilait un peu plus, au fil du temps qui passe.
Je ne te quittais pas des yeux…
Des fous rires joyeux, tournoyaient dans la pièce…
Notre instant d’allégresse.

Mon cœur s’emballait…
A en perdre la mesure, mon émoi….
Et puis j’ai osé…j’ai osé t’embrasser.
Toi, tu as aimé…enfin je crois…
Tu ne m’as pas repoussé…
Tu m’as même caressé.

Après, je ne sais pas, qui de toi ou de moi…
Enfin bon, on s’est retrouvé dénudés
Et tremblant sur ce canapé…
Nos caresses prolongeaient cet instant merveilleux…
Je crois que j’ai fermé les yeux.
Enlacés …nous avons fait l’amour,
Juste bercés, par l’air qui court.
Nous amusions les ombres de nos corps…
Racontées par des mots tamisés…encore.

Au matin…tu es partie.
J’aurai voulu te garder….t’emprisonner,
Ne plus te lâcher…
Aujourd’hui, je ne fais que rêver …
Toutes mes nuits sont occupées par mes pensées.
Plus jamais, je t'ai croisé,
Car depuis….je suis parti,
Je t’ai quitté.



JL

magnifique écrit
j'ai envie d'écrire
pourquoi?