Où plaine, les oiseaux

atouthasard a écrit:

Où plaine, les oiseaux

Si j’ai mal à mon cœur comme il a su aimer
Si je sais qu’une fleur est au jardin d’été
Si attendre que meurt un peu et tant nommer
Si je pouvais par-cœur ma main et un doigté

Je saurai le savoir de son âme et puiser
Je voudrai et avoir une larme aiguisée
Pour le salé d’un soir maquillage coulé
Ses yeux sont dans le noir et l’alarme couchée

Je ne sais plus ses mots à tout dire aux vivants
Qui meurt sans l’ici d’y vouloir le présent
Je somme l’avenir d’être incertain du vent
Où plaine, les oiseaux sous un regard d’enfant

atouthasard