MON MONDE

Ceux qui possèdent ce monde qui s'envole,
qu'ils réfléchissent à leur propre animosité,
je n'ai seulement mes frêles paroles,
pour me débrouiller dans cette pauvreté.

C'est consolant d'être la terre,
très sage d'être un cornélien,
très orgueilleux d'être la pierre,
très pieu de n'être presque rien.

Dégoûté et souillé de ne trop écrire,
je scribouille en bravant de l'éthique,
sans coeur, sans force et sans aboutir,
comme le mot résigné devant la musique.

Oh ma forêt, ma soeur bien aimée,
tes feilleus tombées vont te revenir,
mon monde hélas viendra plus jamais,
de tout ça ne restera qu'un amer souvenir.

Yefi

Posséder le monde, un monde. Y tenir place. Faire germer des souvenirs, souffler sur leurs braises, les garder en soi en preuve que la vie est là, même si on en est las.
Le monde marche avec ou sans nous dedans, on n'est que poussière dont il ne s’inquiète guère

Merci Yéfi de me faire Réfléchir

Ce qui améne à réfléchir sur l'aberration même de la vie,
Etre et puis un jour disparaître dans l'urne des ici-gîts,
Une descendance pour assurer,de l'existence,son infini,
Resterait-il que la mort pour en atteindre l'ataraxie?

Une philosophie d'esprit qui restera longtemps sans réponse.

yefimia a écrit:Pourvu qu'il nous reste des souvenirs.

Misére,si la vie se joue encore de nous même dans la mort....Que nous reste t'il à espérer?