On vous a dit.

A genoux, tête baissée on vous à dit croyez
même à ce que jamais vous ne verrez.
Voyez
les anges sont blonds, blancs comme vous êtes
tout nus et moins agiles que ne sont les bêtes
Pensez
On vous a assené que la vie est remplie d'écueils
vous menant du berceau oublié à l'inconnu cercueil
travaillez
Car si vous obéissez votre existence sera prospère
si vous avez été bon fils vous serez un bon père
écrasez
vous êtes arrivé tout pétri d'un inutile orgueil
à vous élever vaniteusement au-dessus des autres
Parlez
tenez des discours, passez pour un bon apôtre
Mais à la fin de cette existence tout sera futile
mourrez
l'heure de vérité quoique vous fassiez sera ponctuelle
vous serez confronté à vos actions et pensées inutiles
partez
aussi dénudé et affolé que l'enfant qui nait
Même si le printemps rend la nature si belle
explorez
à nouveau le monde où tous nous nous rejoindrons
pour attendre que l'âme renaisse saison après saison

j'applaudis ta plume chère amie :D

En réponse à ton écrit,je te dédie le mien à savoir : "Ouverture sur mon inconnu".Un peu compliqué certes,mais je connais tes facultés pour résoudre les énigmes.Je ne t'ai point encore croisée dans le monde astral,nos routes seraient-elles paralléles et destinées à jamais se rencontrer?

tu sais bien que même les parallèles se rejoignent à l'infini...il n'est pas de trajectoire immuable.. alors suis sûre que nous nous reconnaîtrons !