Dans la mer de la vie

Dans la mer de la vie
Le Léviathan,
Ouvre l’enfer
Pour nous défaire sans préavis
Du rêve qui nous est cher.

Mon âme me demande souvent
Si les monstres sont faits de vent,
Basculant la terre
Sous nos pieds de verre.

Ma langue engloutie par le silence
N’a plus de référence.
Les mots en délire
Coincent sous le flot des soupirs,
Couchés dans la poussière.

La noire rivière
En déluge
Cherche refuge
En moi, pauvre transfuge.

Chercher refuge sur la rive, les rives qui sourient de regarder passer le déluge qui court vers la mer, à sa perte, noyée d'eau salée, irrémé-diablement.

[quote="samuel samhoun"]Dans la mer de la vie guette et nage,
Le Léviathan qui baillant de lassitude,
Ouvre l’enfer béant de nos ingratitudes,
Pour nous défaire sans préavis,en rage,
Du rêve qui nous est cher,réalité du réveil,
Mon âme me demande souvent le pourquoi,
Si les monstres sont faits de vent d'Eole,
Basculant la terre en autre métropole,
Sous nos pieds de verre en effroi,
Ma langue engloutie par le silence
N’a plus de référence à donner,
Les mots en délire pour pardonner,
Coincent le flot des soupirs de l'errance,
Couchés dans la poussière d'un cimetiére,
La noire rivière de la citée de dité,
En déluge voulu et prémédité,
Cherche refuge auprés du père,
En moi, qui fuis le déluge de l'éternel,
De l'alpha et de l'oméga de la vie,
Je suis celui qui prés des cieux s'instruit,
En quête d'un savoir se voulant perpétuel.

Leurrer ou séduire.
Evidence pas simple.
Vivre sans songe.
Inventer un mode de vie.
Adoucir au lieu d’assombrir.
Tenir tête au chagrin.
Avec
Humour
Amour
Nourrir sa patience avec la foi.

"Nous quitterons toujours la mer à reculons
c’est toujours le même regret
la même chanson
qui vous déchire avec ses mots
Chaque adieu vous remet en place
chaque pas qu’on pose hors de l’eau
veut creuser plus loin que surface"

Et puis
chercher refuge au bras d'un chevalier
langue de silence éteinte
sans référence pleure sa plainte
et le cavalier qui s'éreinte
te serre doucement
dans son étreinte

merci CQS et yann venner pour vos vers.

samuel samhoun a écrit:merci CQS et yann venner pour vos vers.

Il n'est égal qu'au plaisir de te lire.Bien à toi Samuel.

Un poème de Samuel que j'ai relu avec attention. Je me suis permis d'ajouter un mot et de changer le dernier vers ( afin d'éviter une répétition)
. Très beau tissu de vers qui galopent sur l'océan pour s'enfuir à l'intérieur d'un corps. Corps possédé, englouti, et qui lui-même avale et se nourrit de cette mer noire.
Une dialectique maritime qui apporte au poème toute sa force.
Un grand poème, assurément !

Quant à la cictation de Ludovic Janvier, elle me convient, comme un gant de triste lumière.

Mélancolique et beau comme la mer en hiver ...
Bravo !

merci à toi beau nuage (on est trop absent de ces pages) j'ai du retard pour lire tous les textes postés.
à bientôt.