Re: Parmi cent mille

par tamima Sam 29 Jan - 10:28

cornbelt a écrit:
Parmi cent mille

Plus de cent mille mots
Épars
Au dico du langage
Sans forme et sans visage
Étalés pleines pages
D’abaca à zygène
L’un est un bananier, l’autre est un papillon
Mais je parle tendresse!
Je sais je m’en confesse
Tant tout cela me gène...
Mais elle est ma raison

Plus de cent mille étoiles
Au ciel
Plus sables que désert
Plus belles que la mer
Dans l’univers à voiles
De l’anse du Verseau au golfe d’Orion
Mais je parle de lune!
Mon unique lagune
Mon seul astre essentiel
Et ma constellation

Plus de dix mille aurores
Encore
Au fleuve des saisons
De l’aube des printemps
Aux grisailles d’octobre
Et ces milliers de fleurs dans les allées du temps
Mais je cueille en juillet!
Car elle est un œillet
Et l’unique moisson
De ma récolte sobre

Plus de cent mille belles
Femmes
Au parterre des leurres
Qui embrouillent mon cœur
Tentations de Ninive
Troublantes orchidées que mon âme cultive!
Mais je n’ai qu’un chagrin!
Je prie qu’on ne me blâme
Si je n’aime que celle
Que j’aimerai demain

Cornbelt

mille bravo et des merci pour le partage Parmi cent mille 567717

par **Rita-kazem** Lun 10 Jan - 15:21

Le chant de ton coeur s'élance et voltige dans les airs
Elégance du style, douceur des vers
C'est comme une danse qui cherche son partenaire
Les mots sont une invitation à laquelle on ne dit pas non.
Je comprends l'ardeur de ton coeur qui ne veut battre que pour elle et elle seule
Parmi cent mille 631797

par lazhar Lun 10 Jan - 9:03

Une histoire, un conte ça commence ainsi!
Quelque chose, un mot, une idée, qui attire le regard ou la pensée
On s'approche, on guette, puis on scrute...pour écrire de magnifiques vers.

par cornbelt Dim 9 Jan - 12:30

Parmi cent mille

Plus de cent mille mots
Épars
Au dico du langage
Sans forme et sans visage
Étalés pleines pages
D’abaca à zygène
L’un est un bananier, l’autre est un papillon
Mais je parle tendresse!
Je sais je m’en confesse
Tant tout cela me gène...
Mais elle est ma raison

Plus de cent mille étoiles
Au ciel
Plus sables que désert
Plus belles que la mer
Dans l’univers à voiles
De l’anse du Verseau au golfe d’Orion
Mais je parle de lune!
Mon unique lagune
Mon seul astre essentiel
Et ma constellation

Plus de dix mille aurores
Encore
Au fleuve des saisons
De l’aube des printemps
Aux grisailles d’octobre
Et ces milliers de fleurs dans les allées du temps
Mais je cueille en juillet!
Car elle est un œillet
Et l’unique moisson
De ma récolte sobre

Plus de cent mille belles
Femmes
Au parterre des leurres
Qui embrouillent mon cœur
Tentations de Ninive
Troublantes orchidées que mon âme cultive!
Mais je n’ai qu’un chagrin!
Je prie qu’on ne me blâme
Si je n’aime que celle
Que j’aimerai demain

Cornbelt

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