Le bal
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Mona
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eric bourgeois
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Le bal
Le bal
Aujourd’hui a lieu le premier bal du printemps
Il semble que l’hiver a duré si longtemps
Cette année, qu’une foule impatiente se presse
Devant l’entrée de la salle avec allégresse
Et envahit bientôt le salon principal
Au-dessus de nous, sur les lustres de cristal
Les lampes, pour l’instant, sont encore allumées
Et partout fusent des discussions animées
Mais je ne me joins à aucun rassemblement
Si je suis là ce soir, c’est pour toi seulement
Peu me chaut ce que les proverbes disent d’elle,
Je ne cherche des yeux qu’une seule hirondelle
De l’autre coté, je viens de t’apercevoir
Je découvre que tu as choisi pour ce soir
Une robe claire et simple aux épaules nues
Qui éclipse à mes yeux les plus riches tenues
Je ne peux pas m’arrêter de te regarder
Ces images de toi, je voudrais les garder
Dans ma mémoire pour toujours ; tant chaque geste
Que tu fais est empreint d’une grâce céleste
Le cœur battant, je me décide à t’aborder
En souriant, tu acceptes de m’accorder
Une danse sur un air lent et romantique
Qui nous touche, je crois, de manière identique
Toi et moi, nous dansons pour la première fois
Mais on dirait que nous avons pendant des mois
Répétés nos pas, tant ils sont en harmonie
Tous tes mouvements ont une grâce infinie
Et quand tu me souris, tes yeux semblent briller
Comme des flots que le soleil fait scintiller
Je plonge les yeux dans leur profondeur bleutée
Et je serre tes mains à la peau veloutée
A te tenir ainsi près de moi, l’émotion
Me submerge à tel point que j’en perds la notion
De tout le reste, au point que j’en oublie la foule
Qui danse autour de nous et le temps qui s’écoule
Tes yeux sont si près que, comme dans un miroir
En me penchant vers toi, je peux presque m’y voir
Le monde autour de moi disparaît ; quand je danse
Avec toi, plus rien sur terre n’a d’importance
On ne vit que pour ces quelques instants précieux
Où la terre paraît se rapprocher des cieux
Où l’on finirait par confondre l’ange et l’homme
La salle de bal est fort animée; et comme
Une vague qui ne cesse de déferler,
La musique est bien trop forte pour se parler
Mais qu’importe la voix, quand nos yeux peuvent dire
Les phrases que le bruit semble nous interdire
Sans mots, ils savent se parler ouvertement
La musique a changé, comme les vêtements
Et le projecteur a remplacé la bougie
Mais deux siècles plus tard, c’est la même magie
Que lorsque Charlotte et Werther valsaient ensemble
Et je me dis que par moments, tu lui ressembles
Par les flèches que toi et elle décochez
Dans le cœur de ceux qui peuvent vous approcher
Elle avait, je crois, les cheveux bruns ; tu es blonde
Ses yeux étaient noirs ; les tiens sont clairs comme l’onde
Mais on aurait bien pu vous prendre pour des sœurs
Vous possédez le même empire sur les cœurs
Mais pendant que sur la piste, les couples tournent
Les aiguilles dorées de l’horloge aussi tournent
Emportés tous les deux par ce lent tourbillon,
Nous en oublions le temps, comme Cendrillon
Secrètement, je prie pour qu’elle continue
Mais hélas, déjà la musique diminue
Bientôt la salle de bal va s’illuminer
Et notre danse, alors, devra se terminer
Comme les trêves, les permissions et les rêves
Les heures près de toi semblent toujours trop brèves
Mais, quoi que puisse me réserver l’avenir
Elles resteront mon plus précieux souvenir
Aujourd’hui a lieu le premier bal du printemps
Il semble que l’hiver a duré si longtemps
Cette année, qu’une foule impatiente se presse
Devant l’entrée de la salle avec allégresse
Et envahit bientôt le salon principal
Au-dessus de nous, sur les lustres de cristal
Les lampes, pour l’instant, sont encore allumées
Et partout fusent des discussions animées
Mais je ne me joins à aucun rassemblement
Si je suis là ce soir, c’est pour toi seulement
Peu me chaut ce que les proverbes disent d’elle,
Je ne cherche des yeux qu’une seule hirondelle
De l’autre coté, je viens de t’apercevoir
Je découvre que tu as choisi pour ce soir
Une robe claire et simple aux épaules nues
Qui éclipse à mes yeux les plus riches tenues
Je ne peux pas m’arrêter de te regarder
Ces images de toi, je voudrais les garder
Dans ma mémoire pour toujours ; tant chaque geste
Que tu fais est empreint d’une grâce céleste
Le cœur battant, je me décide à t’aborder
En souriant, tu acceptes de m’accorder
Une danse sur un air lent et romantique
Qui nous touche, je crois, de manière identique
Toi et moi, nous dansons pour la première fois
Mais on dirait que nous avons pendant des mois
Répétés nos pas, tant ils sont en harmonie
Tous tes mouvements ont une grâce infinie
Et quand tu me souris, tes yeux semblent briller
Comme des flots que le soleil fait scintiller
Je plonge les yeux dans leur profondeur bleutée
Et je serre tes mains à la peau veloutée
A te tenir ainsi près de moi, l’émotion
Me submerge à tel point que j’en perds la notion
De tout le reste, au point que j’en oublie la foule
Qui danse autour de nous et le temps qui s’écoule
Tes yeux sont si près que, comme dans un miroir
En me penchant vers toi, je peux presque m’y voir
Le monde autour de moi disparaît ; quand je danse
Avec toi, plus rien sur terre n’a d’importance
On ne vit que pour ces quelques instants précieux
Où la terre paraît se rapprocher des cieux
Où l’on finirait par confondre l’ange et l’homme
La salle de bal est fort animée; et comme
Une vague qui ne cesse de déferler,
La musique est bien trop forte pour se parler
Mais qu’importe la voix, quand nos yeux peuvent dire
Les phrases que le bruit semble nous interdire
Sans mots, ils savent se parler ouvertement
La musique a changé, comme les vêtements
Et le projecteur a remplacé la bougie
Mais deux siècles plus tard, c’est la même magie
Que lorsque Charlotte et Werther valsaient ensemble
Et je me dis que par moments, tu lui ressembles
Par les flèches que toi et elle décochez
Dans le cœur de ceux qui peuvent vous approcher
Elle avait, je crois, les cheveux bruns ; tu es blonde
Ses yeux étaient noirs ; les tiens sont clairs comme l’onde
Mais on aurait bien pu vous prendre pour des sœurs
Vous possédez le même empire sur les cœurs
Mais pendant que sur la piste, les couples tournent
Les aiguilles dorées de l’horloge aussi tournent
Emportés tous les deux par ce lent tourbillon,
Nous en oublions le temps, comme Cendrillon
Secrètement, je prie pour qu’elle continue
Mais hélas, déjà la musique diminue
Bientôt la salle de bal va s’illuminer
Et notre danse, alors, devra se terminer
Comme les trêves, les permissions et les rêves
Les heures près de toi semblent toujours trop brèves
Mais, quoi que puisse me réserver l’avenir
Elles resteront mon plus précieux souvenir
Re: Le bal
une muse t'emmène dans le tourbillon d'une danse
enflammant tes pas ton cœur et tes mots que tu transforme en poème
enflammant tes pas ton cœur et tes mots que tu transforme en poème
Valerie-M-kaya- Nombre de messages : 875
Date d'inscription : 21/03/2010
Re: Le bal
un écrit-conte confiant, chaque jour apportera sa dose de bonheur.
amitié.
eric bourgeois- Nombre de messages : 749
Date d'inscription : 26/10/2008
Re: Le bal
Un texte fleuve... on se laisse volontiers guider aux ondes d'une valse aux reflets bleutés....
Non, le romantisme n'est point mort!
Non, le romantisme n'est point mort!
rychar- Nombre de messages : 5906
loisirs : écriture, vélo,musique,
Humeur : rêveur
Date d'inscription : 17/03/2010
Re: Le bal
La tentation sous les mélodies! Des sourires, des regards...
Si on monte nos humeurs à la hauteur de l'immensité de nos coeurs, on sent que bientôt il ne pleuvra que du bonheur.
Si on monte nos humeurs à la hauteur de l'immensité de nos coeurs, on sent que bientôt il ne pleuvra que du bonheur.
Mona- Nombre de messages : 574
Date d'inscription : 09/10/2010
Re: Le bal
une douce fragrance envahit la lecture
me replonge dans de lointains souvenirs !
me replonge dans de lointains souvenirs !
victoralain- Nombre de messages : 416
Date d'inscription : 03/12/2010
Re: Le bal
oui, c'est assez enflammé ;-)Valerie-M-kaya a écrit:une muse t'emmène dans le tourbillon d'une danse
enflammant tes pas ton cœur et tes mots que tu transforme en poème
amitiés,
Bernard
Re: Le bal
hello eric,eric bourgeois a écrit:
un écrit-conte confiant, chaque jour apportera sa dose de bonheur.
amitié.
merci pour ton message
,
Bernard
Re: Le bal
un si beau poème bien partagé tel un conte !
souhayla assad- Nombre de messages : 288
Date d'inscription : 23/10/2010
Re: Le bal
Quand le monde s'étourdit de musique et de mélodie
Il y a toujours des amoureux pour faire valser les coeurs
Et sur leurs lèvres, il y a toujours la fragilité des choses qui durent.
Il y a toujours des amoureux pour faire valser les coeurs
Et sur leurs lèvres, il y a toujours la fragilité des choses qui durent.
amina chami- Nombre de messages : 423
Date d'inscription : 05/11/2010
Re: Le bal
rychar a écrit:Un texte fleuve... on se laisse volontiers guider aux ondes d'une valse aux reflets bleutés....
Non, le romantisme n'est point mort!
hello rychar,
désolé pour la réponse tardive, j'avais un peu perdu le fil dans certains sujets
merci pour ton commentaire
un texte fleuve ... oui, on peut le dire, le sujet valait bien cela
le romantisme n'est pas mort, je crois que ce forum le prouve régulièrement :-)
,
bernard
Re: Le bal
Mona a écrit:La tentation sous les mélodies! Des sourires, des regards...
Si on monte nos humeurs à la hauteur de l'immensité de nos coeurs, on sent que bientôt il ne pleuvra que du bonheur.
hello Mona,
merci pour le commentaire
la tentation ... d'embrasser sa partenaire ?
je crains bien que oui ;-)
,
Bernard
Re: Le bal
victoralain a écrit:une douce fragrance envahit la lecture
me replonge dans de lointains souvenirs !
hello victoralain,
merci pour ton commentaire
je suis content pour toi: la poésie sert aussi à ça, raviver de précieux souvenirs
,
bernard
Re: Le bal
souhayla assad a écrit:un si beau poème bien partagé tel un conte !
hello souhayla,
merci pour le compliment
bon weekend
,
bernard
Re: Le bal
amina chami a écrit:Quand le monde s'étourdit de musique et de mélodie
Il y a toujours des amoureux pour faire valser les coeurs
Et sur leurs lèvres, il y a toujours la fragilité des choses qui durent.
hello amina,
merci pour ce joli commentaire
bon weekend
,
bernard
Re: Le bal
Belle poesie musicale..
merci
marie
merci
marie
bock- Nombre de messages : 135
loisirs : écriture, lecture, tricot, couture, vélo, natation...
Humeur : reveuse
Date d'inscription : 20/01/2011
Re: Le bal
bock a écrit:Belle poesie musicale..
merci
marie
hello marie,
merci pour le compliment
bon dimanche
,
bernard
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