ESPOIR II

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vivant en gris
est passager
la constance luit
dans la lumière verte
au bout de la gorge du tunnel

bibi 2010

du neutre passer à l'arc-en-ciel
faire ainsi
des grands pas vers la lumière
pour sillonner l’air sans ailes


au plaisir bibi

Tout scintillant de paillettes
Le corps confiant en demain
Fait un merveilleux voyage
Vers ce pays, là-bas...celui de l'espoir

Spirale d'attente
Fait sa révérence
L'espoir au bout du rêve
bravo ami bibi
vous faites voyager les mots vers nous agréablement !!

Dans les brumes
L'espoir
Goutte à travers
Les lèvres de l'attente
La salé des envies

clair-obscur non confondus
lumière survenue
rêve inattendu
renaît comme le germe
espoir de cœur attendu

des quatrains succincts
des gogyohkas laconiques
les uns aussi beaux que les autres
ils font tous gentiment
le bonheur des yeux de l'âme

bibi 2010

merci infiniment Aziza, Najat, christopher-cris, eric bourgeois et yazid anouar pour cet immense bonheur que je trouve dans la mutualité du partage.

Brille l'espoir
Pèlerin cherche sa lumière
La seule des voies possible !

Je n'aime pas les tunnels, ils m'angoissent, mais cette portion de tunnel, que tu nous donnes à voir, avec ses valeurs de bleu en dégradé, réjouit mon oeil de peintre.
Le gris peut être reposant, quand nous ne sommes pas prêts à recevoir la lumière....mais il faudra bien la regarder un jour.
Merci pour ce quatrain !

DANS LA LUMIÈRE

ayant grand-faim
de lumière
dans la nuit noire
je me sers
un croissant de lune


bibi 2010

merci virtuoses Carmen P. et nisrine nacer

Ayant grand froid
en cette journée
sans promenade
je me suis réchauffée
de chouquettes dégustées
avec le thé "Nuit à Versailles"

Sympa ce dernier "Dans la lumière" !
(j'ai imaginé l'histoire d'une petite fille née de la lune et qui avait besoin de la chaleur du soleil.
La quête de sa vie ; retrouver le chemin du soleil)

on est tous en quête de lumière et de ce qui nous repose
très bon partage bibi

Chère Carmen P. je fais actuellement l'apprentissage du minimalisme, j'écris que des gogyohkas*. Merci de ton encouragement.

Je te dis merci chère magda !

bibi 2010

*Un gogyōka ( « poème de cinq lignes ») est une forme de poésie japonaise créée par Kusakabe　Enta dans les années 1950 afin de se libérer des contraintes imposées par la composition du tanka. Contrairement au tanka (appelé également waka) et au haïku, le gogyōka ne requiert pas un nombre spécifique de syllabes dans ses vers. L'unique contrainte réside dans le fait qu'il comporte cinq vers, d'où son appellation. Ceux-ci doivent être brefs suivant la tradition poétique japonaise.

Le défi du gogyōka peut être la même chose que ce qu'on dit de lui : la simplicité. Parce que tous les sujets sont bons, la seule règle du poème est d'écrire en cinq lignes concentrées pour donner un sens. On pourrait dire que c'est facile d'écrire un gogyōka mais c'est très difficile d'en écrire un de façon exemplaire.

Dans la préface de son recueil de gogyōka américains, Text messages, Peter Fiore écrit : "travailler sous forme de gogyōka est une méditation sur le défi spontané du moment."

Ce moment peut tirer ses racines de quelque chose de très simple et très personnel.

Source: Wikipédia

Merci pour l'explication du gogyohka.
J'ai parfois essayé d'écrire des haïkus.
Comme j'écris depuis peu, je ne me suis pas lancée dans les contraintes, mais si j'avais dû en choisir, cela aurait été celles de la poésie japonaise.