Une nuit au visage cireux

Nuit

Je vois se profiler devant moi une nuit
Une nuit que je devrais peut-être blanchir
Une nuit qui me déroulera noir et gris
Une nuit où je craindrais pourtant de dormir

Une nuit au visage cireux et bien froid
Pâle visage qui ne cesse de pâlir
Pâle visage moins pâle que la voix
Qui me chuchotera les douceurs de mourir

Une nuit de desespoir...
Trop seule dans ce noir...
Le jour est un éternel commencement
Où se nourrit quelque renoncement....
amicalement

L'odeur âcre des douleurs asphyxie l'esprit tourmenté, une contrition ou une attrition qui saisit vivement les mots et les enserre jusqu'à ce qu'ils suffoque?