De l'autre côté de minuit...

De l'autre côté de minuit
Potion amère s'égoute
Envahissante compagnie
De quelque morne qui doute

De l'autre côté de minuit
S'affairent ces petites mains
Soulageant milliers de destins
Passantes en ce bal maudit

De l'autre côté de minuit
S'éternise drôle de nuit
La réunion dure si tard
Elle languit, il ce fêtard

De l'autre côté de minuit
Le froid ennemi bien trop vif
Presse passants inattentifs
Cruels aux dignités enfouies

De l'autre côté de minuit
Le vent s'éssouffle à gémir
Caressant dunes à blémir
En un renoncement indui

De l'autre côté de minuit
Poussières d'étoiles lambeaux
Pénètrent d'austères barreaux
Laissant filtrer quelque ennui

De l'autre côté de minuit
S'offre soudain ce nouvel an
Ô temps de promesses enfuies
Le bonheur n'est point entêtant

De l'autre côté du miroir
Rien ne sera plus comme avant
A s'y aventurer un soir
Cédant à l'appel enivrant

De l'autre côté de la vie
A l'aune de matins ravis
J'y reconnais le paradis
L'enfer n'est autre que mot dit

la face cachée de la nuit
que faire on suit
des fois on s'ennuie
le rêve s'enfuit
des fois elle nous éblouie
toujours à l'attente de l'aube
puis le rayon qui luit
:vase:

Les heures de la conscience
ont toujours été de toutes couleurs
l'esprit plus ouvert sur ce qui l'entoure
peut avoir des souffrances

au plaisir richard...

sympatique a écrit:la face cachée de la nuit
que faire on suit
des fois on s'ennuie
le rêve s'enfuit
des fois elle nous éblouie
toujours à l'attente de l'aube
puis le rayon qui luit
:vase:

La nuit c'est la ouate...
mais aussi ces milliers de petits destins qui se nouent
à l'ombre du jour qui s'est enfui...

Admin a écrit:Les heures de la conscience
ont toujours été de toutes couleurs
l'esprit plus ouvert sur ce qui l'entoure
peut avoir des souffrances

au plaisir richard...

La nuit tout peut être plus doux...
La nuit tout peut être plus tragique aussi...
L'ombre apporte une acuité nouvelle
Le jour banalise et rassure....
...
merci pour ton passage....
au plaisir....

l’espoir ne doit tomber dans l’oublie, croire que sur terre le bonheur est possible passe en premier degré
que la vie ressemble à l’enfer, n'est que passager
et qu’il en sera toujours ainsi.

rychar a écrit:De l'autre côté de minuit
Potion amère s'égoute
Envahissante compagnie
De quelque morne qui doute

De l'autre côté de minuit
S'affairent ces petites mains
Soulageant milliers de destins
Passantes en ce bal maudit

De l'autre côté de minuit
S'éternise drôle de nuit
La réunion dure si tard
Elle languit, il ce fêtard

De l'autre côté de minuit
Le froid ennemi bien trop vif
Presse passants inattentifs
Cruels aux dignités enfouies

De l'autre côté de minuit
Le vent s'éssouffle à gémir
Caressant dunes à blémir
En un renoncement indui

De l'autre côté de minuit
Poussières d'étoiles lambeaux
Pénètrent d'austères barreaux
Laissant filtrer quelque ennui

De l'autre côté de minuit
S'offre soudain ce nouvel an
Ô temps de promesses enfuies
Le bonheur n'est point entêtant

De l'autre côté du miroir
Rien ne sera plus comme avant
A s'y aventurer un soir
Cédant à l'appel enivrant

De l'autre côté de la vie
A l'aune de matins ravis
J'y reconnais le paradis
L'enfer n'est autre que mot dit

[b]Ahh ...mais cher ami Rychar,

Que ton écrit est dur
Je l'ai ressenti comme une blessure
J'ai tout du long retenu mon souffle
En l'attente de l'enfouir en un gouffre...

Ce n'est pas ton habitude
D'ainsi paraître si rude,
Ne pars plus de l'autre côté,
Il te perd en non "immunosité"...
(J'invente des mots : immunité en toute luminosité...)
J'ai souvent l'impression que ces mots existent
Ils m'obnubilent les neurones en réels prismes...
Mais le dico a raison d'eux, grillée !!!!
Revenons à nos moutons,
Tu ne bêles pas après minuit
Réalité de vie te fuit
Pas de transparence
Plutôt la méfiance
Que se passe-t-il
Passagère question futile...?
Ton "après-minuit"
Ton miroir
Ta vie,
Ya un hic
Tu l'as dit
Je l'ai sentie
Je l'ai lue...
Ta peine sans superflu...

Bisou.

Béa
[/b]

Parfois on se plaint des langueurs de la nuit
Des froideurs des matins, du soleil et des pluies.
Mais aussi on admire le vent et la lumière
Parfois on enrage des malheurs de la vie
Des souffrances à tout âge
Mais aussi on abandonne les armes devant les espoirs

Gaetane a écrit:l’espoir ne doit tomber dans l’oublie, croire que sur terre le bonheur est possible passe en premier degré
que la vie ressemble à l’enfer, n'est que passager
et qu’il en sera toujours ainsi.

nul pessimisme dans mon écrit....
juste l'envers de minuit....
bonheur, labeur, malheur tout se mêle aux douze coups....
la vie quoi...
bien amicalement

miss Béa a écrit:

rychar a écrit:De l'autre côté de minuit
Potion amère s'égoute
Envahissante compagnie
De quelque morne qui doute

De l'autre côté de minuit
S'affairent ces petites mains
Soulageant milliers de destins
Passantes en ce bal maudit

De l'autre côté de minuit
S'éternise drôle de nuit
La réunion dure si tard
Elle languit, il ce fêtard

De l'autre côté de minuit
Le froid ennemi bien trop vif
Presse passants inattentifs
Cruels aux dignités enfouies

De l'autre côté de minuit
Le vent s'éssouffle à gémir
Caressant dunes à blémir
En un renoncement indui

De l'autre côté de minuit
Poussières d'étoiles lambeaux
Pénètrent d'austères barreaux
Laissant filtrer quelque ennui

De l'autre côté de minuit
S'offre soudain ce nouvel an
Ô temps de promesses enfuies
Le bonheur n'est point entêtant

De l'autre côté du miroir
Rien ne sera plus comme avant
A s'y aventurer un soir
Cédant à l'appel enivrant

De l'autre côté de la vie
A l'aune de matins ravis
J'y reconnais le paradis
L'enfer n'est autre que mot dit

[b]Ahh ...mais cher ami Rychar,

Que ton écrit est dur
Je l'ai ressenti comme une blessure
J'ai tout du long retenu mon souffle
En l'attente de l'enfouir en un gouffre...

Ce n'est pas ton habitude
D'ainsi paraître si rude,
Ne pars plus de l'autre côté,
Il te perd en non "immunosité"...
(J'invente des mots : immunité en toute luminosité...)
J'ai souvent l'impression que ces mots existent
Ils m'obnubilent les neurones en réels prismes...
Mais le dico a raison d'eux, grillée !!!!
Revenons à nos moutons,
Tu ne bêles pas après minuit
Réalité de vie te fuit
Pas de transparence
Plutôt la méfiance
Que se passe-t-il
Passagère question futile...?
Ton "après-minuit"
Ton miroir
Ta vie,
Ya un hic
Tu l'as dit
Je l'ai sentie
Je l'ai lue...
Ta peine sans superflu...

Bisou.

Béa
[/b]

Rassure toi...tout va bien...
J'ai voulu écrire sur ces multiples facettes de la nuit....
Le bonheur pour certains...malheur pour d'autres...
Repos mérité....travail de nuit....
Liberté pour les uns, captivité pour d'autres...
Amour....maladie....
juste un coup de projecteur sur la "condition humaine"....à l'ombre d'un repos inégalement offert....
bon dimanche!

yazid anouar a écrit:Parfois on se plaint des langueurs de la nuit
Des froideurs des matins, du soleil et des pluies.
Mais aussi on admire le vent et la lumière
Parfois on enrage des malheurs de la vie
Des souffrances à tout âge
Mais aussi on abandonne les armes devant les espoirs

La nuit exacerbe les ressentis....
On aime toujours plus la nuit...
On souffre d'avantage la nuit...
C'est ainsi...
L'âme a besoin de lumière, l'ombre porte relents fatals...................
bien amicalement

La nuit n'est qu'un journée en absence de clarté,
Une noirceur qui dissimule souvent notre vérité,
Mais elle sait aussi être une amie de notre intimité,
En nos instants d'Amour que l'on voudrait éternité.

Bien à toi ami Rychar.

Oui, la nuit est tout cela...
Elle n'est que l'envers du jour qui exacerbe les vérités....
Tout y est plus intense et ressenti....
Magie d'un échange sous une lumière diaphane....les contours de l'âme s'y précisent.....en attendant d'autres...
bien amicalement

Partie infime du tout
éternel et infini.
la nuit
inspire du bout à bout
émotion et esprit.

la peine
violente,
glaciale
dans le cœur de la nuit
elle saigne,
elle gémit, quelle douleur,
hurlante, déchirante,
et jamais ne finie.
l'âme cherche
toujours en elle une autre vie.

Bonsoir rychar
Un joli poème
La nuit, c'est la face cachée de notre vie
Amitiés
Allaoua

yasmina-djouz a écrit:
Partie infime du tout
éternel et infini.
la nuit
inspire du bout à bout
émotion et esprit.

La nuit nous entoure
Nous caline
Nous fascine
La nuit, la vie continue
Seulement assoupie....
amicalement

eric bourgeois a écrit:la peine
violente,
glaciale
dans le cœur de la nuit
elle saigne,
elle gémit, quelle douleur,
hurlante, déchirante,
et jamais ne finie.
l'âme cherche
toujours en elle une autre vie.

La nuit est un véritable "melting pot"...
La douleur et la solitude y sont plus fortes....
On y retrouve mélés tous nos petits cheminements.....
amicalement

Dad Allaoua a écrit:Bonsoir rychar
Un joli poème
La nuit, c'est la face cachée de notre vie
Amitiés
Allaoua

Oui, la nuit est la face cachée de notre existence...
Comme l'ubac (nord) est le versant caché de l'adret(sud)
là, il s'agit de montagnes....
amicalement