Viens
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Viens
Viens Maman, mettons nos chapeaux de paille
Je pose du rouge sur tes joues devenues trop pâles
Et me saisis de ton bras pour que tu ne défailles.
Allons voir le soleil disparaître derrière les monts
Pour admirer ton village natal et ce que nous aimons.
Nos souvenirs sont communs, rien ici n’a changé,
Des ruelles étroites, de l’église à l’imposant château,
Et de l’école où nos années d’enfant se sont passées
A l’ombre du grand mûrier et du vénérable ormeau.
Là où Papa et toi témoignaient de votre jeune amour
Sur le fronton de la chapelle, vos initiales sont gravées.
C’est émue, hier encore, que du doigt tu me les montrais
Et tes yeux avaient alors l’humide douceur du velours.
Maintenant ton regard irrémédiablement de gris se voile
Il cherche à reconnaître dans les cieux une lointaine étoile
Mais tu n’entends plus t’appeler que les voix aventureuses
Que tu es seule à entendre dans ton opaque nuit mystérieuse
Je pose du rouge sur tes joues devenues trop pâles
Et me saisis de ton bras pour que tu ne défailles.
Allons voir le soleil disparaître derrière les monts
Pour admirer ton village natal et ce que nous aimons.
Nos souvenirs sont communs, rien ici n’a changé,
Des ruelles étroites, de l’église à l’imposant château,
Et de l’école où nos années d’enfant se sont passées
A l’ombre du grand mûrier et du vénérable ormeau.
Là où Papa et toi témoignaient de votre jeune amour
Sur le fronton de la chapelle, vos initiales sont gravées.
C’est émue, hier encore, que du doigt tu me les montrais
Et tes yeux avaient alors l’humide douceur du velours.
Maintenant ton regard irrémédiablement de gris se voile
Il cherche à reconnaître dans les cieux une lointaine étoile
Mais tu n’entends plus t’appeler que les voix aventureuses
Que tu es seule à entendre dans ton opaque nuit mystérieuse
TITEFEE- Nombre de messages : 1437
loisirs : poésies, ballades
Humeur : rêveuse
Date d'inscription : 17/02/2008
Re: Viens
"Et tes yeux avaient alors l’humide douceur du velours."
Que de souvenirs en boucle. Comme une chevelure maternelle tournée par les doigts d'une enfant qui regarde une mère sans regard. Emotion à fendre les pierres, "opaque nuit mystérieuse", rien ne sera plus comme avant. De l'autre côté de la vie, la vue est plus belle, de l'autre côté de la vue, la vie éternelle.
Un poème empreint de douceur triste.
Que de souvenirs en boucle. Comme une chevelure maternelle tournée par les doigts d'une enfant qui regarde une mère sans regard. Emotion à fendre les pierres, "opaque nuit mystérieuse", rien ne sera plus comme avant. De l'autre côté de la vie, la vue est plus belle, de l'autre côté de la vue, la vie éternelle.
Un poème empreint de douceur triste.
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