Dans le marbre…
Page 1 sur 1
Dans le marbre…
Dans le marbre…
J'ai aimé vivre dès mon premier instant, mais bien des fois j'ai souhaité mourir,
Oublier qui j'étais, me haïr. Ce que je suis, ce que je représente, le maudire.
Mais d'un amour différent, j'ai su renaître, enfin, intimement me reconnaître.
Ma nature à ses raisons que ma raison ne connait point, elle est mon maître.
Ainsi suis-je fait, qu'un autre moi dicte mes pas, s'impose, dispose de moi.
Nul n'est responsable, il n'y a pas d'amour coupable, il obéit à ses propre loi.
Et si aujourd'hui je jouis du plaisir d'aimer en concordance avec mes penchants,
Je souffre du désamour que j'impose, mais ne désavoue point mes antécédents.
J'ai donné tout ce que j'avais à offrir de mon corps viril comme de mon cœur,
Ignorant les affres de mon désespoir et de mes doutes, mes intestines terreurs.
Sans cesse, à chasser mon intime vérité jusqu'à son ultime retranchement,
Mes excuses pour ne plus vouloir vivre, les causes de mon désenchantement.
J'ai passé l'âge des grandes illusions, mais ne veux point vivre sans passion.
Plutôt mourir en martyr des flèches de Cupidon, que de vivre sans prétention.
Sur l'autel du plaisir, j'ai encore tant à offrir que je ne veux point m'endormir
Sans immoler mon corps et mon âme, avant de voir s'étioler le feu du désir.
On peut sacrifier mon corps, et persécuter mon âme de bien des manières,
Mais mon cœur, lui, restera indéfectible au delà des frontières du cimetière.
Quiconque y pénètre, jamais n'en sort, même si son attachement diffère,
Gravé dans son marbre, à chacun sa griffe indélébile et le temps l'indiffère.
J'ai aimé vivre dès mon premier instant, mais bien des fois j'ai souhaité mourir,
Oublier qui j'étais, me haïr. Ce que je suis, ce que je représente, le maudire.
Mais d'un amour différent, j'ai su renaître, enfin, intimement me reconnaître.
Ma nature à ses raisons que ma raison ne connait point, elle est mon maître.
Ainsi suis-je fait, qu'un autre moi dicte mes pas, s'impose, dispose de moi.
Nul n'est responsable, il n'y a pas d'amour coupable, il obéit à ses propre loi.
Et si aujourd'hui je jouis du plaisir d'aimer en concordance avec mes penchants,
Je souffre du désamour que j'impose, mais ne désavoue point mes antécédents.
J'ai donné tout ce que j'avais à offrir de mon corps viril comme de mon cœur,
Ignorant les affres de mon désespoir et de mes doutes, mes intestines terreurs.
Sans cesse, à chasser mon intime vérité jusqu'à son ultime retranchement,
Mes excuses pour ne plus vouloir vivre, les causes de mon désenchantement.
J'ai passé l'âge des grandes illusions, mais ne veux point vivre sans passion.
Plutôt mourir en martyr des flèches de Cupidon, que de vivre sans prétention.
Sur l'autel du plaisir, j'ai encore tant à offrir que je ne veux point m'endormir
Sans immoler mon corps et mon âme, avant de voir s'étioler le feu du désir.
On peut sacrifier mon corps, et persécuter mon âme de bien des manières,
Mais mon cœur, lui, restera indéfectible au delà des frontières du cimetière.
Quiconque y pénètre, jamais n'en sort, même si son attachement diffère,
Gravé dans son marbre, à chacun sa griffe indélébile et le temps l'indiffère.
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum