angélique

halletant,
le coeur en transe,
le regard incisif
habité par ton image baroque.

et ce sentier de braise
se faufilant sous nos pas incertains.
et dans nos mains enfantins
se consume notre destin.

la nuit comme le jour
ta présence me hante.
les bancs de notre jardin
saignent de larmes indélébiles
de ne pouvoir sentir ta chair
ou ton haleine de fraise.

les mimosas se lamentent
dans leurs terres de glaise
de ne pouvoir s'abreuver de ton nectar angélique.

le temps se fige
les horloges se brisent
l'espace qui jadis t'accueillait
se morfond dans son refuge
derrière les plis des jours fanés
et des regards damnés
de ceux qui ont chanté ta beauté

oh muse endiablée
ou âme angélique effrénée
conduit mon coeur ardent
vers les verts paturages
ou mon ame assoiffé
puisse croquer les délices
de ton souvenir réincarné
dans le rire joyeux et insouciant
de cet enfant que nous avons vus naitre
notre enfant
produit de notre ardent désir.

Un bel et tendre hommage à cette angélique du bonheur...
Dans ces cas là, l'amour est partout où l'on regarde...
amicalement

rire joyeux d'un enfant beau je sens :

elle est parti
laissant un peu d'elle
sous tes ailes
un bout de sa chair
elle
la chère
à ton coeur
plein d'amour
j'aime beaucoup ce poème

l'absence tranchante, la douleur en ricochets
le mal qui ouvre ses plaies au touché
des mots, laisse couler ses maux
les fait coucher sur papier pour s'en débarrasser