à vous, à toi (pour Philippe - en réponse timidement)

Ouch, je me sens très mal à l'aise, une Douceur parait ceptique à mon égard, veuillez lui dire que mes jours sont comptés et que sa vie ne saura que faire de tous ces aléas qu'elle devra gérer ; la vie est difficile... Mon cher Philippe, je t'aurais aimé, ainsi que ma Aziza ^^

ds a écrit:

C'est à toi que je parle
façade aux mille visages
de mes souliers en petits pas
c'est à coups de matraque
que je lis les fossés

je suis désespérée

Les cordonniers ont aiguillé mes océans
et je marche aux barbelés des angoisses
Algues radieuses des cimetières

fourmis

Barre des arènes
paraboles tourmentées
je taies obstinément notre amour

je te parle
en sottises sur papier glacé

Il me semble impossible de rester de marbre face à ce texte là, les émotions m'emportent, il est très puissant. Les mots sont doux en apparence, mais de cette douceur jaillit un cri violent. C'est ainsi que je l'ai ressenti.
Amicalement

monique

"WOZU ?" A quoi bon des poètes en ces temps de détresse ? écrivait Hölderlin. Que peut la poésie dans notre modernité ?

Ce poème nous fait entendre la menace que fait peser sur nous le gouffre de l'ennui, et de la nuit noire qui approche.

Chant désespéré, barré, emmuré, musique létale qui convoque Thanatos.
Non ce n'est pas un chant d'adieu, c'est une traversée de lumière.
Merci DS.

Remonter des poèmes est une bonne maniére de les refaire luire sous le ciel de la lecture.