Passager-éclair du temps...

miss Béa a écrit:

Passager du temps aura été ce petit éclair
Frousse étrange de l'orage qui erre et sidère ;
Très disgracieux en ce tout petit univers...
Il n'aura vécu, lui, tout bref et tout nu,
Que l'instant d'espérer enfin être vu.
S'il n'avait, ne serait-ce que l'once d'une âme,
Sur une pierre-ponce, il fondrait en larme...
Il souffrirait à l'instant, celui-la-même,
Sans institution ni blâme, tout blême...
Pour se retrouver recroquevillé dans l'ombre,
Tout seul, sans énergie, à se morfondre,
Car il n'a pas appris à bien intervenir
Dans son monde qui est dénué de tout avenir !!!

Fils des interférences de dépressions statiques
Et de divines légères impressions électriques,
Il nait, entier, à l'horizon,
Sans passion ni raison ;
Sans nulle oraison,
Ou cyclique saison...
Et le voilà,
Ici ou là...
Le voici,
D'un "rien" surgi !!!


D'une frayeur, tu m'as "cocoonée"
Cette stupeur m'a, de trop, effrayée,
Les murs et fenêtres tremblent
Et dans ce vacarme assourdissant,
Tu me ..., "ou la la !" , il me semble,
Que cette foudre électrostatique
Va ... revenir, sur "?"... rebondissant...,
Dynamique, passionné,
Sans douleur extrapolée,
En pleine nature en fait,
Se "poser", ou plutôt en éclair "s'exploser"
En bas d'un arbre, au plus bas de son fait,
Pour se mourir et ... finalement disparaître...

Merci à l'orage de m'avoir toujours épargnée
Tout en me narguant inopinément...
J'en ai une peur terrible...
Bisou aux poètes qui partagent mon tourment
Et aux autres j'envoie une petite bribe
De mots choisis : "bravo, le temps ne s'apprivoise pas..."



Si vous désirez une suite,
Regardez le ciel en fuite,
Il vous dévoilera les secrets
De ses orages les plus abstraits...

rychar a écrit:Si seulement d'avoir couché la peur, l'angoisse comme l'orage s'enfuyait subrepticement....
revoilà...Miss béa!

Bonsoir mon ami poète Rychar,

Si la peur encrée sur du papier pouvait s'évaporer...
Mon éclair, empli de frayeur se recroquevillerait,
Et avec lui, l'angoisse, ainsi divulguée,
Quelle poisse, s'en serait allée...
Au fil d'autres plumes,
Ou sur le fil des éclats de lune...
Qui sait...

Bisou Rychar, je suis depuis peu reconnectée, mais pluss occupée...

Béa miss

TITEFEE a écrit:j'étais un moment sous l'orage comme la petite fille qui s'effrayait lorsqu'elle regardait le ciel en furie à travers les carreaux de sa chambre...

Bonsoir Titefee,

Tu as eu peur de l'orage, tout comme moi, sidérée, stressée, apeurée, effrayée, on redevient enfant apeuré, et dès lors, on n'a qu'une échappatoire, attendre que ça se passe......... pas terrible, mais face au temps, pas vraiment le choix.............

Bisou, et vive la pluie ou le beau temps, sans interférences...............

Béa

miss Béa a écrit:

rychar a écrit:Si seulement d'avoir couché la peur, l'angoisse comme l'orage s'enfuyait subrepticement....
revoilà...Miss béa!

Bonsoir mon ami poète Rychar,

Si la peur encrée sur du papier pouvait s'évaporer...
Mon éclair, empli de frayeur se recroquevillerait,
Et avec lui, l'angoisse, ainsi divulguée,
Quelle poisse, s'en serait allée...
Au fil d'autres plumes,
Ou sur le fil des éclats de lune...
Qui sait...

Bisou Rychar, je suis depuis peu reconnectée, mais pluss occupée...

Béa miss

yazid anouar a écrit:dans les méandres du temps,
un ange tente de s'échapper,
entravé par les chaînes de la vie
elle ne le peut, elle crie et écrit un si joli poème..

souhayla assad a écrit:
Elle ne reste pas enfermée dans sa bulle, elle ouvre ses mots pour un partage de maux pour ne pas faner seule comme une fleur solitaire.
très joli poème du cœur sincère. oh combien j'ai aimé cette lecture.

roby a écrit:bonjour béa te revoilà enfin.
pour ton retour

Nadej-isis a écrit:On dirait une complainte d'un ange déchu
Il pleure par amour, par souffrance
Il pleure de malheur, d'espérance de vie.

cristopher-cris a écrit: bon retour ma béa-belle.

Bonjour mon Chris,
merci je passais par là, après une absence, problème d'ordi, il s'éteignait toutes les 5 minutes, pouf !!! plus rien, ils m'ont reconfiguré tout , formatage de mon windows... dur dur... et mon poème, tu en penses quoi ?



Miss

luminosa a écrit:Ma jeunesse ne fut qu'un ténébreux orage,
Traversé çà et là par de brillants soleils ;
Le tonnerre et la pluie ont fait un tel ravage,
Qu'il reste en mon jardin bien peu de fruits vermeils.

Voilà que j'ai touché l'automne des idées,
Et qu'il faut employer la pelle et les râteaux
Pour rassembler à neuf les terres inondées,
Où l'eau creuse des trous grands comme des tombeaux.

Et qui sait si les fleurs nouvelles que je rêve
Trouveront dans ce sol lavé comme une grève
Le mystique aliment qui ferait leur vigueur ?

– Ô douleur ! ô douleur ! Le Temps mange la vie,
Et l'obscur Ennemi qui nous ronge le cœur
Du sang que nous perdons croît et se fortifie !

Baudelaire, Les Fleurs du Mal

l'orage peut faire mal , mais dès qu'il s'enfuit l'arc en ciel luit! nouvelle éclaircie....

lazhar a écrit:Demain, se remettre sur le bon chemin
Sortir de la pénombre
Un goût de la vie même assez rance ne dur pas jusqu'à demain
Vivre en un "sombre" n'est pas définitif, le soleil revient souriant le lendemain.

miss Béa a écrit:

souhayla assad a écrit:
Elle ne reste pas enfermée dans sa bulle, elle ouvre ses mots pour un partage de maux pour ne pas faner seule comme une fleur solitaire.
très joli poème du cœur sincère. oh combien j'ai aimé cette lecture.

Bonjour Souhayla Assad,

Elle n'aime pas que l'on l'appelle "elle", elle est fragile, voire très sensible, voire encore susceptible...
Merci d'aimer mon poème,

Bisou

Béa