REGARD EN ATTENTE

yann Venner a écrit:

REGARD EN ATTENTE




......Il suffit d’une flamme de sagesse

Pour éteindre l’inutile vacarme

Qui broie l’enfance de chacun

Trés beau regard sur l'enfance
et les remous qu'elle nous impose d'un regard

Amicalement Philippe

Merci Philippe, c'est un poème en forme d'avertissement, pour nous les adultes, bardés quelquefois de trop de certitudes. J'aime la pédagogie, le soin de se mettre à la hauteur des enfants, en leur donnant le goût et l'apprentissage de la réflexion. Tout en douceur, comme ce tableau. Il faut du temps pour faire les choses sérieusement, pas question de consommer en zappant comme des excités.

yann Venner a écrit:

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Tableau de BOUGUEREAU

REGARD EN ATTENTE



Fillette au regard sérieux

Empreint de mélancolie

Nous fixe dans les yeux

Nous demande en silence

Quel sera son avenir

Dans ce monde d’adultes

Sera-t-il souriant

Enchanteur ou morose

Triste à pleurer le soir ?



Candeur déguisée

Nous interroge et nous demande

De penser à l’éternelle jeunesse

Qui voudrait partager en paix

Le bain le pain la paix



Elle cherche sa voie

Ne pourra seule s’en sortir

Pour aimer la vie

Et donner aux autres

Un souffle de bonheur



Retenons ce regard

Cette enfant

Dans notre mémoire endormie

Et contre l’injuste colère

Pensons à elle

Et aidons-la



Il suffit d’une flamme de sagesse

Pour éteindre l’inutile vacarme

Qui broie l’enfance de chacun

Beaucoup de sagesse en quelques vers bien rimés.
C'est un plaisir de lire tes mots bien vannés, venner

yann Venner a écrit:

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Tableau de BOUGUEREAU

REGARD EN ATTENTE



Fillette au regard sérieux

Empreint de mélancolie

Nous fixe dans les yeux

Nous demande en silence

Quel sera son avenir

Dans ce monde d’adultes

Sera-t-il souriant

Enchanteur ou morose

Triste à pleurer le soir ?



Candeur déguisée

Nous interroge et nous demande

De penser à l’éternelle jeunesse

Qui voudrait partager en paix

Le bain le pain la paix



Elle cherche sa voie

Ne pourra seule s’en sortir

Pour aimer la vie

Et donner aux autres

Un souffle de bonheur



Retenons ce regard

Cette enfant

Dans notre mémoire endormie

Et contre l’injuste colère

Pensons à elle

Et aidons-la



Il suffit d’une flamme de sagesse

Pour éteindre l’inutile vacarme

Qui broie l’enfance de chacun

Je souhaiterais aider cette fillette à grandir et s'épanouir dans un univers doux et emprunt de gentillesse.
Elle paraît tellement perdue...
Je l'ai déjà adoptée, confie la-moi, je l'aime déjà, et cela contribuera à son développement émotionnel...

Bizz
Béa

L'enfance existe-t-elle ? Nous la recherchons tous & l'appelons le temps de l'innoncence, telle une origine, un monde vierge de toute horreur. Hélas, même si j'adore ce thème, nous n'avons pas la chance de naître tous au bon endroit quelquefois. La géographie est une injustice, et la misère rôde... Alors sachons apprécier le "bonheur" mais en pensant aux plus démunis. On s'aperçoit alors qu'il est impossible et grossier de se dire "heureux".

yann Venner a écrit:L'enfance existe-t-elle ? Nous la recherchons tous & l'appelons le temps de l'innoncence, telle une origine, un monde vierge de toute horreur. Hélas, même si j'adore ce thème, nous n'avons pas la chance de naître tous au bon endroit quelquefois. La géographie est une injustice, et la misère rôde... Alors sachons apprécier le "bonheur" mais en pensant aux plus démunis. On s'aperçoit alors qu'il est impossible et grossier de se dire "heureux".

Telle est l'innocence de l'enfance : vierge de toute Raison de la Science...
Un monde doux et sans à priori, avide de découvrir pour apprécier ou refuser, mais comme vous le dites si bien, on ne nait pas où l'on veut, et en grandissant, on apprend que notre bonheur, même s'il est de si petite amplitude, ne couvrira jamais tous les malheur du monde...
Il faut alors rester humble et apprécier petitement mais pleinement quand même nos joies, tout en pensant qu'il y aura toujours plus malheureux que soi...
Si l'on pouvait rester enfants et insouciant, mais que de soucis nous guettent en grandissant...

Béa

On n'en finit jamais de manger son enfance car on se trouve souvent affamé de souvenirs... j'aime beaucoup ton poème qui amène tant de réflexions sur ce qui fut nous et ce que sont nos enfants.

Si l'on pouvait ne pas grandir, le monde serait doux , innocent, et simple, avec aux joies des sourires, aux peines des pleurs , et hop, pas de complications ...
Nous serions partageurs de mots et d'émotions pleines, et nos enfants seraient le fruit de cette bienveillance : calmes et gentils et le monde serait rempli de copains et de familles unies (même éloignées géographiquement) , merveilleux-magnifique que cette vie sans questions, juste : que vais je faire aujourd'hui ? pour que tout mon petit monde soit heureux ...
Mais quelle utopie que de croire au bonheur de nos jours ? Nous y avons juste droit en respectant les règles ...
Pas dac, moi, je crois encore, avec mon coeur d'enfant, à un avenir gentil et doux : un amoureux pour moi, qui aimerait mes enfants et peut-être en aurait également et on formera une famille et loin des ... on vivra en tout épanouissement et en tout amour...
Donc pour cette petite fille au regard perdu, plus de doute, elle vient avec nous...

Bisou