NOSTALGIE, TU M’ENIVRES… !
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NOSTALGIE, TU M’ENIVRES… !
NOSTALGIE, TU M’ENIVRES… !
…Il m’arrive d’oxygéner mes visions
De réduire les folles étapes d’une avancée
Des lignes en aval juxtaposées en étagères
Je déduis les lettres non conformes
On croit qu’on est en voyage permanent
Que la nouvelle toile nous fait inviter
Que les couleurs sont prêtes à s’étendre
Et qu’il suffit de puiser la rosée du flux nerveux
De l’étaler à la suite des touches
Et puis tout va s’enchaîner librement…
Lourde est cette marche à l’aveuglette
Quand l’ébauche se fait gauche
Que la lumière refuse l’ombre
Et que l’ombre se détache nonchalante
Le cri reste dans son état virginal
Avant d’exploser en vagissements
La main s’accroche à l’encolure d’une échappée
Tout finit par dévaler l’escalier du temps
Emportant dans la crinière du crépuscule
Les derniers rayons d’un long rêve…
Silence, je ne fais que tourner
Escalader les monts d’une autre inspiration
L’enrober du prisme d’un rai en expansion
Déplacer le centre de gravité d’une lueur
Qui a l’instar de la lumière crue
Vient se suspendre sur une glace sans tain
Cadre d’une glace qui ne porte que le nom
Oui, je t’ai vue passer dans l’aire d’un regard
Simple démarche d’une fée sans baguette
Et puis juste le temps de t’appeler
D’accrocher les dernières teintes de ton visage
Tu t’envoles au bras du soir évanescent
Aussi sublime qu’un lever d’un jour d’été
Ou aussi enchanteresse qu’un crépuscule
Sur la page des dunes de mon grand désert…
kacem loubay
Dimanche 26 Mars 2006
Khénifra – Maroc
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Le poète de l’autre rive
:écrire:
Re: NOSTALGIE, TU M’ENIVRES… !
la brume des nostalgies est toujours incertaine
d’amener autour de son gouffre le diable du silence .
belle inspiration kacem.
d’amener autour de son gouffre le diable du silence .
belle inspiration kacem.
Mona- Nombre de messages : 574
Date d'inscription : 09/10/2010
Re: NOSTALGIE, TU M’ENIVRES… !
Bonjour Mona
...Chacun de nous a ses moments de nostalgie.
Ce qui diffère c'est de crever l'abcès et de
renouer avec le verbe. Donner à cet état de
mélancolie une apostrophe de bonheur quoique
des plus éphémères. Tout vide on peut le remplir et
le coeur qui se lamente peut trouver dans la
nature la cicatrisation de nos maux.
Mes amitiés de l'autre rive
...Chacun de nous a ses moments de nostalgie.
Ce qui diffère c'est de crever l'abcès et de
renouer avec le verbe. Donner à cet état de
mélancolie une apostrophe de bonheur quoique
des plus éphémères. Tout vide on peut le remplir et
le coeur qui se lamente peut trouver dans la
nature la cicatrisation de nos maux.
Mes amitiés de l'autre rive
Re: NOSTALGIE, TU M’ENIVRES… !
ce poème me rappelle ses mots:La pensée d'un homme est avant tout sa nostalgie d'[Albert Camus] .merci pour le partage kacem.
tamima- Nombre de messages : 706
Date d'inscription : 01/05/2010
Re: NOSTALGIE, TU M’ENIVRES… !
le chemin de la nostalgie et de la liberté est infini et n'est jamais mesuré par notre pas.
davidof- Nombre de messages : 2697
loisirs : pêche, voyage, music...
Date d'inscription : 21/05/2008
Re: NOSTALGIE, TU M’ENIVRES… !
Le fait d'être habité par une nostalgie incompréhensible est signe qu'il y a un ailleurs.
Mona- Nombre de messages : 574
Date d'inscription : 09/10/2010
Re: NOSTALGIE, TU M’ENIVRES… !
kacem_loubay a écrit:
NOSTALGIE, TU M’ENIVRES… !
…Il m’arrive d’oxygéner mes visions
De réduire les folles étapes d’une avancée
Des lignes en aval juxtaposées en étagères
Je déduis les lettres non conformes
On croit qu’on est en voyage permanent
Que la nouvelle toile nous fait inviter
Que les couleurs sont prêtes à s’étendre
Et qu’il suffit de puiser la rosée du flux nerveux
De l’étaler à la suite des touches
Et puis tout va s’enchaîner librement…
Lourde est cette marche à l’aveuglette
Quand l’ébauche se fait gauche
Que la lumière refuse l’ombre
Et que l’ombre se détache nonchalante
Le cri reste dans son état virginal
Avant d’exploser en vagissements
La main s’accroche à l’encolure d’une échappée
Tout finit par dévaler l’escalier du temps
Emportant dans la crinière du crépuscule
Les derniers rayons d’un long rêve…
Silence, je ne fais que tourner
Escalader les monts d’une autre inspiration
L’enrober du prisme d’un rai en expansion
Déplacer le centre de gravité d’une lueur
Qui a l’instar de la lumière crue
Vient se suspendre sur une glace sans tain
Cadre d’une glace qui ne porte que le nom
Oui, je t’ai vue passer dans l’aire d’un regard
Simple démarche d’une fée sans baguette
Et puis juste le temps de t’appeler
D’accrocher les dernières teintes de ton visage
Tu t’envoles au bras du soir évanescent
Aussi sublime qu’un lever d’un jour d’été
Ou aussi enchanteresse qu’un crépuscule
Sur la page des dunes de mon grand désert…
kacem loubay
Dimanche 26 Mars 2006
Khénifra – Maroc
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Le poète de l’autre rive
:écrire:
Salut Kacem ami poète de l'autre rive
Merci pour ce très poétique
Merci pour cette belle et profonde nostalgie!
Merci pour cette sagesse d'un désert disert et non désertique!
Amitiés
Zalhoud
Zalhoud- Nombre de messages : 46
Date d'inscription : 01/02/2010
Re: NOSTALGIE, TU M’ENIVRES… !
Bonjour tamima
...De mes multiples lectures j'ai pu conserver
quelques lambeaux. Nostalgie n'est qu'une
traverse de pont et les sujets élaborés dans
le colimateur de la mémoire ne font qu'émerger.
Ecrire c'est s'épancher, se libérer, s'évader en
quelque sorte de l'ornière quotidienne. Ce qui
compte c'est de trouver cet appui pour ne pas
perdre son propre équilibre.
Mes amitiés de l'autre rive
...De mes multiples lectures j'ai pu conserver
quelques lambeaux. Nostalgie n'est qu'une
traverse de pont et les sujets élaborés dans
le colimateur de la mémoire ne font qu'émerger.
Ecrire c'est s'épancher, se libérer, s'évader en
quelque sorte de l'ornière quotidienne. Ce qui
compte c'est de trouver cet appui pour ne pas
perdre son propre équilibre.
Mes amitiés de l'autre rive
Re: NOSTALGIE, TU M’ENIVRES… !
davidof a écrit:le chemin de la nostalgie et de la liberté est infini et n'est jamais mesuré par notre pas.
Bonjour davidof
...Des fois on se trouve à la croisée des chemins,
et on cherche un certain repère pour pouvoir
continuer. Des fois on risque de tourner en rond,
un simple manège désaxé. L'écriture est en
quelque sorte un vrai engagement qui nous
incite à continuer et à braver les jours.
Mes amitiés de l'autre rive
...Des fois on se trouve à la croisée des chemins,
et on cherche un certain repère pour pouvoir
continuer. Des fois on risque de tourner en rond,
un simple manège désaxé. L'écriture est en
quelque sorte un vrai engagement qui nous
incite à continuer et à braver les jours.
Mes amitiés de l'autre rive
Re: NOSTALGIE, TU M’ENIVRES… !
Zalhoud a écrit:kacem_loubay a écrit:
NOSTALGIE, TU M’ENIVRES… !
…Il m’arrive d’oxygéner mes visions
De réduire les folles étapes d’une avancée
Des lignes en aval juxtaposées en étagères
Je déduis les lettres non conformes
On croit qu’on est en voyage permanent
Que la nouvelle toile nous fait inviter
Que les couleurs sont prêtes à s’étendre
Et qu’il suffit de puiser la rosée du flux nerveux
De l’étaler à la suite des touches
Et puis tout va s’enchaîner librement…
Lourde est cette marche à l’aveuglette
Quand l’ébauche se fait gauche
Que la lumière refuse l’ombre
Et que l’ombre se détache nonchalante
Le cri reste dans son état virginal
Avant d’exploser en vagissements
La main s’accroche à l’encolure d’une échappée
Tout finit par dévaler l’escalier du temps
Emportant dans la crinière du crépuscule
Les derniers rayons d’un long rêve…
Silence, je ne fais que tourner
Escalader les monts d’une autre inspiration
L’enrober du prisme d’un rai en expansion
Déplacer le centre de gravité d’une lueur
Qui a l’instar de la lumière crue
Vient se suspendre sur une glace sans tain
Cadre d’une glace qui ne porte que le nom
Oui, je t’ai vue passer dans l’aire d’un regard
Simple démarche d’une fée sans baguette
Et puis juste le temps de t’appeler
D’accrocher les dernières teintes de ton visage
Tu t’envoles au bras du soir évanescent
Aussi sublime qu’un lever d’un jour d’été
Ou aussi enchanteresse qu’un crépuscule
Sur la page des dunes de mon grand désert…
kacem loubay
Dimanche 26 Mars 2006
Khénifra – Maroc
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Le poète de l’autre rive
:écrire:
Salut Kacem ami poète de l'autre rive
Merci pour ce très poétique
Merci pour cette belle et profonde nostalgie!
Merci pour cette sagesse d'un désert disert et non désertique!
Amitiés
Zalhoud
Bonjour Zalhoud
...Je te souhaite la bienvenue parmi nous
C'est dans le désert sans fin qu'on voit l'étendue
de notre vision. Ces milliers de paillettes qui
nous semblent des milliers de signaux qui nous
attirent vers la profondeur de ce monde mouvant.
Les dunes qui se renouvelles comme peuvent se
renouveler nos propres visions. La sagesse est
en chacun de nous, ce qui diffère c'est de ne pas
se pencher sur les autres et écouter la voix de la
vraie lumière.
Mes amitiés de l'autre rive
...Je te souhaite la bienvenue parmi nous
C'est dans le désert sans fin qu'on voit l'étendue
de notre vision. Ces milliers de paillettes qui
nous semblent des milliers de signaux qui nous
attirent vers la profondeur de ce monde mouvant.
Les dunes qui se renouvelles comme peuvent se
renouveler nos propres visions. La sagesse est
en chacun de nous, ce qui diffère c'est de ne pas
se pencher sur les autres et écouter la voix de la
vraie lumière.
Mes amitiés de l'autre rive
Re: NOSTALGIE, TU M’ENIVRES… !
oxygéner ses visions, prendre le large
c'est un voyage de vie....
Amitié poète de l'autre rive.
c'est un voyage de vie....
Amitié poète de l'autre rive.
Invité- Invité
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