ICI OU AILLEURS…
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ICI OU AILLEURS…
ICI OU AILLEURS…
A : S. FATIMA ZAHRA
Ma plume se met à danser
Mes doigts caressent le clavier
Suivent la mouvance de la musique
Des refrains de mots glanés
Les rimes sortent de leur écrin
Et semblent être sous hypnose
Ma muse lointaine est en transe
Elle s’emballe chaque fois
De son agilité féline elle se lance
Dans l’ondulation des flots
Je vis de nouveau dans l’ébriété
Entre le crissement des dentelles
Et la nudité de ce corps en exhibition
Corps d’airain, soleil crépusculaire
Statue d’airain, musc de l’envoûtement…
Des jours d’antan oubliés
Viennent se jeter dans les bras des flots
Les arbres, la lune, l’escadron des étoiles
Renvoient mille reflets
Eclats des échos répercutés
Par la main féerique de la divine nature
J’entends venir de loin, de très loin…
Le cortège envoûtant de toutes les rumeurs
Les longues veillées de la vie
Où deux êtres qui restent enlacés
Suivent avec fougue l’évolution des flammes
Dans l’âtre de la nuit
Bois brûlé, colonnes de feux féconds
Auréoles colorées à la ferveur de l’instant
Signe unique de l’intense complicité
La résine réchauffée crépite
À la mesure de l’afflux du sang
Dans nos veines dilatées
Et nous vivons ces moments
La main dans la main
Les yeux se mirent dans les yeux
Et l’ombre de nos corps rapprochés
Se projette dans le flou des murs visités
Nous vivons une fois de plus nos vies
Dans cette sublime félicité
Dehors, à l’écart, ailleurs…
La fureur du vent sur les toits
La pluie qui frappe à notre porte
Les éclairs qui illuminent nos étreintes
Nous sommes loin de tous ces caprices
L’hiver ne peut nous atteindre
Et puis c’est l’accalmie…
L’âtre perd de sa vitalité
C’était…je ne sais plus… !
L’horloge signe toujours son éminente présence
Elle me toise de son unique tic-tac monotone
Je succombe une fois de plus devant une photo
Accrochée auprès de ma veilleuse
Solitaire effigie au sourire figé
Je ne me souviens plus…
L’onde a emporté l’autre onde
Et ma source est de nouveau tarie…
Une main secoue mon arbre
Fait vaciller les feuilles de l’automne
Cette main frivole me remet sur les rails
Ma barque est toujours fixée
Aux amarres du quai déserté
Un autre sourire, une autre femme
Une amie du siècle passé…
Ou ma récente femme jalouse
Je ne sais plus… je ne peux oublier
Le couperet vient de descendre
Le rideau finit par tomber
On kidnappe de nouveau mes rêves
Je monte en titubant l’escalier du réveil
Mes mains ankylosées se suspendent à la rampe
De mon lit hanté
Et je marche dans le seuil d’un autre… jour
* Kacem loubay *
Mercredi 6 Novembre 2002
Khénifra/Maroc
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le poète de l’autre rive
A : S. FATIMA ZAHRA
Ma plume se met à danser
Mes doigts caressent le clavier
Suivent la mouvance de la musique
Des refrains de mots glanés
Les rimes sortent de leur écrin
Et semblent être sous hypnose
Ma muse lointaine est en transe
Elle s’emballe chaque fois
De son agilité féline elle se lance
Dans l’ondulation des flots
Je vis de nouveau dans l’ébriété
Entre le crissement des dentelles
Et la nudité de ce corps en exhibition
Corps d’airain, soleil crépusculaire
Statue d’airain, musc de l’envoûtement…
Des jours d’antan oubliés
Viennent se jeter dans les bras des flots
Les arbres, la lune, l’escadron des étoiles
Renvoient mille reflets
Eclats des échos répercutés
Par la main féerique de la divine nature
J’entends venir de loin, de très loin…
Le cortège envoûtant de toutes les rumeurs
Les longues veillées de la vie
Où deux êtres qui restent enlacés
Suivent avec fougue l’évolution des flammes
Dans l’âtre de la nuit
Bois brûlé, colonnes de feux féconds
Auréoles colorées à la ferveur de l’instant
Signe unique de l’intense complicité
La résine réchauffée crépite
À la mesure de l’afflux du sang
Dans nos veines dilatées
Et nous vivons ces moments
La main dans la main
Les yeux se mirent dans les yeux
Et l’ombre de nos corps rapprochés
Se projette dans le flou des murs visités
Nous vivons une fois de plus nos vies
Dans cette sublime félicité
Dehors, à l’écart, ailleurs…
La fureur du vent sur les toits
La pluie qui frappe à notre porte
Les éclairs qui illuminent nos étreintes
Nous sommes loin de tous ces caprices
L’hiver ne peut nous atteindre
Et puis c’est l’accalmie…
L’âtre perd de sa vitalité
C’était…je ne sais plus… !
L’horloge signe toujours son éminente présence
Elle me toise de son unique tic-tac monotone
Je succombe une fois de plus devant une photo
Accrochée auprès de ma veilleuse
Solitaire effigie au sourire figé
Je ne me souviens plus…
L’onde a emporté l’autre onde
Et ma source est de nouveau tarie…
Une main secoue mon arbre
Fait vaciller les feuilles de l’automne
Cette main frivole me remet sur les rails
Ma barque est toujours fixée
Aux amarres du quai déserté
Un autre sourire, une autre femme
Une amie du siècle passé…
Ou ma récente femme jalouse
Je ne sais plus… je ne peux oublier
Le couperet vient de descendre
Le rideau finit par tomber
On kidnappe de nouveau mes rêves
Je monte en titubant l’escalier du réveil
Mes mains ankylosées se suspendent à la rampe
De mon lit hanté
Et je marche dans le seuil d’un autre… jour
* Kacem loubay *
Mercredi 6 Novembre 2002
Khénifra/Maroc
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le poète de l’autre rive
Re: ICI OU AILLEURS…
la barque du temps par la mer des mots te prent en un voyage rimé loin au fond de toi même.
merci kacem pour tes partages.
merci kacem pour tes partages.
davidof- Nombre de messages : 2697
loisirs : pêche, voyage, music...
Date d'inscription : 21/05/2008
Re: ICI OU AILLEURS…
Bonjour Davidof
...Ici ou Ailleurs, qu'importe...!
En amont ou en aval... mes mots drainent
le convoi des jours. Nulle attente, quand les
heures se suivent et se font de plus en plus
éphémères. Je croise le fer de ma plume et
l'encre au lieu de se réveiller se frigorifie dans
sa tige. L'ombre ne cesse d'accentuer mes prises
d'élan et je me laisse emporter à la dérive. Ma
barque gît quelque part dans la dimension de
mes multiples errances. Juste une autre épitaphe
pour un poète maux/dits...
Mes amitiés de l'autre rive
...Ici ou Ailleurs, qu'importe...!
En amont ou en aval... mes mots drainent
le convoi des jours. Nulle attente, quand les
heures se suivent et se font de plus en plus
éphémères. Je croise le fer de ma plume et
l'encre au lieu de se réveiller se frigorifie dans
sa tige. L'ombre ne cesse d'accentuer mes prises
d'élan et je me laisse emporter à la dérive. Ma
barque gît quelque part dans la dimension de
mes multiples errances. Juste une autre épitaphe
pour un poète maux/dits...
Mes amitiés de l'autre rive
Re: ICI OU AILLEURS…
une écriture à part...d'une autre rive...
l'émotion y est fil conducteur...la détresse sans amertume,le bonheur à défaut d'une caresse devient parfois rêve, lui même source de création...et de partage
amicalement
l'émotion y est fil conducteur...la détresse sans amertume,le bonheur à défaut d'une caresse devient parfois rêve, lui même source de création...et de partage
amicalement
rychar- Nombre de messages : 5906
loisirs : écriture, vélo,musique,
Humeur : rêveur
Date d'inscription : 17/03/2010
Re: ICI OU AILLEURS…
Les muses hantent le rêve tout en inspirant le rêveur: un super résultat au réveil.
Mes amitiés Kacem.
Mes amitiés Kacem.
rayane- Nombre de messages : 1418
Date d'inscription : 23/09/2008
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