J’ai jamais osé te toucher…

Allongée là,
dans le jardin de mon enfance.

Offerte, répandue,
presque nue,
endormie à jamais.

J’imaginais sous la peau
pierre
de tes paupières,
ton regard me brûler,
mon premier désir
qui grandissait

et je sentais

par dessus mon épaule
le souffle jaloux du sculpteur
qui t’avait figée là
pour l’éternité.

comme c,est jolie cette première impression
ou le feu est mis avant d'être allémé ! :D

Jeaf a écrit:Allongée là,
dans le jardin de mon enfance.

Offerte, répandue,
presque nue,
endormie à jamais.

J’imaginais sous la peau
pierre
de tes paupières,
ton regard me brûler,
mon premier désir
qui grandissait

et je sentais

par dessus mon épaule
le souffle jaloux du sculpteur
qui t’avait figée là
pour l’éternité.

un texte digne du poete,c'est beau a relire

amicalement,mohamed

Ah Jaef,
il n'y a pas que le scupteur jaloux.
Moi, je le suis aussi, de ne pas avoir écrit ce
magnifique poème.
BRAVO!

Yefi

on aimerait se promener avec toi dans ce jardin de l'enfance ...
très joli poème !

parfois une statue de marbre est bien moins froide que le regard de celle ou celui qui ne nous voit pas

ton poème est superbe et plein de trouvailles;..
sur ta peau
pierre
... là je suis bluffée !

poème qui ne laisse pas de marbre !

Jeaf a écrit:Allongée là,
dans le jardin de mon enfance.

Offerte, répandue,
presque nue,
endormie à jamais.

J’imaginais sous la peau
pierre
de tes paupières,
ton regard me brûler,
mon premier désir
qui grandissait

et je sentais

par dessus mon épaule
le souffle jaloux du sculpteur
qui t’avait figée là
pour l’éternité.

Pudeur ou bien pure admiration?
Caresses données par ton regard,
Pour une beauté enfantée de l'art,
Le rêve se donne comme tentation.

Bonjour chez toi Jeaf.