le bout de la nuit

le bout de la nuit
se pose dans mes yeux
l'oiseau élu me fuit
vers d'autres cieux !

je m'écroule en souffrance
tout serment est inutile
le dialogue des sourds
m'incite à favoriser le silence

je lâche les rêves pour les soucis
y a plus de phare ni éclaircis
de moi jaillissent les ténèbres
immense odeur des funèbres!

il quitte telle une voile
navigue loin de mes lèvres
les larmes déploient leur toile
le vide s'étale seul maitre !

la tristesse se répand sur le jour.
les souhaits s'enclavent
les chants se buttent sur les murs
et se cassent sur les entraves

je m'écroule en souffrance
tout serment est inutile
le dialogue des sourds
m'incite à favoriser le silence

ça me laisse sans voix!

un poème où pointe le désenchantement...
tu sais si bien écrire la mélancolie....
mais du silence émerge le bruissement d'unprochain amour...
amicalement

trop triste ma chérie. mais tu sais, tu écris si bien la tristesse! COMME A DIT RICHARD