Violence

Le sang coule de ma mémoire
En cristaux de silicium
Et j'erre toujours dans le noir
A chercher le continuum

Toute la laideur étalée
Et sans aucun sens commun
Des vautours pixelisés
Pour des rêves sans lendemain

J'étouffe pris dans ce carcan
Dans cette gangue de glace
Noyé par ces litres de sang
L'humanité me dépasse

Et je n'oublierai jamais
Ce que j'ai pu lire ou voir
Tout au fond de moi je sais
Que ce n'est que mon miroir

Que mon âme s'est dévastée
A chercher toujours plus bas
A vouloir tout explorer
Tout les plus hideux mantras

J'étouffe pris dans ce carcan
Dans cette gangue de glace
Noyé par ces litres de sang
L'humanité me dépasse

Une lame saigne mes souvenirs
Une bande-son d'agonie
Le meilleur est-il le pire
Ou bien sommes-nous maudits

Arriverais-je à sortir
De ce trou noir comme l'enfer
Arriverais-je à sourire
Comme pris par des chaînes de fer

je partage ton questionnement.

bibi 2010

j'aime ce poème il me renvoi à mes pensées.

les douleur ou les souffrances en ces phrases qui reviennent montrent à quel point on voudrait vraiment aller le plus loin possible pour découvrir que la vie est parfois si absurde.......

le tourbillon des questions peut aspirer la pensée de l'être et le noyer dans le noir.!
les réponses boudeuses c'est ce qu'il y a de pire dans notre existence.