silence

page blanche
rien ne se couche
les mots arrivent
aux bordures de la plume
souvent la pensée se noie,
se dilue et hésite
le blanc, si fécond
semble prendre osmose.
je ressens, comme une errance,
qui s'écrit en moi
Je me sens étrangere
devant les mots
qui se renvoient le silence
au coeur de la page,
le silence crie sa présence
une ombre tressaille
les mots fantômes
se muent en cauchemars
je me heurte au vide
sourd-néant-feu-
trace de brouillard se dissipe
en doutes sur la muse

l'angoisse de tout poète ou poète en herbe...
lorsque le doute broie belle inspiration...
amicalement

ce n'est qu'un trou noir de passage. en plus même devant le silence de la page tu écris si fort

tout ce flot est page blanche? elle t'inspire pas mal quand même cette page blanche.

miss Béa a écrit:Bonsoir Rita-kazem,

J'aime ce poème.
Le silence de la page blanche est comme l'encre muette de la plume : le néant de l'inspiration pour le poète.

Bisou.

Béa

j'aime écrire et parfois je n'y arrive pas .
MERCI béa de ton passage.

rychar a écrit:l'angoisse de tout poète ou poète en herbe...
lorsque le doute broie belle inspiration...

bien dit! j'aime te lire richard.

sherazed a écrit:ce n'est qu'un trou noir de passage. en plus même devant le silence de la page tu écris si fort

trou noir oui, pas facile a remplir.

cristopher-cris a écrit:tout ce flot est page blanche? elle t'inspire pas mal quand même cette page blanche.

merci pour l'encouragement...