La faim suit la logique

Eveillé, je ne rampe qu'aveugle

Martin, il sort de moi un aigle



Je touche les corps des maigres

ils tombent cendre

ils sortent vers elle, le tronc d'ombre

ombre, terre chaude, urine



Abnorme sort de nos volants

abnorme je conduit vers fernée

de mes testicules sorte,

une farine écumée



vous vous jetez, dans la bouteille

il n'y a plus de farine, et on a faim

on tient longtemps

payés des grains



Rampez, tenez debout comme un fâché

faché de n'avoir eu son rein touché

au début du loge des demoiselles,

qui n'ont jamais, rêvé un fermier



Mon sombre rein est cuit fertile pour madame

Ma chaussette était brulée,

et l'escort rentre tard du bar



Lorsque tout le monde s'accroche

on avu notre esclavage haussé



Les nuages supposent:

As-tu vus le ciel émerveillé par des chiens?

Et leurs mettait des calsons de soie fins?



As-tu couru voir une peau,

jetée par vomis des furieux?



As-tu obligé les canards,

à faire des rollades dans l'air?



Pont:

J'ai peut être sauvé un chien de noyer

Mais, je n'ai pas souhaité qu'il pase me faire des regrêts.



As tu coulé, sans être blessé?



As-tu mordu, le train de la cité?



As-tu noyé des abeilles aux cervelles des affamés?



As-tu couru.. nu.. hirsute

ou t'a mis manucure, ou tu as fêté des tatous?



Minable:

Je perds, je sors

t'attendre dehors

je fait des fiches pour signer mon désespoir

As-tu vu mon chapeau, se jeter dans le couloir

se sécher, se ré-habiller d'un manteau, chaud

sans se regarder,

se mécontait,

d'oublier les souvenirs,

de n'avoir été,

qu'un bout de papier,

jeté

un mouchoir..