Rêverie devant la télévision

Tu es las de ce siècle
Qu’as-tu fait de tes jours ?
Qu’as-tu fait de tes nuits ?
Qu’as-tu fait de ta vie ?
Dis, qu’en as-tu fait ?
Tu manges, tu bois, tu dors
Tu trimes, tu attends, tu pleures
Et tu regardes la télévision
Qui voile tes horizons
Chaque soir, tu prends ta dose
De cette drogue forte et douce
Le luxe de la publicité
Le sourire de la speakerine
Le mélodrame des télés feuilletons
La magie des images
Le jus des mots
Te rendent sage
Et te font oublier
Pour un instant
Ta pauvreté, tes soucis
Tes problèmes, tes insomnies
Ta mort quotidienne
Un instant
Un instant seulement
Est suffisant
Pour le lavage du cerveau
Te voilà robot !
Et tu oublies tout
Ta lutte, ton refus
Ta colère, tes rêves
Te voilà doux comme un agneau
Prêt à suivre le troupeau
Vers l’abattoir invisible
Et bouche bée, émerveillé
Tu regardes la télévision
Le télé journal : moment primordial
On te bourre de nouvelles mondiales
On te montre les «horreurs » de l’humanité
Et « tout » ce qui arrive dans les autres cités
Et ce qui se passe chez toi ?
Dans les usines, dans les champs, dans les ports
Dans les prisons, dans les rues, dans les maisons ?
Chut !!
Il ne faut pas réveiller le chat qui dort !
Satisfait, tu te dis :
Dieu merci
Ici, on n’agonise pas de famine
Ici, on ne souffre pas de racisme
Ici, on n’est pas victime du cyclone
Ici, les bombes Made in U.S.A
Ne nous tombent pas sur la tête
Ici, on ne craint pas une guerre fratricide
Ici, il ne se passe rien
Ici, tout va bien.
Et, rassuré de ton sort
Tu t’en dors.
Loin de ton trou
La rosée embrasse les fleurs
Les oiseaux chantent la beauté
Et chérissent le soleil et la paix
Des hommes meurent chaque jour
Pour la liberté
Pour l’amour
Pour la vie
Penses-y !
Casse ta télévision
Mange tes livres
Vomis ta peur
Libère ton corps
Ouvre ta fenêtre
Jette ta vie dehors
Et sors !
Déploie tes ailes
Et vole !
Efface le gouffre et l’abîme
Danse enfin sur la cime
Dessine un arc-en-ciel
Deviens une goutte de miel
Dans la bouche du « Pluriel »
Et épouse la vie !

une rage contre le monde cruel qui déferle sur nous par les médias, par la presse par ce qu'on voit tout les jours autour de nous.

anonymas a écrit:une rage contre le monde cruel qui déferle sur nous par les médias, par la presse par ce qu'on voit tout les jours autour de nous.

Merci pour la lecture pertinente,mon cher!

pour que glisse la joie de vie dans notre monde
comme la lumière sur une aile poudrée
faut que la justice inonde
les cœurs et que la tolérance soit seule marée

Bien à toi
Mostafa

À NOS « Z’AMOURS »

Aux jeux de la télévision,
Pour qui veut gagner des millions,
À la marche faire attention,
Des questions être le champion,
Je préfère mes deux « z’amours » :
La scène au rideau de velours,
Et une muse
Qui point ne ruse,
Mais qui s’amuse
Avec moi sans
Argent !

La télé du fou de kéno,
Grande course, tiercé, loto,
Futur millionnaire en euros,
En quête du bon numéro,
Non ! Je préfère à ces « z’amours » :
La scène au rideau de velours,
Et une muse
Qui point ne ruse,
Mais qui s’amuse
Avec moi sans
Argent !

De cela, moi, j’en dis « motus »
Au faible maillon qui, en plus
Mange des Burger Quiz. Jésus !
Les pyramides d’euros l’use !
Qu’il joue avec nos deux « z’amours » :

La scène au rideau de velours,
Et une muse
Qui point ne ruse,
Mais qui s’amuse
Avec lui sans
Argent !

Pour la carte au trésor, tant pis !
De l’île qui les tente, fi !
Et des stars aux académies
Rebondies pour un loft story !
Vive la scène et nos « z’amours » :
La rampe, les mots, le velours !
Vive la muse
Qui point ne ruse,
Mais qui s’amuse
Avec nous sans
Argent !

(Gepetto paroles et musique)

KAMEL a écrit:pour que glisse la joie de vie dans notre monde
comme la lumière sur une aile poudrée
faut que la justice inonde
les cœurs et que la tolérance soit seule marée

Bien dit,mon cher!Merci pour ce joli commentaire!

gepetto a écrit:Bien à toi
Mostafa

À NOS « Z’AMOURS »

Aux jeux de la télévision,
Pour qui veut gagner des millions,
À la marche faire attention,
Des questions être le champion,
Je préfère mes deux « z’amours » :
La scène au rideau de velours,
Et une muse
Qui point ne ruse,
Mais qui s’amuse
Avec moi sans
Argent !

La télé du fou de kéno,
Grande course, tiercé, loto,
Futur millionnaire en euros,
En quête du bon numéro,
Non ! Je préfère à ces « z’amours » :
La scène au rideau de velours,
Et une muse
Qui point ne ruse,
Mais qui s’amuse
Avec moi sans
Argent !

De cela, moi, j’en dis « motus »
Au faible maillon qui, en plus
Mange des Burger Quiz. Jésus !
Les pyramides d’euros l’use !
Qu’il joue avec nos deux « z’amours » :

La scène au rideau de velours,
Et une muse
Qui point ne ruse,
Mais qui s’amuse
Avec lui sans
Argent !

Pour la carte au trésor, tant pis !
De l’île qui les tente, fi !
Et des stars aux académies
Rebondies pour un loft story !
Vive la scène et nos « z’amours » :
La rampe, les mots, le velours !
Vive la muse
Qui point ne ruse,
Mais qui s’amuse
Avec nous sans
Argent !

(Gepetto paroles et musique)

Toutes les émissions de jeux que diffusent les chaînes françaises sont là,bravo!
J'avoue ne pas connaître quelques-unes.
Mille mercis pour ce poème joliment écrit,agréable à lire,empreint d'un humour raffiné!Je suis vraiment honoré par cette dédicace et je t'en remercie du fond du cœur.
Amitiés!

espères enfants!
demain !
et puis demain encore!
et puis toujours demain!
croyons dans l'avenir!
V.Hugo

j'aime votre écrit.bonne journée.

sandrine jillou a écrit:espères enfants!
demain !
et puis demain encore!
et puis toujours demain!
croyons dans l'avenir!
V.Hugo

j'aime votre écrit.bonne journée.

Merci pour ces vers sublimes!