C'était un vendredi.
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C'était un vendredi.
C’était un vendredi, octobre se dorait
De bien tendres couleurs, jaune d’or, rouge et ambre
Et sur l’eau du canal, fine s’évaporait
Une brume annonçant cet humide novembre.
Il avait apporté du pain pour les oiseaux
Tout en me racontant ses souvenirs d’enfance
Les grands arbres n’étaient en ces temps qu’arbrisseaux
et terrain pour ses jeux loin de la dépendance.
Autrefois un garçon à tous obéissait:
Curé, maîtres parents, en levant sa casquette
Pour offrir son bonjour à celui qui passait
Et si on le grondait, devait baisser la tête.
Tout en les racontant naissait la certitude
Que nos vieux souvenirs avaient un fond commun
Franchement étonnés de leur similitude
Tant ce qui nous liait devenait opportun
Il inventa un mot pour remplacer je t’aime
Rendant sa pureté au terme galvaudé
Et je l’ai retenu depuis c’est notre emblème
Cet aveu si secret plus jamais démodé.
J’adore quand il dit : mon amour je t’extrême
De bien tendres couleurs, jaune d’or, rouge et ambre
Et sur l’eau du canal, fine s’évaporait
Une brume annonçant cet humide novembre.
Il avait apporté du pain pour les oiseaux
Tout en me racontant ses souvenirs d’enfance
Les grands arbres n’étaient en ces temps qu’arbrisseaux
et terrain pour ses jeux loin de la dépendance.
Autrefois un garçon à tous obéissait:
Curé, maîtres parents, en levant sa casquette
Pour offrir son bonjour à celui qui passait
Et si on le grondait, devait baisser la tête.
Tout en les racontant naissait la certitude
Que nos vieux souvenirs avaient un fond commun
Franchement étonnés de leur similitude
Tant ce qui nous liait devenait opportun
Il inventa un mot pour remplacer je t’aime
Rendant sa pureté au terme galvaudé
Et je l’ai retenu depuis c’est notre emblème
Cet aveu si secret plus jamais démodé.
J’adore quand il dit : mon amour je t’extrême
TITEFEE- Nombre de messages : 1437
loisirs : poésies, ballades
Humeur : rêveuse
Date d'inscription : 17/02/2008
Re: C'était un vendredi.
des souvenirs du passé qui unissent pour le futur.TITEFEE a écrit:C’était un vendredi, octobre se dorait
De bien tendres couleurs, jaune d’or, rouge et ambre
Et sur l’eau du canal, fine s’évaporait
Une brume annonçant cet humide novembre.
Il avait apporté du pain pour les oiseaux
Tout en me racontant ses souvenirs d’enfance
Les grands arbres n’étaient en ces temps qu’arbrisseaux
et terrain pour ses jeux loin de la dépendance.
Autrefois un garçon à tous obéissait:
Curé, maîtres parents, en levant sa casquette
Pour offrir son bonjour à celui qui passait
Et si on le grondait, devait baisser la tête.
Tout en les racontant naissait la certitude
Que nos vieux souvenirs avaient un fond commun
Franchement étonnés de leur similitude
Tant ce qui nous liait devenait opportun
Il inventa un mot pour remplacer je t’aime
Rendant sa pureté au terme galvaudé
Et je l’ai retenu depuis c’est notre emblème
Cet aveu si secret plus jamais démodé.
J’adore quand il dit : mon amour je t’extrême
et les images si belles écrites comme si elles sont peintes
:vase: j'ai aimé ma lecture tite fée
marwa- Nombre de messages : 445
Date d'inscription : 07/05/2010
Re: C'était un vendredi.
un poème tendre d'unegrande douceur
merci du partage
amitiés
benino
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benino
Invité- Invité
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