Je suis né ici

Dans le chant des guitares
Moi j'ai trouvé ma vie
Page à page, pas trop tard
Pas le temps pour l'oubli

C'est dans vos yeux qui brillent
Juste devant la scène
Comme dans ceux d'une fille
Au milieu de l'arène

Je suis né dans vos cris
Et sous tous vos bravos
Quitte à rêver ma vie
Pour garder le flambeau

J'ai eu beau faire des choix
Essayer de changer
Y'avait toujours vos voix
Là pour me rapeller

Les routes que j'ai pu prendre
M'ont toutes menées là
A ces âmes qui m'attendent
A ce tremplin de bois

Je suis né dans vos cris
Et sous tous vos bravos
Quitte à rêver ma vie
Pour garder le flambeau

Et vient le moment de partir
Encore un dernier blues
Et glaner un dernier sourire
Bien planqué dans l'ombre jalouse

Serez-vous là encore
Dans un an ou un mois
Le prochain corps à corps
Pour la prochaine fois

A quand le point final
Et le dernier concert
A quand une vie banale
A quand.... jamais j'espère!!!

Je suis né dans vos cris
Et sous tous vos bravos
Quitte à rêver ma vie
Pour garder le flambeau

Un brin mégalo peut-être non?

Bonsoir Prince de dité

...Du moment que tu es né ici, alors ta place
t'attend, tes amis sont là et tes mots qui
mettent en relief le mouvement d'un archet
qui accorde ses notes pour nous faire partager
et ses notes de musique et ses voyages dans
la peinture des strophes...
Tu es né ici et tes écrits démontrent la richesse
de tes oscillations qui resteront à nos côtés.

Mes amitiés de l'autre rive

bel accord que ce corps accord avec le public...l'échange
est une saine addiction...et que chauffent les coeurs et les planches!
amicalement

... dans nos cris et nos bravos ! je t'encourage à ne pas nous quitter ; bien à toi, kim

Merci pour les coms. C'était voulu comme étant un remerciement pour le public présent lors des concerts et représentations de théâtre que j'ai pu faire depuis l'enfance. C'est vraiment impressionnant parfois tout le soutien et l'amour qu'on peut recevoir d'un public sur scène. Il porte littéralement le chanteur ou les comédiens, et le silence et l'attention que l'on peut percevoir parfois encourage ce(s) dernier(s) à faire toujours mieux.

De plus, la scène est une drogue, une fois qu'on y a goûté une fois, on ne peut plus s'en passer. Je fais peu de concerts, deux ou trois par an, mais je ne pourrai jamais me passer de cette expérience brûlante.

Je suis homme homme de théâtre aussi.J'étais comédien et je suis metteur en scène maintenant.Je comprends parfaitement ce que tu peux ressentir sur scène,cet espace magique et féerique!
J'ai aimé ton poème,l'artiste,merci!

Merci mostafa. Je me tâte pour reprendre le théâtre ces temps-ci, mais j'ai envie de le faire sous une forme différente. Après laquelle... collages de différents textes? Interventions? One-shot?..... il y en a tant. En tout cas, je ne veux plus du théâtre "classique". Trop ancien, sans vouloir rejouer la lutte des Anciens et des Modernes ni la bataille d'Hernani.

À cour ou à jardin, le ventre a peur ! Immense
Déluge de passions , de doutes et d'émois !
Trois coups de brigadier et le rêve commence...
Moi, je le souffle aussi sur trois planches de bois !

Merci, cher comédien je le dis tout de go,
Mon alter ego

Prince de dité a écrit:Merci mostafa. Je me tâte pour reprendre le théâtre ces temps-ci, mais j'ai envie de le faire sous une forme différente. Après laquelle... collages de différents textes? Interventions? One-shot?..... il y en a tant. En tout cas, je ne veux plus du théâtre "classique". Trop ancien, sans vouloir rejouer la lutte des Anciens et des Modernes ni la bataille d'Hernani.

Je suis heureux pour toi et je voudrais aussi remonter sur scène,hélas;je n'ai plus la force d'antan!Je me contente à présent de la mise en scène.Je travaille avec une compagnie professionnelle.Nous pratiquons un théâtre moderne en langue amazighe(le berbère parlé dans ma région du sud marocain).Nous en sommes à notre troisième spectacle.Le premier était la célèbre pièce"En attendant Godot"que nous avons adaptée et traduite en Amazighe pour la première fois dans l'histoire.
Bonne chance pour tes prochains spectacles!

Le délire d'amour de la foule qui applaudit et puis l'instant où l'on démaquille son visage et son coeur et l'on rentre à l'hotel : seule , la tête encore étourdie par les bravos.

C'est plutôt le don de soi, le don vrai, sans fard (mis à part celui du maquillage) et le plaisir ressenti dans le noir de lza salle, l'écoute qui restent présents, une fois le rideau tombé, pas les bravos...

Les bravos ne s'éteignent jamais, ils résonnent dans la tête bien après des années.

Oui mais il faut y retourner souvent, et voir si ça marche toujours. Il y a toujours un doute, est-ce que les nouvelles chansons vont plaire, est-ce que j'ai au fond toujours envie d'y aller..

Et les bravos résonnent aussi dans la tête Gepetto, quelquefois heureusement qu'ils sont là d'ailleurs.