Le petit jardin
3 participants
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Le petit jardin
Poème pour rendre à la langue
Sa robe informelle
La grâce de nous appartenir
Pour nous faire revenir
Sur le corps des syllabes
La voix qui éveille en nous
Le verbe
L’objectivité
Et la lumière qui défile sans fin
Visite Jénine,
Les larmes posées
sur le seuil d’une maison vide.
Prompts à l’exil, les survivants du visible
Se réveillent au pied des phares hospitaliers.
Attente-réconciliation et calme-absence.
Les robinets de l’or noir sont taris.
Espace occupé, terrain glissant,
cohésion, honnêteté, impasse.
Le dialogue s’amorce.
Pris sur le vif du sujet :
Victimes, belligérants
Et conscience tranquille.
Il n’est pourtant plus question
de lire dans le blanc des yeux,
Le rouge de la clandestinité.
Quand les poètes auront les montagnes
pour chevet,
La lumière sera celle de la liberté.
Reprends les tiens visiteur,
Pour que leur vie ne termine pas
noyée au fond des océans.
La continuité ne tient pas au superficiel.
Une seconde vie et une sagesse
pour penser
L’impérialisme éphémère.
Assassins d’indiens, trompeurs d’images,
Les pierres continuent de voler.
C’est dans ton sommeil, visiteur,
Que les ombres mortes ressusciteront
Pour t’interroger.
Ils n’ont plus rien perdre, la nuit tombée,
ils surveillent nos maisons.
Au matin, il ne restera qu’un vent de souvenir.
Pesanteur sous la pluie,
la ville s’assainit, peu à peu, sous les flots.
Sa robe informelle
La grâce de nous appartenir
Pour nous faire revenir
Sur le corps des syllabes
La voix qui éveille en nous
Le verbe
L’objectivité
Et la lumière qui défile sans fin
Visite Jénine,
Les larmes posées
sur le seuil d’une maison vide.
Prompts à l’exil, les survivants du visible
Se réveillent au pied des phares hospitaliers.
Attente-réconciliation et calme-absence.
Les robinets de l’or noir sont taris.
Espace occupé, terrain glissant,
cohésion, honnêteté, impasse.
Le dialogue s’amorce.
Pris sur le vif du sujet :
Victimes, belligérants
Et conscience tranquille.
Il n’est pourtant plus question
de lire dans le blanc des yeux,
Le rouge de la clandestinité.
Quand les poètes auront les montagnes
pour chevet,
La lumière sera celle de la liberté.
Reprends les tiens visiteur,
Pour que leur vie ne termine pas
noyée au fond des océans.
La continuité ne tient pas au superficiel.
Une seconde vie et une sagesse
pour penser
L’impérialisme éphémère.
Assassins d’indiens, trompeurs d’images,
Les pierres continuent de voler.
C’est dans ton sommeil, visiteur,
Que les ombres mortes ressusciteront
Pour t’interroger.
Ils n’ont plus rien perdre, la nuit tombée,
ils surveillent nos maisons.
Au matin, il ne restera qu’un vent de souvenir.
Pesanteur sous la pluie,
la ville s’assainit, peu à peu, sous les flots.
Invité- Invité
Re: Le petit jardin
poème puissant, j'ai lu chaque vers et bien sur,j'ai aimé.
merci à toi
:orage:
cristopher-cris- Nombre de messages : 2748
loisirs : lecture, voyage
Date d'inscription : 18/07/2008
Re: Le petit jardin
Bonsoir chère poétesse,
Merci pour cette plume forte,
sous les doigts courageux
qui n'hésitent pas à poquer
les verbes au champs épineux...!!!
J'aime l'approche de ton oeil vigilant
aux semeurs de tyrannie;
Même si ce coup de poing ne fait qu'éclabousser
une vaguelette dans l'océan.
Avec toutes mes amitiés.
BTT
Merci pour cette plume forte,
sous les doigts courageux
qui n'hésitent pas à poquer
les verbes au champs épineux...!!!
J'aime l'approche de ton oeil vigilant
aux semeurs de tyrannie;
Même si ce coup de poing ne fait qu'éclabousser
une vaguelette dans l'océan.
Avec toutes mes amitiés.
BTT
BIR TAM TAM- Nombre de messages : 1366
Date d'inscription : 21/02/2010
Re: Le petit jardin
Il n’est pourtant plus question
de lire dans le blanc des yeux,
Le rouge de la clandestinité.
Quand les poètes auront les montagnes
pour chevet,
La lumière sera celle de la liberté
j'aime ce cri de coeur engagé
de lire dans le blanc des yeux,
Le rouge de la clandestinité.
Quand les poètes auront les montagnes
pour chevet,
La lumière sera celle de la liberté
j'aime ce cri de coeur engagé
Invité- Invité
Re: Le petit jardin
des vers forts pour exprimer une colère légitime contre tout ce qui fait mal aux hommes!
J'ai beaucoup aimé ces vers:
Quand les poètes auront les montagnes
pour chevet,
La lumière sera celle de la liberté.
et chapeau bas!
J'ai beaucoup aimé ces vers:
Quand les poètes auront les montagnes
pour chevet,
La lumière sera celle de la liberté.
et chapeau bas!
Mostafa- Nombre de messages : 983
loisirs : Théâtre,Lecture,poésie,voyages
Humeur : cela dépend du temps!
Date d'inscription : 06/08/2010
Re: Le petit jardin
BIR TAM TAM a écrit:Bonsoir chère poétesse,
Merci pour cette plume forte,
sous les doigts courageux
qui n'hésitent pas à poquer
les verbes au champs épineux...!!!
J'aime l'approche de ton oeil vigilant
aux semeurs de tyrannie;
Même si ce coup de poing ne fait qu'éclabousser
une vaguelette dans l'océan.
Avec toutes mes amitiés.
Je ne suis qu'un brin devant l'immensité
J’attends la fraicheur du matin
et le cessez-le-feu.
J’attends les hommes
et leur amour parfait.
Les corps vivants mourront
peut-être en paix.
Ni balles
ni larmes
seulement des adieux.
Un chemin qui se rompt
pour rejoindre une aube nouvelle.
Mes amitiés Bir Tam Tam
BTT
Invité- Invité
Re: Le petit jardin
anonymas a écrit:Il n’est pourtant plus question
de lire dans le blanc des yeux,
Le rouge de la clandestinité.
Quand les poètes auront les montagnes
pour chevet,
La lumière sera celle de la liberté
j'aime ce cri de coeur engagé
Des nuits traversent
les songes qui volent la rosée
pour entendre le désert.
Les démons à la barre
plaident pour que demain
soit de pluie de raison.
Merci pour votre lecture. Amicalement.
Invité- Invité
Re: Le petit jardin
Mostafa a écrit:des vers forts pour exprimer une colère légitime contre tout ce qui fait mal aux hommes!
J'ai beaucoup aimé ces vers:
Quand les poètes auront les montagnes
pour chevet,
La lumière sera celle de la liberté.
et chapeau bas!
Je relis les poètes
et je vois en eux un humanisme effroyable
qui décrit toutes les nudités de l’humanité.
Ils maintiennent mes divagations
au stage de l’application
et je vois l’être qui ne cesse de marcher.
Celui qui vivant est la mort sur paroles.
J’ai rencontré des troupes au hasard des rues
et j’ai arrêté mon temps.
Suspendu aux horloges, j’écoute et je m’enterre
encore plus loin que mes croyances.
Nomade dans l’âme, j’ai traversé toutes les morts.
Merci à vous Mostafa pour votre lecture et votre belle sensibilité.
Amitiés.
Invité- Invité
Re: Le petit jardin
J'ai relis ce beau poème
et j'ai les larmes qui coulent sur
l'absence de la poétesse!
Au plaisir de te lire un jour Jamila...!
et j'ai les larmes qui coulent sur
l'absence de la poétesse!
Au plaisir de te lire un jour Jamila...!
BIR TAM TAM- Nombre de messages : 1366
Date d'inscription : 21/02/2010
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