Quand tu as bu mes pleurs,

Quand tu as bu mes pleurs, dans le coin de ma bouche
Et offert ta tendresse à l’heure de l’accueil,
J’ai retrouvé soudain la jeunesse en ta couche

Car avec toi enfin j’ai su ce qu’est l’amour.

Je mes souviens encor de notre premier jour
Tant en ce matin bleu, nos deux persiennes closes
J’ai bien cru respirer le parfum de tes roses

En vivant dans tes bras le plus beau des câlins

J’ai connu depuis lors des aurores satins
Où ton corps se glissait, près de moi sommeillante,
Pour m’offrir un baiser me rendant si ardente

Je n’oublierai jamais cet automne magique

Où nous avons gommé notre peur du tragique
De tout ce temps enfui sans avoir le bonheur
D’accueillir un espoir faisant battre le cœur.

Éveillés, innocents dans cet espace doux

Nous existions enfin, en ne pensant qu’à nous,
Ébahis par ce jour bleuissant les carreaux
Et de nos deux corps vieillis, que l’on trouvait si beaux .

Regarde, dans mes yeux persiste le désir,

Demain on s’offrira, sans même réfléchir
Et sans faire l’amour, des élans de tendresse
Quand le terme viendra avec sa maladresse.

Chapeau !

Il serait cependant dommage
Pour la beauté de cet hommage
Que cet alexandrin conservât treize pieds !

"Et de nos deux corps vieillis, que l’on trouvait si beaux."

un poème d'amour vraiment joli
j'ai beaucoup aimé se moment de lecture
Amicalement [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

magnifique poème

merci du partage j'aime

amicalement
benino

gepetto a écrit:Chapeau !

Il serait cependant dommage
Pour la beauté de cet hommage
Que cet alexandrin conservât treize pieds !

"Et de nos deux corps vieillis, que l’on trouvait si beaux."

Merci l'ami à toi qui veille si fidèlement sur mes écrits et à qui je dois mes progrès depuis que je tente d'écrire.

Depuis ta remarque, j'ai remanié plusieurs fois le poème pour traquer les hiatus et les mots en trop et tu en as bien remarqué un... voici donc le poème qui est sorti à présent après que je me sois grattée la tête plusieurs fois.

Quand tu as bu mes pleurs, dans le coin de ma bouche
Et offert ta tendresse à l’heure de l’accueil,
J’ai retrouvé soudain la jeunesse en ta couche

Car enfin avec toi j’ai su ce qu’est l’amour.

Je me souviens encor de notre premier jour
Quand au petit matin, nos deux persiennes closes
J’ai bien cru respirer le parfum de tes roses

En vivant dans tes bras le plus beau des câlins

J’ai connu depuis lors des aurores satins
Où ton corps se glissait, près de moi sommeillante,
Pour m’offrir un baiser me rendant si ardente

Je n’oublierai jamais cet automne magique

Où nous avons gommé notre peur du tragique
De tout ce temps enfui sans avoir le bonheur
D’accueillir un espoir faisant battre le cœur.

Eveillés, innocents dans cet espace doux

Nous existions enfin, pour ne penser qu’à nous,
Ebahis par ce jour bleuissant les carreaux
Et de nos corps vieillis, que l’on trouvait si beaux.


Regarde, dans mes yeux persiste le désir.

Demain on s’offrira, sans même réfléchir
Et sans faire l’amour, des élans de tendresse
Quand le terme viendra avec sa maladresse.

Vous êtes tous des amours et vos commentaires vont droit à mon coeur..

Pour notre ami qui m'a souvent guidé dans la forêt parfois inextricable des règles du classique, je vais lui faire cadeau d'un hiatus que je n'avais pas vu tant il crevait les yeux en étant déjà dans le titre... c'est tu as....*

Alors voilà ma petite correction .. mais je peux encore me tromper...Il est 3.52 du matin, et je devrais aller vite me recoucher

Lorsque buvant mes pleurs, au rouge de ma bouche
Tu m'offris ta tendresse à l’heure de l’accueil,
J’ai retrouvé soudain la jeunesse en ta couche

Cependant la poèsie libre est belle aussi et il n'existe pas d'art mineur, mais seulement plusieurs façons d'exprimer notre petite musique intérieure... Des textes en prose peuvent m'émouvoir autant si ce n'est plus que des textes dont le style est impeccable mais vide d'émotion ( surtout lorsque l'on doit prendre avec soi un dictionnaire pour chercher les mots dits "savants".. )

L'important dans la poésie c'est de dire le cœur, ses humeurs, son humour, ses douleurs, sans froideur
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] bien à toi titfée.

... l'écrire ce poème tant il reflète un bout de mon histoire .. merci de ce merveilleux passage ! hé ! tu sais pas quoi Titefée, je me l'accapare pour me le réciter... comme ça par plaisir ! ! [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] kim

belle fée, je reviens te relire avec plaisir.

De beaux alexandrins qui laissent merveilleusement passer l'émotion...et la musique !