Bon sang, mais je n'ai que dix-huit ans !

Je suis là qui regarde mais pas une seule parole
Ne sort de mes lèvres et si peux encore voir
Près de mon lit mon vieil ours râpé je m’envole
Par la pensée, irréelle, légère dans le sombre soir

J’ai pour m’évader un rêve qui me console
De rester ainsi étendue, silencieuse dans le noir
J’ai mal, lorsqu’une main simplement me frôle
Et que l’on me retourne sans même me voir

Si vous saviez comme sont beaux tous mes rêves
Lorsque par la pensée je me vois qui enfin me lève
Et parcours tous les sentiers qu’ont vus mes yeux !

J’étais il y a si peu de temps une jeune-fille et vite
J’ai goûté aux doux transports de l’amour mais j’évite
À présent de penser à ce que me réservent les cieux

Mon corps m’a trahi, j’en ressens une offense
Car il m’avait fait tant de promesses non tenues.
J’ai dix-huit ans, et je sors à peine de l’enfance
Que me voilà, paralysée, mon orgueil mis à nu.

TITEFEE a écrit:Je suis là qui regarde mais pas une seule parole
Ne sort de mes lèvres et si peux encore voir
Près de mon lit mon vieil ours râpé je m’envole
Par la pensée, irréelle, légère dans le sombre soir

J’ai pour m’évader un rêve qui me console
De rester ainsi étendue, silencieuse dans le noir
J’ai mal, lorsqu’une main simplement me frôle
Et que l’on me retourne sans même me voir

Si vous saviez comme sont beaux tous mes rêves
Lorsque par la pensée je me vois qui enfin me lève
Et parcours tous les sentiers qu’ont vus mes yeux !

J’étais il y a si peu de temps une jeune-fille et vite
J’ai goûté aux doux transports de l’amour mais j’évite
À présent de penser à ce que me réservent les cieux

Mon corps m’a trahi, j’en ressens une offense
Car il m’avait fait tant de promesses non tenues.
J’ai dix-huit ans, et je sors à peine de l’enfance
Que me voilà, paralysée, mon orgueil mis à nu.

blessure dans l'âme et dans le cœur meurtri par le destin cruel. un texte perçant par l'image qu'il donne de la jeune paralysée dans une vie qui devait défiler autrement.
la poésie dit les atrocités de la vie cependant on peut dire qu'elle est belle cette poésie même quand elle nous relate les blessures et les plaies.

La vie est nue sans espoir en transparence
Destinée gémissante, vibre l’arc de souffrance
Sur la vague d’écume, glisse la désespérance

lorsque la plume et la douleurs se rencontrent , ils
font des étincelles et bonjour l'inspiration sublime.

J'aime particulirement ce poème
merci pour le partage ! [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

Silencieux je passe sur vos vers
Lecteur touché par votre oeuvre
Je ne trouve de commentaire
Je vais me taire, et relire..............

J'ai beaucoup apprécié votre écrit, qui laisse un petit quelque chose dans le coeur.
Amitié .

Le poète met souvent à l'avant-scène la vie qu'il croise il la propose en image à ceux qui savent lire et ressentir les mots.

Terrible sort et douloureuse destinée que cette jeune fille doit affronter!
J'ai lu ces vers émouvants avec une grande tristesse.

D'une personne anonyme
Vous
laissez couler la noir encre
Sur les nuées des vers
Et les mots entre
Dures et sûres aux coeurs
Comme une ombre
De l’ailleurs, du réel, de ce qui peut arriver à tout chacun
Dans les nuits du destin interminable
Texte fort touchant titfée. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]