LE FOND D’UN VERS…
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LE FOND D’UN VERS…
LE FOND D’UN VERS…
…Je doute de tout
Et de tous…
Je n’ai croisé dans cette espèce de vie
Que des mains fripées par la langueur
Des yeux bridés par l’aveuglement
Et qui à force de scruter à perte de vue
Les filaments d’argent des horizons
Souffrent de cataractes…
J’ai attendu aux abords de l’étang
Le réveil des plantes aquatiques
J’ai suivi la rive ombrée
Et j’ai fini par me perdre
Dans le tourbillon d’une pierre jetée
Ma main cherche le nœud du verbe
Ramifié dans les contours d’un arbre
Le tronc dépourvu d’écorce
Se plaint de vivre de stagnation…
Dis toi qui oublie mon rendez-vous
Veux-tu que je reste en dehors du temps
Veux-tu que je limite mes échappées
A l’embrassure d’un oiseau au vol…
Tu restes dans ton siège ambulant
Contemplant à la dérive l’avancée du soleil
Que tes yeux affûtés aux cimes des monts
Restent dans la possession des mêmes images
Te souviens-tu de nos intimes chuchotements
De nos murmures à la lueur d’une rose épanouie
De nos mains aux doigts entrecroisés
De nos rires déversés aux ondes éveillées
Et de ces silences entrecoupés de soupirs…
Tout est vague dans la vague de mon regard
Tout est recherche dans la solitude de mes pas
L’étang tant visité refuse de se rappeler
L’arbre fétiche ne révèle plus rien
Il se lamente de la surdité du déboisement
Quand on vient se consoler sous ses yeux
Et qu’au lieu de se plier à ma volonté
Il me montre un visage élagué par le crépuscule
Je me détourne pour suivre un chemin éloigné
Je suis l’ermite d’une cruelle destinée
Que faire de cet esprit hanté de visions
Pour l’instant je me laisse dérider
L’ivresse recherchée laisse au fond de la lie
Et je sirote le verre en oubliant que j’ai vécu…
© kacem loubay
Samedi 27 Mai 2006
Khénifra – Maroc
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Le poète de l’autre rive
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…Je doute de tout
Et de tous…
Je n’ai croisé dans cette espèce de vie
Que des mains fripées par la langueur
Des yeux bridés par l’aveuglement
Et qui à force de scruter à perte de vue
Les filaments d’argent des horizons
Souffrent de cataractes…
J’ai attendu aux abords de l’étang
Le réveil des plantes aquatiques
J’ai suivi la rive ombrée
Et j’ai fini par me perdre
Dans le tourbillon d’une pierre jetée
Ma main cherche le nœud du verbe
Ramifié dans les contours d’un arbre
Le tronc dépourvu d’écorce
Se plaint de vivre de stagnation…
Dis toi qui oublie mon rendez-vous
Veux-tu que je reste en dehors du temps
Veux-tu que je limite mes échappées
A l’embrassure d’un oiseau au vol…
Tu restes dans ton siège ambulant
Contemplant à la dérive l’avancée du soleil
Que tes yeux affûtés aux cimes des monts
Restent dans la possession des mêmes images
Te souviens-tu de nos intimes chuchotements
De nos murmures à la lueur d’une rose épanouie
De nos mains aux doigts entrecroisés
De nos rires déversés aux ondes éveillées
Et de ces silences entrecoupés de soupirs…
Tout est vague dans la vague de mon regard
Tout est recherche dans la solitude de mes pas
L’étang tant visité refuse de se rappeler
L’arbre fétiche ne révèle plus rien
Il se lamente de la surdité du déboisement
Quand on vient se consoler sous ses yeux
Et qu’au lieu de se plier à ma volonté
Il me montre un visage élagué par le crépuscule
Je me détourne pour suivre un chemin éloigné
Je suis l’ermite d’une cruelle destinée
Que faire de cet esprit hanté de visions
Pour l’instant je me laisse dérider
L’ivresse recherchée laisse au fond de la lie
Et je sirote le verre en oubliant que j’ai vécu…
© kacem loubay
Samedi 27 Mai 2006
Khénifra – Maroc
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Le poète de l’autre rive
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Re: LE FOND D’UN VERS…
Le Doute comme un nuage lourd s'installe et grignote peu à peu cette confiance qu' a le ciel en sa clarté!
cette confiance qu'on croit inébranlable.
Le doute arrive, s'amorce alors un processus de destruction irréversible par fois!
cette confiance qu'on croit inébranlable.
Le doute arrive, s'amorce alors un processus de destruction irréversible par fois!
rayane- Nombre de messages : 1418
Date d'inscription : 23/09/2008
davidof- Nombre de messages : 2697
loisirs : pêche, voyage, music...
Date d'inscription : 21/05/2008
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