PENSEES ... CREPUSCULAIRES
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PENSEES ... CREPUSCULAIRES
PENSEES ... CREPUSCULAIRES
A UNE CERTAINE MUSE : Rose. M. M.…
Avec le temps j’oublie l’autre rive
J’oublie cette main tendue pour une autre
L’eau cristalline n’est qu’un leurre
Le fleuve qui reflète de belles images
Est plein de profonds tourbillons noirs
Qui cachent des abîmes en mouvement
Avec les mois qui passent je prends racine
Du fond de mon cœur anesthésié depuis lors
Surgissent autant de clameurs pour tout effacer
Je manifeste mon désir de rompre les digues
De donner à mon sang la sève de la continuité
Permettre à mes membres la puissance d’antan
Remettre et corriger le parchemin de l’errance
Je vis d’instabilité comme un ciel d’automne
Des arbres qui meurent debout tous décharnés
Des arbres qui changent de couleurs au fil des jours
Je ressemble aux uns comme aux autres, je persisteJ
e relève la tête haute, vis avec mon indifférence
Du calepin de voyage j’enlève plusieurs noms
J’y mets d’autres en attendant l’éclosion finale
On ne vit pas de mots sans respirer leurs parfums
On ne boit pas de paroles qui s’envolent avec l’éther
De la glace des jours les beaux souvenirs s’étiolent
Comme s’effacent de ma mémoire ce qui est éphémère
Je ne crois plus comme avant à la vue de la pleine lune
De toute sa clarté éternelle elle est devenue dépoétisée
Même les étoiles que je scrutais de mon isolement
Me semblent de plus en plus enfouies dans la poussière
Je peux dire que je remets sur le visage le voile froissé
Que je cache autant de joies, d’amours, de messages…
Du timbre de ma voix silencieuse je perds l’accent
Et mes lèvres exsangues balbutient contre la paroi
En ruminant quotidiennement toujours les mêmes refrains
Je ne sais plus où me mène ma propre et froide destinée
Ma monture est épuisée à force de galoper le clos espace
Parcourir difficilement les endroits habituels et caillouteux
Suivre à la trace les méandres de mon fleuve sauvage
S’accrocher aux ailes des contingents d’oiseaux migrateurs…
De l’autre rive ne me parvient plus ni la brise, ni son écho
Le parfum de l’envoûtement s’éclipse brusquement
Et la plume crie au tarissement de la source des écrits
Je chevauche de nouveau les flancs rugueux de la solitude
Mes mains renouent avec les rênes délaissées sur la selle
De l’arbre à palabre arrosé des larmes des années
Les mille et une feuilles de l’amitié se fanent et tombent…
Muse, sirène océanique, mes rimes lyriques s’estompent
L’eau stagnante vit d’évaporation, moi de mes jours écoulés
Peut-être je suis sous l’effet d’un étrange coucher du soleil
Ou encore mon extravagante âme est prise par sa folie
De voyager seule, librement, dans l’éternelle… galaxie
© Kacem LOUBAY
Samedi 1 Septembre 2001
Khénifra / Maroc
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Le poète de l’autre rive
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A UNE CERTAINE MUSE : Rose. M. M.…
Avec le temps j’oublie l’autre rive
J’oublie cette main tendue pour une autre
L’eau cristalline n’est qu’un leurre
Le fleuve qui reflète de belles images
Est plein de profonds tourbillons noirs
Qui cachent des abîmes en mouvement
Avec les mois qui passent je prends racine
Du fond de mon cœur anesthésié depuis lors
Surgissent autant de clameurs pour tout effacer
Je manifeste mon désir de rompre les digues
De donner à mon sang la sève de la continuité
Permettre à mes membres la puissance d’antan
Remettre et corriger le parchemin de l’errance
Je vis d’instabilité comme un ciel d’automne
Des arbres qui meurent debout tous décharnés
Des arbres qui changent de couleurs au fil des jours
Je ressemble aux uns comme aux autres, je persisteJ
e relève la tête haute, vis avec mon indifférence
Du calepin de voyage j’enlève plusieurs noms
J’y mets d’autres en attendant l’éclosion finale
On ne vit pas de mots sans respirer leurs parfums
On ne boit pas de paroles qui s’envolent avec l’éther
De la glace des jours les beaux souvenirs s’étiolent
Comme s’effacent de ma mémoire ce qui est éphémère
Je ne crois plus comme avant à la vue de la pleine lune
De toute sa clarté éternelle elle est devenue dépoétisée
Même les étoiles que je scrutais de mon isolement
Me semblent de plus en plus enfouies dans la poussière
Je peux dire que je remets sur le visage le voile froissé
Que je cache autant de joies, d’amours, de messages…
Du timbre de ma voix silencieuse je perds l’accent
Et mes lèvres exsangues balbutient contre la paroi
En ruminant quotidiennement toujours les mêmes refrains
Je ne sais plus où me mène ma propre et froide destinée
Ma monture est épuisée à force de galoper le clos espace
Parcourir difficilement les endroits habituels et caillouteux
Suivre à la trace les méandres de mon fleuve sauvage
S’accrocher aux ailes des contingents d’oiseaux migrateurs…
De l’autre rive ne me parvient plus ni la brise, ni son écho
Le parfum de l’envoûtement s’éclipse brusquement
Et la plume crie au tarissement de la source des écrits
Je chevauche de nouveau les flancs rugueux de la solitude
Mes mains renouent avec les rênes délaissées sur la selle
De l’arbre à palabre arrosé des larmes des années
Les mille et une feuilles de l’amitié se fanent et tombent…
Muse, sirène océanique, mes rimes lyriques s’estompent
L’eau stagnante vit d’évaporation, moi de mes jours écoulés
Peut-être je suis sous l’effet d’un étrange coucher du soleil
Ou encore mon extravagante âme est prise par sa folie
De voyager seule, librement, dans l’éternelle… galaxie
© Kacem LOUBAY
Samedi 1 Septembre 2001
Khénifra / Maroc
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Le poète de l’autre rive
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Re: PENSEES ... CREPUSCULAIRES
Bonjour Rayane
...Ce sont les effluves d'un coeur qui sont ouverts.
Les vannes laissent non entrevoir les filaments du
magma, mais donnent raison à une lave longtemps
en ébullition l'occasion d'éclater le cratère de l'inertie.
Ma plume " ne boit pas l'encre... " mais elle est
incorporée aux mille métaux qui la font vivre, revivre,
virer et déranger. Ces pensées abordables des fois,
et des fois celà suscitent de se mettre dans le bain, de
sillonner et de grignoter chaque parcelle de ce terrain
fleuri d'allégories. Quand on est pris entre le passé, le
présent, et l'à... venir d'une amitié qui semble danser
entre l'être et le paraître. Cet étouffement vient d'une
certaine forme de non-dits qui émergent douloureusement.
Epitaphes pour des souvenirs ancrés dans une mémoire
revisitée par quelques soubresauts de clichés...
Mes amitiés de l'autre rive
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...Ce sont les effluves d'un coeur qui sont ouverts.
Les vannes laissent non entrevoir les filaments du
magma, mais donnent raison à une lave longtemps
en ébullition l'occasion d'éclater le cratère de l'inertie.
Ma plume " ne boit pas l'encre... " mais elle est
incorporée aux mille métaux qui la font vivre, revivre,
virer et déranger. Ces pensées abordables des fois,
et des fois celà suscitent de se mettre dans le bain, de
sillonner et de grignoter chaque parcelle de ce terrain
fleuri d'allégories. Quand on est pris entre le passé, le
présent, et l'à... venir d'une amitié qui semble danser
entre l'être et le paraître. Cet étouffement vient d'une
certaine forme de non-dits qui émergent douloureusement.
Epitaphes pour des souvenirs ancrés dans une mémoire
revisitée par quelques soubresauts de clichés...
Mes amitiés de l'autre rive
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Re: PENSEES ... CREPUSCULAIRES
Bonjour Najat
...Je constate que tu es une vraie EQUILIBRISTE, tu as cette
fascinante faculté de te mettre dans tous les bains. Tu peux
te métamorphoser à loisir, encourager, critiquer. Tu es légère
comme ces brumes matinales poussées par le vent du large.
Tu mets tes mots là où ils peuvent engranger d'autres,
omniprésente, fervente, courageuse, patiente. En gros je ne
peux que te dire: BRAVO MA GRANDE POETESSE... POUR TES
VERBES D'ENCOURAGEMENTS AUX SERVICES DU FORUM...
Mes amitiés poétiques de l'autre rive
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...Je constate que tu es une vraie EQUILIBRISTE, tu as cette
fascinante faculté de te mettre dans tous les bains. Tu peux
te métamorphoser à loisir, encourager, critiquer. Tu es légère
comme ces brumes matinales poussées par le vent du large.
Tu mets tes mots là où ils peuvent engranger d'autres,
omniprésente, fervente, courageuse, patiente. En gros je ne
peux que te dire: BRAVO MA GRANDE POETESSE... POUR TES
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Mes amitiés poétiques de l'autre rive
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Re: PENSEES ... CREPUSCULAIRES
Bonjour Prévision
...Et avec les accents et La Majuscule.
Comme tu as pu le constater le texte date du:
Samedi 1 Septembre 2001
Juste 10 jours avant la date fatidique du:
11 Septembre 2001
Peut-être que tu as raison et moi j'ai tort
ou c'est l'inverse. Toutefois je ne peux nier que
cet écrit a fait couler beaucoup d'encre. J'ai dû
lever l'Ancre pour d'autre destinations. Depuis lors
j'ai divorcé avec ma plume de l'autre bord, je l'ai perdue
à tout jamais, et il ne reste de son existence que nos
correspondances.
Mes amitiés de l'autre rive
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...Et avec les accents et La Majuscule.
Comme tu as pu le constater le texte date du:
Samedi 1 Septembre 2001
Juste 10 jours avant la date fatidique du:
11 Septembre 2001
Peut-être que tu as raison et moi j'ai tort
ou c'est l'inverse. Toutefois je ne peux nier que
cet écrit a fait couler beaucoup d'encre. J'ai dû
lever l'Ancre pour d'autre destinations. Depuis lors
j'ai divorcé avec ma plume de l'autre bord, je l'ai perdue
à tout jamais, et il ne reste de son existence que nos
correspondances.
Mes amitiés de l'autre rive
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Re: PENSEES ... CREPUSCULAIRES
Kacem, je n'avais pas du tout pensé a cette date et aux évènements du 11 septembre en lisant ton texte. je pensais simplement à une lassitude de l'écriture poétique.
Invité- Invité
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