Lassitude
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Lassitude
mon horizon déraisonne,
il frissonne avec effroi,
la pensée tâtonne
craignant de se faire blesser
mon regard respire le vide
son seul désir
un brin de songe se débride
mon cœur se laisse aller
y a pas de raison d'être aux abois,
mon jour souffre,
las, sa fatigue: un lourd poids
une peur, de demain
l'ambition, le manque de moyen
l'angoisse aride se fait chemin
hors d'haleine,
ma tristesse prend volume.
ma passion; une autre peine!
rétrécissant l'espoir
le confus infini,
la patience est devoir
sombres nuits
le sommeil n'est plus béni!
rêves abandonné hantés d'ennuis
mes humbles malheurs,
abordent ma destinée...
ample et tragique ma douleur
le temps s'octroie la lassitude
sans bornes, repasse en chaines
ouvrant en moi, un océan en haute altitude!
V
il frissonne avec effroi,
la pensée tâtonne
craignant de se faire blesser
mon regard respire le vide
son seul désir
un brin de songe se débride
mon cœur se laisse aller
y a pas de raison d'être aux abois,
mon jour souffre,
las, sa fatigue: un lourd poids
une peur, de demain
l'ambition, le manque de moyen
l'angoisse aride se fait chemin
hors d'haleine,
ma tristesse prend volume.
ma passion; une autre peine!
rétrécissant l'espoir
le confus infini,
la patience est devoir
sombres nuits
le sommeil n'est plus béni!
rêves abandonné hantés d'ennuis
mes humbles malheurs,
abordent ma destinée...
ample et tragique ma douleur
le temps s'octroie la lassitude
sans bornes, repasse en chaines
ouvrant en moi, un océan en haute altitude!
V
Invité- Invité
Re: Lassitude
Bonsoir anonymas
...Ce qui est vraiment frappant et je l'ai longtemps soulevé c'est
de marquer et de brosser son portrait par l'anonymat.
Présence/absence ou cette fusion des deux, qu'importe...!
Et notre poète nous emporte, nous met devant ces
différentes formes de lassitudes. Tout est lassant dans
la nuit ou le jour. Quoi de plus maussade que de vivre
dans cette atmosphère d'isolement, de froideur, de vide.
Cette flamme qui ne peut ni s'éclairer, ni éclairer les
autres parois du tunnel. La froideur d'être perdu dans
un labyrinthe d'inconfort, où tout mouvement nous
met implacablement en dehors du circuit de véhiculer
ses propres émotions. Le poète semble tourner en rond,
cloîtré, boitillant sur place. Cette stature de voir que
l'horizon est bloqué, que le jour n'est point lumineux,
que la nuit est plus opaque, un manège de l'extrême souffrance.
Malgré tout les acharnements de la nature, il y'a cette
bouffée d'oxygène qui lui permet de s'élever en cherchant
d'autres altitudes. Qui sait ce ne sont que les caprices des
états d'âme
Mes amitiés de l'autre rive
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...Ce qui est vraiment frappant et je l'ai longtemps soulevé c'est
de marquer et de brosser son portrait par l'anonymat.
Présence/absence ou cette fusion des deux, qu'importe...!
Et notre poète nous emporte, nous met devant ces
différentes formes de lassitudes. Tout est lassant dans
la nuit ou le jour. Quoi de plus maussade que de vivre
dans cette atmosphère d'isolement, de froideur, de vide.
Cette flamme qui ne peut ni s'éclairer, ni éclairer les
autres parois du tunnel. La froideur d'être perdu dans
un labyrinthe d'inconfort, où tout mouvement nous
met implacablement en dehors du circuit de véhiculer
ses propres émotions. Le poète semble tourner en rond,
cloîtré, boitillant sur place. Cette stature de voir que
l'horizon est bloqué, que le jour n'est point lumineux,
que la nuit est plus opaque, un manège de l'extrême souffrance.
Malgré tout les acharnements de la nature, il y'a cette
bouffée d'oxygène qui lui permet de s'élever en cherchant
d'autres altitudes. Qui sait ce ne sont que les caprices des
états d'âme
Mes amitiés de l'autre rive
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Re: Lassitude
la boucle est boucléeanonymas a écrit:mon horizon déraisonne,
il frissonne avec effroi,
la pensée tâtonne
craignant de se faire blesser
mon regard respire le vide
son seul désir
un brin de songe se débride
mon cœur se laisse aller
y a pas de raison d'être aux abois,
mon jour souffre,
las, sa fatigue: un lourd poids
une peur, de demain
l'ambition, le manque de moyen
l'angoisse aride se fait chemin
hors d'haleine,
ma tristesse prend volume.
ma passion; une autre peine!
rétrécissant l'espoir
le confus infini,
la patience est devoir
sombres nuits
le sommeil n'est plus béni!
rêves abandonné hantés d'ennuis
mes humbles malheurs,
abordent ma destinée...
ample et tragique ma douleur
le temps s'octroie la lassitude
sans bornes, repasse en chaines
ouvrant en moi, un océan en haute altitude!
V
rien ne brille plus, ne va plus, ne charme plus
alors? reste quoi?
le noir?
que du noir?
sans brin d'espoir?
je crois qu'il a toujours un lever de soleil après chaque nuit.....
Najat- Nombre de messages : 1088
Date d'inscription : 14/03/2010
Re: Lassitude
Superbe analyse du poème vous avez le don d'un critique parfait.kacem_loubay a écrit:Bonsoir anonymas
...Ce qui est vraiment frappant et je l'ai longtemps soulevé c'est
de marquer et de brosser son portrait par l'anonymat.
Présence/absence ou cette fusion des deux, qu'importe...!
Et notre poète nous emporte, nous met devant ces
différentes formes de lassitudes. Tout est lassant dans
la nuit ou le jour. Quoi de plus maussade que de vivre
dans cette atmosphère d'isolement, de froideur, de vide.
Cette flamme qui ne peut ni s'éclairer, ni éclairer les
autres parois du tunnel. La froideur d'être perdu dans
un labyrinthe d'inconfort, où tout mouvement nous
met implacablement en dehors du circuit de véhiculer
ses propres émotions. Le poète semble tourner en rond,
cloîtré, boitillant sur place. Cette stature de voir que
l'horizon est bloqué, que le jour n'est point lumineux,
que la nuit est plus opaque, un manège de l'extrême souffrance.
Malgré tout les acharnements de la nature, il y'a cette
bouffée d'oxygène qui lui permet de s'élever en cherchant
d'autres altitudes. Qui sait ce ne sont que les caprices des
états d'âme
Mes amitiés de l'autre rive
à vous et félicitation pour Ziyad. j'aime ses maux.
Najat- Nombre de messages : 1088
Date d'inscription : 14/03/2010
Re: Lassitude
anonymas a écrit:mon horizon déraisonne,
il frissonne avec effroi,
la pensée tâtonne
craignant de se faire blesser
mon regard respire le vide
son seul désir
un brin de songe se débride
mon cœur se laisse aller
y a pas de raison d'être aux abois,
mon jour souffre,
las, sa fatigue: un lourd poids
une peur, de demain
l'ambition, le manque de moyen
l'angoisse aride se fait chemin
hors d'haleine,
ma tristesse prend volume.
ma passion; une autre peine!
rétrécissant l'espoir
le confus infini,
la patience est devoir
sombres nuits
le sommeil n'est plus béni!
rêves abandonné hantés d'ennuis
mes humbles malheurs,
abordent ma destinée...
ample et tragique ma douleur
le temps s'octroie la lassitude
sans bornes, repasse en chaines
ouvrant en moi, un océan en haute altitude!
V
Bonsoir Anonymas,
Que ce poème est triste,
Repousse cet océan qui t'envahit,
Et prends ta plume qui si bien glisse,
Elle sera ton précieux acquis,
Celui qui déverse tes larmes d'encre
Et réveillera le jour qui tant te manque...
La vie, c'est vivre, ouvrir les yeux,
Et s'émerveiller, et à la beauté, sourire ;
Ce que tu ne peux pas avoir,
Bah, dis-toi que tu trouveras cent fois mieux...
En partage ou en regard...
Bisou.
Béa
miss Béa- Nombre de messages : 3641
loisirs : mes enfants, écrire, tv, amis...
Humeur : calme, posée, indépendante, un peu mélancolique, mais joyeuse quand même!
Date d'inscription : 18/11/2009
Re: Lassitude
ouwaw quel superbe com, le meilleurs de toute ma vie: je vous assure. vous faites un bon critique.kacem_loubay a écrit:Bonsoir anonymas
...Ce qui est vraiment frappant et je l'ai longtemps soulevé c'est
de marquer et de brosser son portrait par l'anonymat.
Présence/absence ou cette fusion des deux, qu'importe...!
Et notre poète nous emporte, nous met devant ces
différentes formes de lassitudes. Tout est lassant dans
la nuit ou le jour. Quoi de plus maussade que de vivre
dans cette atmosphère d'isolement, de froideur, de vide.
Cette flamme qui ne peut ni s'éclairer, ni éclairer les
autres parois du tunnel. La froideur d'être perdu dans
un labyrinthe d'inconfort, où tout mouvement nous
met implacablement en dehors du circuit de véhiculer
ses propres émotions. Le poète semble tourner en rond,
cloîtré, boitillant sur place. Cette stature de voir que
l'horizon est bloqué, que le jour n'est point lumineux,
que la nuit est plus opaque, un manège de l'extrême souffrance.
Malgré tout les acharnements de la nature, il y'a cette
bouffée d'oxygène qui lui permet de s'élever en cherchant
d'autres altitudes. Qui sait ce ne sont que les caprices des
états d'âme
Mes amitiés de l'autre rive
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tout ce que je peux dire c'est un merci sincère pour votre belle lecture.
Invité- Invité
Re: Lassitude
un lever oui, mais qui peut tarder à se lever et là on se lasse de la sombre nuit qui s'éternise.Najat a écrit:
la boucle est bouclée
rien ne brille plus, ne va plus, ne charme plus
alors? reste quoi?
le noir?
que du noir?
sans brin d'espoir?
je crois qu'il y a toujours un lever de soleil après chaque nuit.....
Invité- Invité
Re: Lassitude
belle lecture vous me faites miss j'en suis ravi. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]miss Béa a écrit:
Bonsoir Anonymas,
Que ce poème est triste,
Repousse cet océan qui t'envahit,
Et prends ta plume qui si bien glisse,
Elle sera ton précieux acquis,
Celui qui déverse tes larmes d'encre
Et réveillera le jour qui tant te manque...
La vie, c'est vivre, ouvrir les yeux,
Et s'émerveiller, et à la beauté, sourire ;
Ce que tu ne peux pas avoir,
Bah, dis-toi que tu trouveras cent fois mieux...
En partage ou en regard...
Bisou.
Béa
Invité- Invité
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