Si accoudé
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Si accoudé
Si accoudé
Aux aurores du vent
Telle une clôture qui phare
L’orée du grand gens
Un soleil à la une
Et la lune en page lieu
D’écrire le croissant
Du jour qui tente
De ce doux savoir
Que l’on a, bien ancré
Dans le peut qui est
Si grand et petit
Pour coucher un ruisseau quand la forêt dénombre
Des souches et un caillou qui ne sont pas sur nombre
Le cours de l’eau d’ici parlait d’une autre voie
Celle qui a son ouie faisant toute sa loi
On ne peut s’y nommer que par le vent d’hier
Et il faudra parler du champs qui d’un hiver
Avait meublé l’espoir sans être au courant d’air
De ce nous qui n’est pas, votre vous est si chair
L’écorce d’un bouleau pour écrire un canot
Et un cœur enivrant de ne pas être sceau
Dans l’anse de l’amour telle une baie qui vague
Une marée de soi, bien plus que l’on élague
Les branches d’un pays écourtées par le givre
Les rêves d’un enfant qu’il a su dans un livre
Le cerf est tout puissant quand conte la rivière
Que le chemin des nuits est fait d’une prière
Une lune au levant et un mot qui dit temps
Que j’ai mai pour passant tant le juin est marchand
De vendre ses saisons pour écourter l’année
Les mots sont dans le coeur faut vouloir les aimer
Si accoudé
Aux aurores du vent
Telle une clôture qui phare
L’orée du grand gens
atouthasard
Aux aurores du vent
Telle une clôture qui phare
L’orée du grand gens
Un soleil à la une
Et la lune en page lieu
D’écrire le croissant
Du jour qui tente
De ce doux savoir
Que l’on a, bien ancré
Dans le peut qui est
Si grand et petit
Pour coucher un ruisseau quand la forêt dénombre
Des souches et un caillou qui ne sont pas sur nombre
Le cours de l’eau d’ici parlait d’une autre voie
Celle qui a son ouie faisant toute sa loi
On ne peut s’y nommer que par le vent d’hier
Et il faudra parler du champs qui d’un hiver
Avait meublé l’espoir sans être au courant d’air
De ce nous qui n’est pas, votre vous est si chair
L’écorce d’un bouleau pour écrire un canot
Et un cœur enivrant de ne pas être sceau
Dans l’anse de l’amour telle une baie qui vague
Une marée de soi, bien plus que l’on élague
Les branches d’un pays écourtées par le givre
Les rêves d’un enfant qu’il a su dans un livre
Le cerf est tout puissant quand conte la rivière
Que le chemin des nuits est fait d’une prière
Une lune au levant et un mot qui dit temps
Que j’ai mai pour passant tant le juin est marchand
De vendre ses saisons pour écourter l’année
Les mots sont dans le coeur faut vouloir les aimer
Si accoudé
Aux aurores du vent
Telle une clôture qui phare
L’orée du grand gens
atouthasard
atouthasard- Nombre de messages : 1113
Date d'inscription : 11/10/2008
Re: Si accoudé
Accoudé à lire ce poème, qui au fil des mots
Nous font courber la tête, déférence au talent
Arc-bouté dans les vents de tempêtes en fardeaux
Où vos phrases éclatent en des vers fracassant
Merci pour ces rimes aux couleurs de votre temps...
Nous font courber la tête, déférence au talent
Arc-bouté dans les vents de tempêtes en fardeaux
Où vos phrases éclatent en des vers fracassant
Merci pour ces rimes aux couleurs de votre temps...
Georges Henry- Nombre de messages : 47
loisirs : La Lecture
Humeur : Estivale
Date d'inscription : 08/07/2010
davidof- Nombre de messages : 2697
loisirs : pêche, voyage, music...
Date d'inscription : 21/05/2008
Re: Si accoudé
accoudée
au bort des rimes
ta muse se fait plaisir
à tamiser les lumières
à préparer l'espace
à mettre la musique du font
pour nous inviter à savourer sa danse des mots
ravie de te retrouver poète de l'autre rive
peu de temps j'ai mon amie
il me semble que le poète de l'autre rive c'est Kacem
Accoudé à lire ce poème, qui au fil des mots
Nous font courber la tête, déférence au talent
Arc-bouté dans les vents de tempêtes en fardeaux
Où vos phrases éclatent en des vers fracassant
euh ben mici Georges Henry
Des envols poétiques que font vos mots avant de se fixer en nous!
mici davidof
pour tous
La Mi Ré
atouthasard- Nombre de messages : 1113
Date d'inscription : 11/10/2008
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