L'EPOPEE D'UNE VEUVE
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L'EPOPEE D'UNE VEUVE
Ils étaient venus sans invitation
En empruntant la route des champs.
Profitant du sommeil du village
Ils débarquèrent leurs machines de haine.
Au loin on pouvait entendre les bruits de bottes
Qui déchirèrent l'ombre calme de la nuit.
Ce soir là, il n'y avait pas d'étoiles dans le ciel
Il n'y avait même pas un croissant de lune.
Dieu, yeux fixés vers son précieux au-delà
Rêvait à d'autres choses plus importantes.
Et puis, quelques temps après
Tous les soirs on entendit les hommes,
Les femmes, les enfants et les vieillards
Aux abois, qui criaient à perdre haleine
Nooooon ! Noooon ! Pourquoi ? Pourquoi ?
Et puis tout était plongé dans le silence
Un silence qui faisait encore plus peur
Que le tintamarre des mots
Le vacarme des pleurs
Les rafales de mitrailleuses
Les explosions de bombes
Et les cris des agonisants.
Quelques longues années après
Sans remord, ils sont enfin partis.
D'un village d'environ 15.000 âmes
Il ne reste au moins qu'une cinquantaine
D'enfants orphelins et de femmes veuves.
Quel prix fort à payer pour leur prétendue Paix !
bibi 2008
En empruntant la route des champs.
Profitant du sommeil du village
Ils débarquèrent leurs machines de haine.
Au loin on pouvait entendre les bruits de bottes
Qui déchirèrent l'ombre calme de la nuit.
Ce soir là, il n'y avait pas d'étoiles dans le ciel
Il n'y avait même pas un croissant de lune.
Dieu, yeux fixés vers son précieux au-delà
Rêvait à d'autres choses plus importantes.
Et puis, quelques temps après
Tous les soirs on entendit les hommes,
Les femmes, les enfants et les vieillards
Aux abois, qui criaient à perdre haleine
Nooooon ! Noooon ! Pourquoi ? Pourquoi ?
Et puis tout était plongé dans le silence
Un silence qui faisait encore plus peur
Que le tintamarre des mots
Le vacarme des pleurs
Les rafales de mitrailleuses
Les explosions de bombes
Et les cris des agonisants.
Quelques longues années après
Sans remord, ils sont enfin partis.
D'un village d'environ 15.000 âmes
Il ne reste au moins qu'une cinquantaine
D'enfants orphelins et de femmes veuves.
Quel prix fort à payer pour leur prétendue Paix !
bibi 2008
bibi- Nombre de messages : 2351
Date d'inscription : 13/01/2008
LA VIE ETAIT BELLE
Sa vie de famille était belle
Ses enfants, jouaient et criaient
Dans le jardin les fleurs poussaient
Le soleil les réveillaient
Le jour ou tout à basculé
Les mitraillettes crépitaient
Les bombes n’arrêtaient pas de tomber
Et les hommes agonisaient
Ils marchaient bien alignés
Tous contents d’avoir gagné
Ils n’y avait pas de place dans leur coeur
Ils avaient semé la peur
Les enfants cherchaient
Dans le jardin leur père
De celui qui les avait vus grandir
Ils savaient qu’il venait de partir
Pour leur mère
Sur ses nouveaux papiers
Il sera marqué veuve
Pour toujours veuve
Ils avaient de la haine
Ils ne leurs restaient que leur peine
Ses enfants, jouaient et criaient
Dans le jardin les fleurs poussaient
Le soleil les réveillaient
Le jour ou tout à basculé
Les mitraillettes crépitaient
Les bombes n’arrêtaient pas de tomber
Et les hommes agonisaient
Ils marchaient bien alignés
Tous contents d’avoir gagné
Ils n’y avait pas de place dans leur coeur
Ils avaient semé la peur
Les enfants cherchaient
Dans le jardin leur père
De celui qui les avait vus grandir
Ils savaient qu’il venait de partir
Pour leur mère
Sur ses nouveaux papiers
Il sera marqué veuve
Pour toujours veuve
Ils avaient de la haine
Ils ne leurs restaient que leur peine
la guerre.
La guerre, ce monstre, que l'homme à créer pour ce détruire
Et détruire la nature autour de lui...
La guerre ce bain de sang, qui laisse des océans de larmes derrière lui sans aucun remède...
Que dire….
Et détruire la nature autour de lui...
La guerre ce bain de sang, qui laisse des océans de larmes derrière lui sans aucun remède...
Que dire….
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