Saisons décontenancées

epervier a écrit:

Saisons décontenancées.-

C’est l’hiver, il pleut des larmes rosées.
Les gouttelettes alarment ce temps cafardeux.
Légèreté d’un verdâtre surprenant, la hantise.
Un regard quelconque, la promiscuité.

C’est le printemps, des flocons hasardeux, frileux
Glissent sa blancheur d’une caresse chaleureuse.
ON devine l’incohérence, vêtement dépouillé.
L’aveuglement de comprendre, poursuite effrénée.

C’est l’été, un vent fugueur même chacal.
Humidité absolue, de légers frissons.
Tempête odieuse, orage salé non poivré.
La calamité qui souffle gangrène pétrifiée.

C’est l’automne, hache d’armes, coup cinglant.
Le misérabilisme tombe les linceuls dénudés.
Se mêle l’effroi à continuer, gracieuse pénitence
À l’orée de mes souvenirs cachés d’enfance.

André, épervier

epervier a écrit:Davidof,

Pourquoi toujours démontrer la beauté, la facilité dans les descriptions?
J'ai voulu décrire l'inverse en dé-balançant ce que nous imaginons des
saisons tout simplement.

Daniel,
des images fortes... justement ce que j'ai tenté d'exprimer.

amitiés,

André, épervier

epervier a écrit:Marie,

vous avez parfaitement raison. Chaque auteur perçoit
différemment un sujet, c'est ce que j'ai voulu exprimer
tout comme le lecteur qui lit un écrit décrypte à sa
façon la perception qu'il peut avoir avec un texte.

amitiés kébécoises,

André, épervier

epervier a écrit:Marie,

vous avez parfaitement raison. Chaque auteur perçoit
différemment un sujet, c'est ce que j'ai voulu exprimer
tout comme le lecteur qui lit un écrit décrypte à sa
façon la perception qu'il peut avoir avec un texte.

amitiés kébécoises,

André, épervier

epervier a écrit:Marie,

vous avez parfaitement raison. Chaque auteur perçoit
différemment un sujet, c'est ce que j'ai voulu exprimer
tout comme le lecteur qui lit un écrit décrypte à sa
façon la perception qu'il peut avoir avec un texte.

amitiés kébécoises,

André, épervier