UNE PAGE EN FILIGRANE…
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UNE PAGE EN FILIGRANE…
UNE PAGE EN FILIGRANE…
…Je ne fais suivre les voltiges
De l’ordre préétabli
Et du désordre du cumul de l’errance
Je hume toutes les sensations
Déversées depuis le lever du jour
Et la nuit avant de fermer les yeux
Je me laisse envahir
Par l’effet aphrodisiaque d’une rose…
Du vase je cherche les contours des corps
Des pétales j’égrène les grains de pollen
Je fais le tri de toutes les parcelles
De la rosée j’asperge mon visage
Et je me laisse guider par les images…
Mon espace de rêve n’est qu’une page
Qui se transforme en glace
Et au lieu d’intercepter tous les décors
Je laisse à ma plume l’autre pouvoir
De se frayer d’autres chemins
A la lueur d’une pensée en étoile filante…
De la nuit la plus opaque
Je clame le scintillement des réverbères
Qui veillent sur les âmes endormies
Tout est silence dans les heures qui s’en vont
Tout est rumeur dans un cœur qui se déride
Qui s’absente dans les vestiges du passé
Je pense, fais remuer les cendres refroidies
Attise un feu qui ne cesse de revendiquer
Le retour tant attendu à la vie…
Je prie les mains jointes sur la table
Mes yeux cherchent dans l’ailleurs
Les moindres signes d’une escapade
Une fois mes prunelles alourdies
Je laisse le tout en gestation
La plume se détend, cherche son oreiller
La page à la croisée entrouverte
Remplie d’une écriture calligraphiée
Somnole dans la profondeur des mots…
J’intègre un autre domaine
Un lit convoité par le passage des muses
Seul dans ce havre aux prés clairsemés
Je vogue dans mille aventures à réinventer
Et moi qui deviens un autre passager clandestin
Dans les trames des scènes oniriques
Où je change l’empreinte de toutes mes identités
© kacem loubay
Jeudi 22 Juin 2006
Khénifra – Maroc
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Le poète de l’autre rive
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…Je ne fais suivre les voltiges
De l’ordre préétabli
Et du désordre du cumul de l’errance
Je hume toutes les sensations
Déversées depuis le lever du jour
Et la nuit avant de fermer les yeux
Je me laisse envahir
Par l’effet aphrodisiaque d’une rose…
Du vase je cherche les contours des corps
Des pétales j’égrène les grains de pollen
Je fais le tri de toutes les parcelles
De la rosée j’asperge mon visage
Et je me laisse guider par les images…
Mon espace de rêve n’est qu’une page
Qui se transforme en glace
Et au lieu d’intercepter tous les décors
Je laisse à ma plume l’autre pouvoir
De se frayer d’autres chemins
A la lueur d’une pensée en étoile filante…
De la nuit la plus opaque
Je clame le scintillement des réverbères
Qui veillent sur les âmes endormies
Tout est silence dans les heures qui s’en vont
Tout est rumeur dans un cœur qui se déride
Qui s’absente dans les vestiges du passé
Je pense, fais remuer les cendres refroidies
Attise un feu qui ne cesse de revendiquer
Le retour tant attendu à la vie…
Je prie les mains jointes sur la table
Mes yeux cherchent dans l’ailleurs
Les moindres signes d’une escapade
Une fois mes prunelles alourdies
Je laisse le tout en gestation
La plume se détend, cherche son oreiller
La page à la croisée entrouverte
Remplie d’une écriture calligraphiée
Somnole dans la profondeur des mots…
J’intègre un autre domaine
Un lit convoité par le passage des muses
Seul dans ce havre aux prés clairsemés
Je vogue dans mille aventures à réinventer
Et moi qui deviens un autre passager clandestin
Dans les trames des scènes oniriques
Où je change l’empreinte de toutes mes identités
© kacem loubay
Jeudi 22 Juin 2006
Khénifra – Maroc
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Re: UNE PAGE EN FILIGRANE…
le (je) se percute '16' fois en errance entre l'encre et les mots comme une plainte en écho dans un ravin !kacem_loubay a écrit:UNE PAGE EN FILIGRANE…
…Je ne fais suivre les voltiges
De l’ordre préétabli
Et du désordre du cumul de l’errance
Je hume toutes les sensations
Déversées depuis le lever du jour
Et la nuit avant de fermer les yeux
Je me laisse envahir
Par l’effet aphrodisiaque d’une rose…
Du vase je cherche les contours des corps
Des pétales j’égrène les grains de pollen
Je fais le tri de toutes les parcelles
De la rosée j’asperge mon visage
Et je me laisse guider par les images…
Mon espace de rêve n’est qu’une page
Qui se transforme en glace
Et au lieu d’intercepter tous les décors
Je laisse à ma plume l’autre pouvoir
De se frayer d’autres chemins
A la lueur d’une pensée en étoile filante…
De la nuit la plus opaque
Je clame le scintillement des réverbères
Qui veillent sur les âmes endormies
Tout est silence dans les heures qui s’en vont
Tout est rumeur dans un cœur qui se déride
Qui s’absente dans les vestiges du passé
Je pense, fais remuer les cendres refroidies
Attise un feu qui ne cesse de revendiquer
Le retour tant attendu à la vie…
Je prie les mains jointes sur la table
Mes yeux cherchent dans l’ailleurs
Les moindres signes d’une escapade
Une fois mes prunelles alourdies
Je laisse le tout en gestation
La plume se détend, cherche son oreiller
La page à la croisée entrouverte
Remplie d’une écriture calligraphiée
Somnole dans la profondeur des mots…
J’intègre un autre domaine
Un lit convoité par le passage des muses
Seul dans ce havre aux prés clairsemés
Je vogue dans mille aventures à réinventer
Et moi qui deviens un autre passager clandestin
Dans les trames des scènes oniriques
Où je change l’empreinte de toutes mes identités
© kacem loubay
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Le poète de l’autre rive
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tamima- Nombre de messages : 706
Date d'inscription : 01/05/2010
Re: UNE PAGE EN FILIGRANE…
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Bonjour [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
...Le compte est juste...! 16 " JE " qui traduisent le fond d'une pensée. Ou 16 je qui dégringole les pentes de l'inspiration. Une fosse commune pour les mots, avec une sorte d'Epitaphe: Ci gît un poète MOTS DITS. Ce lyrisme ne fascine point, il met en relief un état d'âme que je ne peux récemment me souvenir de son accouchement. Le temps a coulé depuis lors, les eaux du fleuve peuvent vivre de la copulation avec celles de l'Océan Atlantique. Chute libre, une fin de non recevoir, et un délire qui déchire les tympans de la non - reconnaissance. On est libre de chevaucher les lignes, de planer et de redescendre sur terre...
Avec mes amitiés de l'autre rive
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Bonjour [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
...Le compte est juste...! 16 " JE " qui traduisent le fond d'une pensée. Ou 16 je qui dégringole les pentes de l'inspiration. Une fosse commune pour les mots, avec une sorte d'Epitaphe: Ci gît un poète MOTS DITS. Ce lyrisme ne fascine point, il met en relief un état d'âme que je ne peux récemment me souvenir de son accouchement. Le temps a coulé depuis lors, les eaux du fleuve peuvent vivre de la copulation avec celles de l'Océan Atlantique. Chute libre, une fin de non recevoir, et un délire qui déchire les tympans de la non - reconnaissance. On est libre de chevaucher les lignes, de planer et de redescendre sur terre...
Avec mes amitiés de l'autre rive
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Re: UNE PAGE EN FILIGRANE…
Ce poème m'a attiré, pourtant j'ai eu dû mal à y entrer. J'imagine qu'il ne m'a pas adopté tout de suite. Puis la porte de ton imaginaire c'est ouverte à mon ressenti , et là zoummm je suis partie dans les images créées par tes mots.
J'ai bien aimé, d'autant plus que cette écriture est particulière et très originale.
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J'ai bien aimé, d'autant plus que cette écriture est particulière et très originale.
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Re: UNE PAGE EN FILIGRANE…
Bonsoir [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
...Des fois il nous arrive de voir que la porte d'entrée est hermétique.
Et toute tentative de s'introduire chez soi est quasi impossible.
Briser la serrure ou la changer ou demander la police secours
pour l'aide. Que dire d'une page blanche et d'une plume où
il est difficile de faire jaillir l'encre, de donner une sorte
d'énergie pour que le tout puisse rentrer dans l'ordre des
choses. Que dire quand je me mets à table pour me confesser,
donner un peu de soi, habiller les textes et les encadrer. Comme
d'habitude le JE est prédominant dans mes errances poétiques.
La solitude, le manque d'interlocuteur, et cette forme de créer
des personnages, de les inciter à se joindre à mon convoi. De
cette présence-absence je crée de nouveau mon monde intérieur.
Je ne demande pas aux autres de tout accepter, il leur suffit
de sillonner les artères de la pensée, relever quelques fragments,
d'y humer quoique légèrements le parfum des roses éxhalés,
de revenir à la charge, de tout refouler, ou de tout refuter...
Merci pour tes mots
Avec mes amitiés de l'autre rive
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...Des fois il nous arrive de voir que la porte d'entrée est hermétique.
Et toute tentative de s'introduire chez soi est quasi impossible.
Briser la serrure ou la changer ou demander la police secours
pour l'aide. Que dire d'une page blanche et d'une plume où
il est difficile de faire jaillir l'encre, de donner une sorte
d'énergie pour que le tout puisse rentrer dans l'ordre des
choses. Que dire quand je me mets à table pour me confesser,
donner un peu de soi, habiller les textes et les encadrer. Comme
d'habitude le JE est prédominant dans mes errances poétiques.
La solitude, le manque d'interlocuteur, et cette forme de créer
des personnages, de les inciter à se joindre à mon convoi. De
cette présence-absence je crée de nouveau mon monde intérieur.
Je ne demande pas aux autres de tout accepter, il leur suffit
de sillonner les artères de la pensée, relever quelques fragments,
d'y humer quoique légèrements le parfum des roses éxhalés,
de revenir à la charge, de tout refouler, ou de tout refuter...
Merci pour tes mots
Avec mes amitiés de l'autre rive
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Re: UNE PAGE EN FILIGRANE…
Toujours originale, ce style fort qui "s'inspecte" et "s' auto-analyse".
L'auteur se met sur table blanche, prend le bistouri-plume et se met en quête de lui même le long d'une chevauché lente et longue.
Au plaisir de vous relire Kacem.
L'auteur se met sur table blanche, prend le bistouri-plume et se met en quête de lui même le long d'une chevauché lente et longue.
Au plaisir de vous relire Kacem.
daniel- Nombre de messages : 1002
loisirs : lecture,chasse,pêche,course
Humeur : humour
Date d'inscription : 12/06/2008
...
j'aime bien cet univers onirique, où l'âme guide la plume, débarrassée de toute contingence matèrielle...
l'heure est au calme, à la réflexion...on flirte aux limites de la méditation...
amicalement
l'heure est au calme, à la réflexion...on flirte aux limites de la méditation...
amicalement
rychar- Nombre de messages : 5906
loisirs : écriture, vélo,musique,
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Date d'inscription : 17/03/2010
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