Armenius mus

On l'appelait : rat d'Arménie,
Les rois de France faisaient tanner
Sa peau neigeuse et si jolie
Pour en faire manteaux princiers.

Eût-il été plus laid sans doute,
Ce petit animal soyeux
N'eût jamais croisé sur sa route
Les vils fourreurs et les gueux.

Quelle injustice au demeurant
De mourir d'être immaculée,
Douce comme la soie, vraiment !
Que d'hermines sacrifiées

A la vanité souveraine !
Las, gardons-nous dedans nos coeurs,
D'effacer nos taches, nos peines,
Pour éviter les prédateurs

Prompts à vénérer la blancheur,
Juste avant de la dépecer,
Et préférons, loin des chasseurs,
Les couleurs de la liberté.

M.KISSINE
extrait de : l'ectoplasme et l'atmosphère
ISBN 978-2-9534456-0-2

J'aime beaucoup beaucoup !
Les animaux au service de la poésie pour Lafontaine
La poésie au service des animaux pour Kissine

Très belle poésie miss [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] pour le partage engagé

J'ai bien aimé ce poème,
On dénonce les injustices contre les animaux.
On dénonce l'avidité des humains.

Les humain ne sont pas raisonnables, on exterminant des races , ils agissent contre la nature qui leurs rend coup pour coup.

Oui, de la bel ouvrage ! [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]