UNE VOIX… UN AMOUR PERDU

Les notes se font cri et ne se courbent pas dans le silence, ils disent leurs pensées en de beaux vers kacem

kacem_loubay a écrit:UNE VOIX… UN AMOUR PERDU
A : Rachida-RABAB

…Le silence courbe l’échine
Le silence ne se fait plus silence
Une voix parvient de loin
Traverse les cloisons de l’espace
Une voix douce
Qui vit dans des axes d’une modulation
Lente, claire, chaleureuse…

Et puis elle monte en crescendo
Monte en spirale dans le temps
Des mots chargés d’un vent de nostalgie
Des appels qui viennent d’un cœur tourmenté
Un amour platonique ancré dans le passé

Quand le ciel s’étire dans sa limpidité
Que le soleil vit d’une tiédeur printanière
Et les mots qui circulent libérés
Caressent tous les sens en éveil
S’infiltrent à travers le corps
Comme une décharge inaccoutumée
Et le silence se brise de nouveau
S’étouffe dans les bras de la vallée
Et tout redevient calme, très calme…

Telle une suspension mesurée
Des notes longtemps en gestation
Emergent dans la dimension de la quiétude
L’archet sensible s’appuie sur les cordes
Et les fait enflammer
Le violon sort de son isoloir
Et fait vibrer le tout

La voix reprend en un chant monocorde
Une musique spirituelle s’étend
Une transe où le verbe monte, monte
Dans la description de l’amante :
« Son corps est une idole d’un ancien empire
Ses yeux défient les plus belles étoiles
Ses lèvres donnent l’envie aux croissants de lune
Sa démarche de reine n’a pas d’égale
C’est une rose aux mille pétales
Et son arôme déversé envoûte tous les hommes… »

L’archet décrit une descente
On dirait le voile d’un bateau
Lacéré par les rafales du vent du large…
Un long soupir aiguisé, des lamentations…
Et la voix avoue tout en clamant
« Elle m’a quitté pour un autre
Elle m’a toujours aimé…
Mais les autres nous ont éloignés

Qu’elle est la différence chez les hommes
Nous avons pris le même poison
Moi le venin ne fait que creuser ses sillons
Et d’elle je ne reçois aucun appel
Vous qui écoutez mes profondes plaintes
Dîtes-moi est ce un crime d’aimer
Et si l’amour est un vrai délit
Alors, il faut détruire à jamais l’amour… »

Et le silence recouvre le tout
Tout vit sous un autre linceul
Plus de voix, plus de soupirs…
Il s’en va, effacé de la vallée
Plus de musique attristée
Demain il sera de retour : c’est son rituel
Il se présentera à la même heure, même lieu
Il lèvera les yeux vers une demeure abandonnée
De sa bien aimée il n’évoquera qu’un esprit
Et les vagues qui surgiront
Ne feront qu’attiser
Les mille pensées dénaturées du passé…

kacem loubay
Mercredi 21 Décembre 2005
Khénifra – Maroc
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Le poète de l’autre rive

La voix de votre plume est très agréable à lire Kacem.
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.. que je salue ! belle poésie que je ne me lasse jamais de lire ! merci Kacem ! [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] kim

Bonsoir [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

...Ma plume est la seule amie qui ne me quitte jamais. Elle est mon étoile
polaire par une nuit sans lune. Elle est toujours auprès de mon coeur, elle
palpite avec les virements de mes pulsions et pulsations. Comme je le
disais souvent elle me sert de rame pour avancer dans les océans des
inspirations.
Merci pour vos mots

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kacem_loubay a écrit:

Bonsoir Roby

...Le silence n'existe nulle part...! Dans le calme il y'a des milliers
de bruits que seules nos oreilles peuvent intercepter. L'amour est
souvent comme un fleuve qui change de parcours, et les aiguilles
du temps peuvent le faire vaciller. L'amour est une plante qu'il
faut savoir arroser, surveiller et attendre. Je ne fais que me
rémémorer, puisque du passé je ne garde que des lambeaux de
souvenirs craquelés.

Mes amitiés de l'autre rive

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je salue votre plume fertile et je vous fais un gros [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

kacem_loubay a écrit:UNE VOIX… UN AMOUR PERDU
A : Rachida-RABAB

…Le silence courbe l’échine
Le silence ne se fait plus silence
Une voix parvient de loin
Traverse les cloisons de l’espace
Une voix douce
Qui vit dans des axes d’une modulation
Lente, claire, chaleureuse…

Et puis elle monte en crescendo
Monte en spirale dans le temps
Des mots chargés d’un vent de nostalgie
Des appels qui viennent d’un cœur tourmenté
Un amour platonique ancré dans le passé

Quand le ciel s’étire dans sa limpidité
Que le soleil vit d’une tiédeur printanière
Et les mots qui circulent libérés
Caressent tous les sens en éveil
S’infiltrent à travers le corps
Comme une décharge inaccoutumée
Et le silence se brise de nouveau
S’étouffe dans les bras de la vallée
Et tout redevient calme, très calme…

Telle une suspension mesurée
Des notes longtemps en gestation
Emergent dans la dimension de la quiétude
L’archet sensible s’appuie sur les cordes
Et les fait enflammer
Le violon sort de son isoloir
Et fait vibrer le tout

La voix reprend en un chant monocorde
Une musique spirituelle s’étend
Une transe où le verbe monte, monte
Dans la description de l’amante :
« Son corps est une idole d’un ancien empire
Ses yeux défient les plus belles étoiles
Ses lèvres donnent l’envie aux croissants de lune
Sa démarche de reine n’a pas d’égale
C’est une rose aux mille pétales
Et son arôme déversé envoûte tous les hommes… »

L’archet décrit une descente
On dirait le voile d’un bateau
Lacéré par les rafales du vent du large…
Un long soupir aiguisé, des lamentations…
Et la voix avoue tout en clamant
« Elle m’a quitté pour un autre
Elle m’a toujours aimé…
Mais les autres nous ont éloignés

Qu’elle est la différence chez les hommes
Nous avons pris le même poison
Moi le venin ne fait que creuser ses sillons
Et d’elle je ne reçois aucun appel
Vous qui écoutez mes profondes plaintes
Dîtes-moi est ce un crime d’aimer
Et si l’amour est un vrai délit
Alors, il faut détruire à jamais l’amour… »

Et le silence recouvre le tout
Tout vit sous un autre linceul
Plus de voix, plus de soupirs…
Il s’en va, effacé de la vallée
Plus de musique attristée
Demain il sera de retour : c’est son rituel
Il se présentera à la même heure, même lieu
Il lèvera les yeux vers une demeure abandonnée
De sa bien aimée il n’évoquera qu’un esprit
Et les vagues qui surgiront
Ne feront qu’attiser
Les mille pensées dénaturées du passé…

kacem loubay
Mercredi 21 Décembre 2005
Khénifra – Maroc
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Le poète de l’autre rive


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bravo,mon ami ,c'est beau