Presqu'île

au fil des mots a écrit:

Presqu’île

Des murs d’angoisse de toutes parts ; l’enfant prison s’en est caché
Bastille de peur, les yeux hagards ; l’enfant cloison s’est envolé
Refuge-prison, il s’en retourne ; plus de contact entre nous deux
Et moi en face, je me détourne ; mon cœur peiné, scindé en deux
Envie de fuir sa solitude ; ou bien l’espoir de la briser
Jamais possibles les certitudes ; les doutes, pour nous, n’ont de pitié
L’enfant prison et géôlier ; une lourde clé à son trousseau
Si difficile à insérer ; sortit du monde en vase clos
Pour s’évader !

Monique

Enfance dramatique, drame d'enfance, l'enfant de drame, quel lecture opterait vers moi?
C'est à relire.
Bonne soirée à vous miss.

au fil des mots a écrit:

Presqu’île

Des murs d’angoisse de toutes parts ; l’enfant prison s’en est caché
Bastille de peur, les yeux hagards ; l’enfant cloison s’est envolé
Refuge-prison, il s’en retourne ; plus de contact entre nous deux
Et moi en face, je me détourne ; mon cœur peiné, scindé en deux
Envie de fuir sa solitude ; ou bien l’espoir de la briser
Jamais possibles les certitudes ; les doutes, pour nous, n’ont de pitié
L’enfant prison et géôlier ; une lourde clé à son trousseau
Si difficile à insérer ; sortit du monde en vase clos
Pour s’évader !

Monique

cri tragique de Monique qui n'est jamais dramatique. repose tes pensée, le monde chavire pour tous grand et petits, pourquoi? par ce que les principes sont (démodés) et ne sont plus d'actualité. c'est noir ce que je dis? je sais !
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] bonne journée quand même à tous.
.

Presque île de l'enfance qui s'enfonce dans les le manque de communication (ou la mauvaise communication?)
Reviens nous éclairer au fil de tes mots Monique
Bonne journée( trop rare tu es, plus qu'une perle noire!) [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

merci à tous pour vos messages.
:orage:

Dans ce poème, je faisais allusion à l'autisme, maladie déroutante.

bises

douloureux cas évoqué...
parfois les mots manquent pour en parler
tu as su le faire....poétiquement

au fil des mots a écrit:merci à tous pour vos messages.
:orage:

Dans ce poème, je faisais allusion à l'autisme, maladie déroutante.

bises

je ne l'aurais jamais deviné, cette maladie passe inaperçue sauf pour les familles dont l'enfant est touchée
merci pour ce geste-rappel pour les autistes.

Bonsoir,

J'ai versé quelques larmes au fil de ma lecture, suivie des commentaires éclaircissant celle-ci.

C'est une maladie impénétrable, un monde à part...et bon courage à toi si tu parles d'un proche...

Bisou [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

Béa

rychar a écrit:douloureux cas évoqué...
parfois les mots manquent pour en parler
tu as su le faire....poétiquement

Merci rychar
cette problématique m'interpelle, c'est frustrant d'être séparé par un tel mur, mais est est-ce que ces enfants sont-ils si malheureux ou est-ce nous qui voulons bien se l'imaginer ainsi ????

miss Béa a écrit:Bonsoir,

J'ai versé quelques larmes au fil de ma lecture, suivie des commentaires éclaircissant celle-ci.

C'est une maladie impénétrable, un monde à part...et bon courage à toi si tu parles d'un proche...

Bisou [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]



Béa

Coucou béa, c'est un enfant que je connais qui m'a inspiré ce poème, bien que sa prison à lui n'est pas très hermétique, il s'y réfugie parfois lorsque le monde adulte lui fait un peu peur (a-t-il tord ?). Son attitude m'a fait entrer dans cette réflexion.
A vrai dire, les enfants ¨transparents¨ ou ¨fuyants¨ m'attirent comme une mouche ... un de mes plus beaux partages relationnels: un petit garçon IMC de 3 ans qui, je ne sais comment, m'a fait entrer dans son regard, dans son monde, je n'ai pas vraiment compris sauf que tout y était sérénité; après , lorsqu'il s'est relié un peu plus à notre monde, je n'ai plus eu ce genre de voyage ... après m'avoir permis d'entrer dans son monde, il est venu à la rencontre du notre (enfin c'est ainsi que je l'ai ressenti).

Avec le temps, je me demande parfois ce qu'est le bonheur, est-ce vraiment de correspondre à nos ¨critères de normalité¨ ??? Et là, je n'ai pas la moindre réponse.

au fil des mots a écrit:

Coucou béa, c'est un enfant que je connais qui m'a inspiré ce poème, bien que sa prison à lui n'est pas très hermétique, il s'y réfugie parfois lorsque le monde adulte lui fait un peu peur (a-t-il tord ?). Son attitude m'a fait entrer dans cette réflexion.
A vrai dire, les enfants ¨transparents¨ ou ¨fuyants¨ m'attirent comme une mouche ... un de mes plus beaux partages relationnels: un petit garçon IMC de 3 ans qui, je ne sais comment, m'a fait entrer dans son regard, dans son monde, je n'ai pas vraiment compris sauf que tout y était sérénité; après , lorsqu'il s'est relié un peu plus à notre monde, je n'ai plus eu ce genre de voyage ... après m'avoir permis d'entrer dans son monde, il est venu à la rencontre du notre (enfin c'est ainsi que je l'ai ressenti).

Avec le temps, je me demande parfois ce qu'est le bonheur, est-ce vraiment de correspondre à nos ¨critères de normalité¨ ??? Et là, je n'ai pas la moindre réponse.

On a la fâcheuse habitude de juger celon nos propres conceptions de normalité
On ne sait pas vraiment ce que ressentent ceux qui sont différents de nous.
Merci beaucoup pour ce partage
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rayane a écrit:n]On a la fâcheuse habitude de juger celon nos propres conceptions de normalité
On ne sait pas vraiment ce que ressentent ceux qui sont différents de nous.
Merci beaucoup pour ce partage
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C'est simple, c'est parce que ça nous rassure (c'est du connu), c'est humain, non ? ;-)
Un réflexe , je pense.
C'est la suite qui importe: rester sur nos rassurances ou alors envisager le monde différemment, sans forcément changer notre point de vue, mais accepter que d'autres en aient un autre.

Bise à toi rayane

dans certaines société c'est à peine si on commence à connaitre ce genre de "maladie" qui touche nombre important d'enfants qu'on "classaient" tout simplement comme "attardés" ou "handicapés monteaux"