Léo Ferré
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Ferrat/Aragon-J'arrive où je suis étranger
Dernière édition par Admin le Sam 29 Mai - 15:55, édité 1 fois
Les yeux d'Elsa by Jean Ferrat
Les yeux d'ElsaAdmin a écrit:
by Jean Ferrat
Tes yeux sont si profonds qu'en me penchant pour boire
J'ai vu tous les soleils y venir se mirer
S'y jeter à mourir tous les désespérés
Tes yeux sont si profonds que j'y perds la mémoire
A l'ombre des oiseaux c'est l'océan troublé
Puis le beau temps soudain se lève et tes yeux changent
L'été taille la nue au tablier des anges
Le ciel n'est jamais bleu comme il l'est sur les blés
Les vents chassent en vain les chagrins de l'azur
Tes yeux plus clairs que lui lorsqu'une larme y luit
Tes yeux rendent jaloux le ciel d'après la pluie
Le verre n'est jamais si bleu qu'à sa brisure
Mère des Sept douleurs ô lumière mouillée
Sept glaives ont percé le prisme des couleurs
Le jour est plus poignant qui point entre les pleurs
L'iris troué de noir plus bleu d'être endeuillé
Tes yeux dans le malheur ouvrent la double brèche
Par où se reproduit le miracle des Rois
Lorsque le cœur battant ils virent tous les trois
Le manteau de Marie accroché dans la crèche
Une bouche suffit au mois de Mai des mots
Pour toutes les chansons et pour tous les hélas
Trop peu d'un firmament pour des millions d'astres
Il leur fallait tes yeux et leurs secrets gémeaux
L'enfant accaparé par les belles images
Ecarquille les siens moins démesurément
Quand tu fais les grands yeux je ne sais si tu mens
On dirait que l'averse ouvre des fleurs sauvages
{{...Cachent-ils des éclairs dans cette lavande où
Des insectes défont leurs amours violentes
Je suis pris au filet des étoiles filantes
Comme un marin qui meurt en mer en plein mois d'août
J'ai retiré ce radium de la pechblende
Et j'ai brûlé mes doigts à ce feu défendu
O paradis cent fois retrouvé reperdu
Tes yeux sont mon Pérou ma Golconde mes Indes...}}
Il advint qu'un beau soir l'univers se brisa
Sur des récifs que les naufrageurs enflammèrent
Moi je voyais briller au-dessus de la mer
Les yeux d'Elsa les yeux d'Elsa les yeux d'Elsa
marwa- Nombre de messages : 445
Date d'inscription : 07/05/2010
Aimer à perdre la raison
Aimer à perdre la raisonAdmin a écrit:
Aimer à n'en savoir que dire
A n'avoir que toi d'horizon
Et ne connaître de saisons
Que par la douleur du partir
Aimer à perdre la raison
Ah c'est toujours toi que l'on blesse
C'est toujours ton miroir brisé
Mon pauvre bonheur, ma faiblesse
Toi qu'on insulte et qu'on délaisse
Dans toute chair martyrisée
Aimer à perdre la raison
Aimer à n'en savoir que dire
A n'avoir que toi d'horizon
Et ne connaître de saisons
Que par la douleur du partir
Aimer à perdre la raison
La faim, la fatigue et le froid
Toutes les misères du monde
C'est par mon amour que j'y crois
En elle je porte ma croix
Et de leurs nuits ma nuit se fonde
Aimer à perdre la raison
Aimer à n'en savoir que dire
A n'avoir que toi d'horizon
Et ne connaître de saisons
Que par la douleur du partir
Aimer à perdre la raison
Re: Léo Ferré
J'écoutais et...
Et j'ai écrit ceci, je me sentais inspiré
Ne plus écrire au bal sans la moindre chanson
Avoir le pas à malle et cueillir sa mission
Et vouloir un chemin pour cet homme sans fin
Un endroit à dessein pour y être divin
Quand la tête a deux mains pour se tenir en corps
Quand la fête est à vin comme un vers pour décor
Quand les auteurs seront où l’an droit dans la pièce
Quand la peur, nous saurons le pourquoi de l’ivresse
Mais dans l’ordre où l’envers épuisait sa mémoire
Mais alors sur la mer une voile a devoir
D’être paramètre sans enfin dans le noir
Le savoir est à l’être aux cités abreuvoir
Comme si une tête était à la fenêtre
Une femme buisson qui cherchait le non-être
De l’oiseau qui sans aile au vouloir du voilant
Une dame à l'écrit d'un enfant souriant
Et j'ai écrit ceci, je me sentais inspiré
Ne plus écrire au bal sans la moindre chanson
Avoir le pas à malle et cueillir sa mission
Et vouloir un chemin pour cet homme sans fin
Un endroit à dessein pour y être divin
Quand la tête a deux mains pour se tenir en corps
Quand la fête est à vin comme un vers pour décor
Quand les auteurs seront où l’an droit dans la pièce
Quand la peur, nous saurons le pourquoi de l’ivresse
Mais dans l’ordre où l’envers épuisait sa mémoire
Mais alors sur la mer une voile a devoir
D’être paramètre sans enfin dans le noir
Le savoir est à l’être aux cités abreuvoir
Comme si une tête était à la fenêtre
Une femme buisson qui cherchait le non-être
De l’oiseau qui sans aile au vouloir du voilant
Une dame à l'écrit d'un enfant souriant
atouthasard- Nombre de messages : 1113
Date d'inscription : 11/10/2008
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