Gribouillage
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yefimia
tamima
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Gribouillage
Gribouillage:
Ta cuisse, sous la rampe lunaire, ronde funèbre,
éclabousse mon regard.
Pâle et blanchie dans la surprise des mondes.
Veinée du bleu des précipices.
La blancheur toute mordue dans la chaleur nocturne,
dans cette moiteur, effluve originelle.
Fantasmagorie.
Le détail incarné perle en mes étoiles,
et déteint mes violences les plus striées.
Cette cuisse sauvage, ardente,
pièce dans la messe silencieuse des obscurités.
Je m’y attarde.
Les violons égrènent chacune de mes paupières et les crispent en
bouleversements.
Noeuds sous les plis de soie et d’eau.
A l’envers, le vêtement tactile taillade le torse par l’épiderme.
Et l’exagère. Deux plaques de
bronze soudées, incrustées.
Ex-voto appréhendant les ventricules du désir.
Insécurité, splendide.
Brouillons violacés de l’horizon précipité dans les
squelettes de bois. Univers hors du sujet, pochoir des brûlures dérobées à la
seconde défroissée qui m’offrit l’oeil contemplateur. La nudité scintillante de
la cuirasse. Les roses clouées sur cette peau parcheminée, ce sable durci de
sueur, opaque et résistant à l’ongle. Cicatrices vendues dans l’avancée noyée de
la plume.
De torse ou de cuisse, table saillante et reflétée d’astre
fendus, de croissants de pendaison humide. Table fertile. Où j’aimerais accouder
le ventre de ma création
Ta cuisse, sous la rampe lunaire, ronde funèbre,
éclabousse mon regard.
Pâle et blanchie dans la surprise des mondes.
Veinée du bleu des précipices.
La blancheur toute mordue dans la chaleur nocturne,
dans cette moiteur, effluve originelle.
Fantasmagorie.
Le détail incarné perle en mes étoiles,
et déteint mes violences les plus striées.
Cette cuisse sauvage, ardente,
pièce dans la messe silencieuse des obscurités.
Je m’y attarde.
Les violons égrènent chacune de mes paupières et les crispent en
bouleversements.
Noeuds sous les plis de soie et d’eau.
A l’envers, le vêtement tactile taillade le torse par l’épiderme.
Et l’exagère. Deux plaques de
bronze soudées, incrustées.
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Insécurité, splendide.
Brouillons violacés de l’horizon précipité dans les
squelettes de bois. Univers hors du sujet, pochoir des brûlures dérobées à la
seconde défroissée qui m’offrit l’oeil contemplateur. La nudité scintillante de
la cuirasse. Les roses clouées sur cette peau parcheminée, ce sable durci de
sueur, opaque et résistant à l’ongle. Cicatrices vendues dans l’avancée noyée de
la plume.
De torse ou de cuisse, table saillante et reflétée d’astre
fendus, de croissants de pendaison humide. Table fertile. Où j’aimerais accouder
le ventre de ma création
tamima- Nombre de messages : 706
Date d'inscription : 01/05/2010
Re: Gribouillage
tamima a écrit:Gribouillage:
Ta cuisse, sous la rampe lunaire, ronde funèbre,
éclabousse mon regard.
Pâle et blanchie dans la surprise des mondes.
Veinée du bleu des précipices.
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Je m’y attarde.
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bouleversements.
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Et l’exagère. Deux plaques de
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De torse ou de cuisse, table saillante et reflétée d’astre
fendus, de croissants de pendaison humide. Table fertile. Où j’aimerais accouder
le ventre de ma création
Bonjour Tamima,
J’ai beaucoup aimé ce texte mystérieux mais très érudit.
Réponde moi, s’agit-il de cuisse d’une femme que tu décris si délicieusement ?
Si j’ai mal compris, alors mea culpa.
Amitiés
Yéfi
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yefimia- Nombre de messages : 2495
Humeur : Cyclothimique
Date d'inscription : 01/05/2008
Re: Gribouillage
L'écrit est fort bel mais je ne sais pas quoi penser il presque absrait.
Merci d'être parmi nous.
Merci d'être parmi nous.
cristopher-cris- Nombre de messages : 2748
loisirs : lecture, voyage
Date d'inscription : 18/07/2008
Re: Gribouillage
Merci pour le partage [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]tamima a écrit:Gribouillage:
Ta cuisse, sous la rampe lunaire, ronde funèbre,
éclabousse mon regard.
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Je m’y attarde.
Les violons égrènent chacune de mes paupières et les crispent en
bouleversements.
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A l’envers, le vêtement tactile taillade le torse par l’épiderme.
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seconde défroissée qui m’offrit l’oeil contemplateur. La nudité scintillante de
la cuirasse. Les roses clouées sur cette peau parcheminée, ce sable durci de
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magda- Nombre de messages : 1253
Date d'inscription : 28/03/2010
Re: Gribouillage
Merci pour le passage, chacun a sa propre lecture pour chaque texte.yefimia a écrit:tamima a écrit:Gribouillage:
Ta cuisse, sous la rampe lunaire, ronde funèbre,
éclabousse mon regard.
Pâle et blanchie dans la surprise des mondes.
Veinée du bleu des précipices.
La blancheur toute mordue dans la chaleur nocturne,
dans cette moiteur, effluve originelle.
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Le détail incarné perle en mes étoiles,
et déteint mes violences les plus striées.
Cette cuisse sauvage, ardente,
pièce dans la messe silencieuse des obscurités.
Je m’y attarde.
Les violons égrènent chacune de mes paupières et les crispent en
bouleversements.
Noeuds sous les plis de soie et d’eau.
A l’envers, le vêtement tactile taillade le torse par l’épiderme.
Et l’exagère. Deux plaques de
bronze soudées, incrustées.
Ex-voto appréhendant les ventricules du désir.
Insécurité, splendide.
Brouillons violacés de l’horizon précipité dans les
squelettes de bois. Univers hors du sujet, pochoir des brûlures dérobées à la
seconde défroissée qui m’offrit l’oeil contemplateur. La nudité scintillante de
la cuirasse. Les roses clouées sur cette peau parcheminée, ce sable durci de
sueur, opaque et résistant à l’ongle. Cicatrices vendues dans l’avancée noyée de
la plume.
De torse ou de cuisse, table saillante et reflétée d’astre
fendus, de croissants de pendaison humide. Table fertile. Où j’aimerais accouder
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Bonjour Tamima,
J’ai beaucoup aimé ce texte mystérieux mais très érudit.
Réponde moi, s’agit-il de cuisse d’une femme que tu décris si délicieusement ?
Si j’ai mal compris, alors mea culpa.
Amitiés
Yéfi
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tamima- Nombre de messages : 706
Date d'inscription : 01/05/2010
Re: Gribouillage
C'est aimable à vous de me lire t de me laisser un commentaire gentilBIR TAM TAM a écrit:Bonjour chère poétesse,
J'aime beaucoup la richesse de ta plume souple...
J'ai lu et relis ton poème profond, te dire la vérité, j'ai griffonné ma cervelle,
dans ce beau tableau que tu décris bien...
Merci pour ce partage aimable.
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Amitiés
BTT
Bien à vous.Amitié
tamima- Nombre de messages : 706
Date d'inscription : 01/05/2010
Re: Gribouillage
Ni abstrait ni absurde.....merci de m'avoir invitercristopher-cris a écrit:L'écrit est fort bel mais je ne sais pas quoi penser il presque absrait.
Merci d'être parmi nous.
tamima- Nombre de messages : 706
Date d'inscription : 01/05/2010
Re: Gribouillage
Bonsoir, merci et au plaisir de vous lire ici et ailleurs.magda a écrit:Merci pour le partage [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]tamima a écrit:Gribouillage:
Ta cuisse, sous la rampe lunaire, ronde funèbre,
éclabousse mon regard.
Pâle et blanchie dans la surprise des mondes.
Veinée du bleu des précipices.
La blancheur toute mordue dans la chaleur nocturne,
dans cette moiteur, effluve originelle.
Fantasmagorie.
Le détail incarné perle en mes étoiles,
et déteint mes violences les plus striées.
Cette cuisse sauvage, ardente,
pièce dans la messe silencieuse des obscurités.
Je m’y attarde.
Les violons égrènent chacune de mes paupières et les crispent en
bouleversements.
Noeuds sous les plis de soie et d’eau.
A l’envers, le vêtement tactile taillade le torse par l’épiderme.
Et l’exagère. Deux plaques de
bronze soudées, incrustées.
Ex-voto appréhendant les ventricules du désir.
Insécurité, splendide.
Brouillons violacés de l’horizon précipité dans les
squelettes de bois. Univers hors du sujet, pochoir des brûlures dérobées à la
seconde défroissée qui m’offrit l’oeil contemplateur. La nudité scintillante de
la cuirasse. Les roses clouées sur cette peau parcheminée, ce sable durci de
sueur, opaque et résistant à l’ongle. Cicatrices vendues dans l’avancée noyée de
la plume.
De torse ou de cuisse, table saillante et reflétée d’astre
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tamima- Nombre de messages : 706
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yefimia- Nombre de messages : 2495
Humeur : Cyclothimique
Date d'inscription : 01/05/2008
Re: Gribouillage
Sur la cuisse attardée au détour d'un sentier s'inscrit le long frisson d'un sourd désir violent...
Re: Gribouillage
le désir anime les musesEschyle a écrit:Sur la cuisse attardée au détour d'un sentier s'inscrit le long frisson d'un sourd désir violent...
inspire ce que respire l'écriture
tamima- Nombre de messages : 706
Date d'inscription : 01/05/2010
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