Re: Sonnet problématique

par FleurM Mar 18 Mai - 20:07

Sans doute quelques qualificatifs mieux coiffés ? Sinon, la raie est presque impeccable ! [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

par Najat Mar 18 Mai - 18:08

joli partage [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] merci pour le sourire

par Nadej-isis Lun 17 Mai - 22:22

Abdeslam a écrit:Je viens de pondre - dans la douleur- un énième poème du siècle. Il s'agit d'un sonnet. Je l'ai soumis à une poétesse qui s'y connait, et qui s'est amusée à lui trouver des défauts (tout en précisant que ça l'a amusé, la garce!), arguant une histoire de diérèses, de e muet, de tercets, de césure, de nombre de pieds ou de syllabes et autres joyausetés du même tonneau.
Je le soumets donc à la vindicte populaire. Vos commentaires seront bien sûr les bienvenus, sauf si vous dites que c'est nul, ça ne plairait pas à ma mère (85 ans et pas mal de poussières..)

Attachez vos ceintures (de chasteté pour les dames), c'est parti:

O lune crépusculaire divine impératrice
Ton aura n’aura pas raison de ma raison
Permets-moi te dire, te redire en complice
Tes tercets à la con décoiffent ma toison

Pourquoi pondre des vers s’il s’avère nécessaire
Sous tes fourches caudines de courber le dos
Vivre alexandrin, humer sonnet rivière
J’aimerais mieux jouer à la bête à deux dos !

Ton quatrain mal foutu, tu sais où te le mettre
Ton sixième pied où ta césure veut trôner
Fais-en ton deuil, ma biche, j’y penserai peut-être

Ma prose se veut libre, comme mes vers surannés
Tu n’es pas convaincue, jouvencelle rupestre ?
Tu peux en faire ton deuil, de ce foutu sonnet !

joli quand même avec ou sans pied bots ou beaux
écrire se veut ouverture et délire en premier pour évacuer les mots ou les maux.
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par Abdeslam Lun 17 Mai - 21:38

Merci mes amis. La hargne est moins dirigée contre mon adorable pourfendeuse que contre mon incapacité à composer un vrai sonnet. Elle avait beau m'expliquer les règles, c'"était trop compliqué pour ma petite cervelle.
Ma réplique l'a bien amusée, ce qui m'a largement réconforté. Comme disait Brassens, les femmes, c'est comme ça!

par **gepetto** Lun 17 Mai - 20:52

Sans commentaire aire aire...
Puisque l'on doit rire (ou sourire) de tout...
bien à toi

Gep

par rayane Lun 17 Mai - 18:04

Abdeslam a écrit:Je viens de pondre - dans la douleur- un énième poème du siècle. Il s'agit d'un sonnet. Je l'ai soumis à une poétesse qui s'y connait, et qui s'est amusée à lui trouver des défauts (tout en précisant que ça l'a amusé, la garce!), arguant une histoire de diérèses, de e muet, de tercets, de césure, de nombre de pieds ou de syllabes et autres joyausetés du même tonneau.
Je le soumets donc à la vindicte populaire. Vos commentaires seront bien sûr les bienvenus, sauf si vous dites que c'est nul, ça ne plairait pas à ma mère (85 ans et pas mal de poussières..)

Attachez vos ceintures (de chasteté pour les dames), c'est parti:

O lune crépusculaire divine impératrice
Ton aura n’aura pas raison de ma raison
Permets-moi te dire, te redire en complice
Tes tercets à la con décoiffent ma toison

Pourquoi pondre des vers s’il s’avère nécessaire
Sous tes fourches caudines de courber le dos
Vivre alexandrin, humer sonnet rivière
J’aimerais mieux jouer à la bête à deux dos !

Ton quatrain mal foutu, tu sais où te le mettre
Ton sixième pied où ta césure veut trôner
Fais-en ton deuil, ma biche, j’y penserai peut-être

Ma prose se veut libre, comme mes vers surannés
Tu n’es pas convaincue, jouvencelle rupestre ?
Tu peux en faire ton deuil, de ce foutu sonnet !

ça sonne comme une réplique enragée! [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] je ne sais à qui mais ça doit soulever une moue et un déluge de vers de sa part pour riposter.

par Abdeslam Lun 17 Mai - 14:16

Je viens de pondre - dans la douleur- un énième poème du siècle. Il s'agit d'un sonnet. Je l'ai soumis à une poétesse qui s'y connait, et qui s'est amusée à lui trouver des défauts (tout en précisant que ça l'a amusé, la garce!), arguant une histoire de diérèses, de e muet, de tercets, de césure, de nombre de pieds ou de syllabes et autres joyausetés du même tonneau.
Je le soumets donc à la vindicte populaire. Vos commentaires seront bien sûr les bienvenus, sauf si vous dites que c'est nul, ça ne plairait pas à ma mère (85 ans et pas mal de poussières..)

Attachez vos ceintures (de chasteté pour les dames), c'est parti:

O lune crépusculaire divine impératrice
Ton aura n’aura pas raison de ma raison
Permets-moi te dire, te redire en complice
Tes tercets à la con décoiffent ma toison

Pourquoi pondre des vers s’il s’avère nécessaire
Sous tes fourches caudines de courber le dos
Vivre alexandrin, humer sonnet rivière
J’aimerais mieux jouer à la bête à deux dos !

Ton quatrain mal foutu, tu sais où te le mettre
Ton sixième pied où ta césure veut trôner
Fais-en ton deuil, ma biche, j’y penserai peut-être

Ma prose se veut libre, comme mes vers surannés
Tu n’es pas convaincue, jouvencelle rupestre ?
Tu peux en faire ton deuil, de ce foutu sonnet !

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