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Message par Valerie-M-kaya Jeu 6 Mai - 9:15

Lunatique !
La Lune et ses effets (supposés)
"La preuve que la Lune est habitée,
c'est qu'il y a de la lumière.
"
Francis Blanche

Un magazine féminin titrait "Découvrez les pouvoirs de la Lune Noire", une autre feuille de choux populaire à fort tirage, mais à faible contenu, annonçait fièrement peu après : "connaissez les influences de votre Lune pour chaque signe", mais encore dans cet hebdomadaire TV : "Cette année 2003 sera difficile pour tous, cette année comporte 13 lunes!", titres aussi racoleurs que vides de contenu dont le seul but, en plus d'abrutir ses lecteurs en voulant leur décrocher la lune, reste de faire vendre et de rapporter un maximum aux maisons d'éditions vu le faible prix de revient de tels articles. A la suite de quoi, il sembla opportun de faire un bref tour de ce que cette chère Lune, à la lumière de ce que nous en savons aujourd'hui, pouvait encore promettre aux hommes du XXI° siècle.


Depuis la plus haute antiquité, l'homme a cherché à se situer dans le cosmos et a considéré ce dernier comme autant de manifestations divines. Dans certains cas les astres étaient eux-mêmes des dieux. Dans tous les cas les dieux gouvernaient les astres. Très tôt, l'observation minutieuse du ciel montra que sur un fond étoilé apparemment fixe se mouvaient les astres. Le plus net des mouvements étant bien sûr celui du Soleil : les jours et les nuits, le rythme des saisons ont depuis toujours réglé la vie des hommes (moins, il est vrai, pour les pays proches de l'Equateur). Les crues des fleuves qu'il s'agisse du Nil, de l'Euphrate ou du Huang-ho, ont inscrit dans l'esprit des hommes des rythmes de la nature immuables, toujours recommencés. Et l'observation des phases de la Lune a lié cette périodicité au mouvement des astres dans le ciel.
Ainsi, les rapports entre les évènements affectant les astres (comme les éclipses) et les péripéties terrestres sont apparus comme naturels, de là est née l'astrologie, mère (dans le temps) de l'astronomie. Rotation, périodicité, astres, dieu(x) se trouvaient donc naturellement liés dans l'Antiquité, tant en Mésopotamie qu'en Egypte et en Chine. Cette idée de rotation périodique apparut d'abord chez les Sumériens, les Babyloniens et les Égyptiens. Le système Terre-Lune-Soleil, constitué par des rotations autour de la Terre, permettait de prédire un certain nombre de phénomènes. C'est ainsi que les anciens confectionnèrent des calendriers, des éphémérides et des tables astronomiques prévoyant fort bien les éclipses. Les Babyloniens s'y montrèrent les plus habiles, même si les Égyptiens ont inventé le calendrier le plus astucieux (où l'année comptait déjà 365 jours) et même si les Hindous ont sans doute, eux aussi, dressé une carte du ciel relativement précise.

Le dieu Lune

La lune a toujours été dotée, dans les croyances des peuples, de forces influant sur les rythmes et les cycles de la vie. Ses multiples visages ont alimenté de nombreux mythes et légendes.
La Lune apparaît en général comme la soeur ou le frère du Soleil : ainsi en Grèce, Artemis, déesse de la fécondité et des fauves identifiée à la Lune (Séléné), est la soeur d'Apollon assimilé au Soleil (Hélios); au Japon, le dieu Izanagi fait sortir de son oeil gauche la déesse-Soleil Amaterasu et de son oeil droit le dieu-Lune Tsukiyomi; au Pérou, Manco Cápac est le frère et l'époux de Mama Oello, la Lune; il en va de même pour Freyr et Freyja, le Soleil et la Lune des Scandinaves. Dans l'Inde védique, enfin, les noces de Soma, dieu lunaire, avec Sõrya, Soleil femelle, représentent l'archétype du mariage humain. Dans un mythe de Lettonie, le Soleil fécondé par la Lune enfante les étoiles : la Lune ayant été infidèle, le Soleil la poursuivra à travers le ciel pour la couper en morceaux à coups d'épée.






En Babylonie, le dieu-Lune Sin est le père de la planète Vénus. Ashtarté (l'Innina des Sumériens). Dans l'ancien Mexique, où la planète Vénus (Xolotl) occupe une place importante dans le comput du temps, cet astre est identifié au dieu Quetzalcóatl (le serpent à plumes), divinité civilisatrice et aussi dieu qui meurt et qui renaît. En Egypte, Khonsu est le dieu de la Lune possédant un temple à Karnak et est souvent représenté sous la forme d'un enfant porteur d'un croissant de Lune au-dessus de la tête, il était considéré comme le chef des mauvais génies apportant les maladies et la mort, concevant les destins et ayant un rôle déterminant dans la vie des hommes.

Le satellite Lune

De toutes ces mythologies, de ces mythes, contes et légendes nous reste la croyance, fortement ancrée dans les esprits, que la Lune a toujours et encore une influence "magique" sur les hommes même si de nos jours, ces influences se sont quelque peu désacralisées ou plutôt "laïcisées". Elles s'expriment maintenant par le fait que la Lune influencerait notre avenir, via l'astrologie alors que contrairement à l'antiquité qui l'a vu naître, nous connaissons le ciel, l'univers et les astres dans leur substance et son histoire grâce à l'astronomie et l'astrophysique. Mais cette Lune aurait aussi une forte influence sur les naissances, sur notre comportement (violence, agressions, sommeil, suicides, etc...), sur les animaux, sur la pousse des cheveux, des ongles, sur la décoloration des vêtements voire sur les carrosseries des véhicules, permettrait même de maigrir, etc. sans parler des loups-garous, mais là je suis moins sûr...
Mais la Lune reste l'objet de nombreuses superstitions. Voyons ce que nous trouvons à la rubrique "Lune" du "Dictionnaire des superstitions et des croyances" de Pierre Canavaggio :
"Il n'est pas excellent de naître sous le signe de la Lune. Cela parce qu'elle passe par quatre états :

  • dans le premier elle est chaude et humide,
  • dans le second elle est chaude et sèche jusque dans sa plénitude,
  • dans le troisième elle devient froide à mesure qu'elle décroît,
  • dans le quatrième elle conserve sa froideur jusqu'à ce qu'elle s'approche du soleil. C'est dans ce dernier état qu'elle corrompt ce qui est humide.

C'est également à cause de ces quatre états qu'elle intervient sur le temps :
La lune pâle fait la pluie,
Elle baigne, il faut qu'on l'essuie,
L'argentine annonce le beau temps,
Et la rouge amène le vent.
Lorsque les cornes de la lune sont embrumées, c'est signe de pluie. Si elles sont pointues et nettes, le beau temps s'annonce et durera. En hiver, elles annoncent qu'il va geler très fort.
La lune rousse, qui suit celle du temps de Pâques ou celle qui débute en avril, a très mauvaise réputation. Les jardiniers et les cultivateurs l'accusent de rouiller les bourgeons et les jeunes pousses :
"Lune rousse, Vide bourse"
ou encore :
"Récolte n'est arrivée, Que la lune rousse soit passée."
et enfin
"L'hiver n'est terminé que lorsque la lune rousse a décliné."
A la première apparition de la lune, il faut :

  • si l'on veut être riche, en faire le voeu en tenant une pièce d'argent dans sa main droite,
  • pour que la lunaison qui commence soit favorable, cracher dans ses mains et les passer ensuite sur son visage,
  • ne pas passer d'actes officiels ayant rapport avec l'argent, au 7° et au 9° jour de la lune nouvelle.

On peut s'attendre à des malheurs si l'on regarde la lune nouvelle par dessus son épaule gauche ou si on la découvre pour la première fois au travers d'une vitre fermée. Aperçue au travers du feuillage d'un arbre, la lune est bénéfique.
En Anjou on dit : "Quand décroîtra la lune, ne sème chose aucune." (C'est marrant mais ça me rappelle quelque-chose ça !)
L'influence de la lune s'exprime dans cette loi : "Que tout ce qui croît au-dessus de la terre soit semé en lune croissante. Tout ce qui croît en dessous, en décours."
Il ne faut jamais faire couper ses cheveux ni ses ongles à la lune déclinante. On gâche son linge si on commence une lessive au premier jour de la lune montante. Celui qui est réveillé par la lumière de la lune rouge risque un accident. il faut qu'il se méfie des dangers de la circulation."
Valerie-M-kaya
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Lunatique ! Empty La Lune et les maladies mentales : quelle influence ?

Message par Valerie-M-kaya Jeu 6 Mai - 9:17




par Laurent Puech - SPS n° 246, avril 2001
Laurent Puech est président du Cercle Zététique du Languedoc-Roussillon


L’éclipse du 11 août 1999 aura sans aucun doute suscité nombre de commentaires et analyses. En effet, la simultanéité entre cet événement et l’état de certaines personnes ayant des problèmes psychiatriques a permis à quelques-uns de voir dans le phénomène une hypothèse explicative, et à d’autres de trouver une démonstration « de plus » de l’influence de la lune.
Un exemple d’interprétation



C’est d’ailleurs à la suite de ce genre de réflexions qu’est née l’idée de cet article. Je travaillais en effet ce jour-là dans un foyer médicalisé accueillant des adultes psychotiques ou déficients. Le jour de l’éclipse, vers midi, soit une demi-heure après que l’éclipse eut atteint son point culminant (un peu plus de 80% dans ma région), deux résidents épileptiques ont eu une crise. Que chacun se soit trouvé dans un pavillon différent et que les deux événements se soient déroulés quasi-simultanément n’ont pas manqué de frapper les équipes éducatives présentes. Et il n’a pas fallu longtemps pour que certains attribuent à la Lune la responsabilité de ces crises. Cela nous renvoyait à l’Antiquité, période où « l’épilepsie était considérée comme influencée par la lune » (Guérin et al, 1995). Ce genre d’interprétation, sans être fréquent, n’est pas rare : en avril 1997, dans ce même établissement, une veilleuse de nuit me signalait que nous étions en période de Lune rousse [1], « et que les résidents sont plutôt énervés », tandis que la deuxième veilleuse de nuit, travaillant en roulement avec la première sur les mêmes pavillons, remarquant elle aussi cette période de Lune rousse, précisait « sur eux, ça agit bien, ils sont plus calmes en ce moment »…

Mais revenons à notre éclipse et aux crises d’épilepsie. Quelques éléments permettront de trouver une explication alternative à l’état des personnes. Par crainte que les résidents fixent le soleil en enlevant les lunettes de protection, chaque pavillon avait été fermé à clé, une sortie de quelques minutes étant prévue pour voir l’événement. Or, une des deux personnes ayant eu cette crise d’épilepsie était habituée à aller et venir tout au long de la journée dans les différents lieux du foyer. D’autres résidents sont décrits comme ayant été « mal » durant ces heures : deux résidentes, ne supportant pas la limitation de circulation, demandaient « à sortir ». D’autre part, les consignes de sécurité, ainsi que des mises en garde contre la dangerosité de l’événement, ont été répétées à de nombreuses reprises avant et pendant la sortie. Enfin, le directeur de la structure est passé à plusieurs reprises (au moins cinq) dans les pavillons au cours de la matinée pour rappeler les consignes de sécurité aux équipes et résidents, alors qu’en temps normal il passe plutôt une fois par semaine. Autant d’éléments anxiogènes tant pour les équipes que pour les résidents. Or, le stress et les chocs psychologiques peuvent jouer un rôle déclencheur des crises d’épilepsie. Les conditions favorisaient donc la possibilité d’apparition de telles crises.

Mais, au delà de quelques anecdotes, de nombreux travaux ont été menés depuis plus d’un demi-siècle, principalement aux Etats-Unis, qui permettent de connaître ce qui est démontré ou pas dans cette croyance en un pouvoir de la lune, laquelle ne date pas d’hier (c’est même une « vieille lune »). Voici un état des lieux à travers les principales études, dont les comptes-rendus ont été publiés dans des revues scientifiques.

Une idée bien implantée dans les esprits et « confirmée » par certains travaux.

Une enquête menée en 1987 aux USA montrait que 80% des infirmières et 64% des médecins des services d’urgences croyaient à cette influence de la Lune (Danzl, 1987). Mieux, en 1995, toujours aux USA, 81% des professionnels liés au secteur psychiatrique croyaient à ces effets, contre 43% de la population totale (Vance, 1995).

Le fait que les professionnels du secteur psychiatrique, avec le prestige qui entoure notamment les professions médicales (Lemel, 1991), soient très majoritairement convaincus de la réalité de cette influence est renforcé par deux autres éléments : l’expérience personnelle, qui sera abordée plus loin, et des travaux semblant confirmer le bien-fondé de cette croyance.

On peut trouver, principalement dans la presse grand public mais aussi dans la presse scientifique, des affirmations, articles ou exposés de travaux confirmant l’influence de la lune. Pourtant, les réplications ont montré qu’elles sont fortement biaisées, méthodologiquement ou statistiquement (pour les critiques, voir notamment Walters et al., 1975 ; Campbell & Beets, 1978 ; Rotton et al., 1983 ; Cyr & Kalpin, 1987). De plus, lorsque des études mettent en « évidence » des effets, ceux-ci contredisent souvent la croyance populaire : par exemple, une étude menée à l’hôpital de Columbia (USA) a « montré » que les admissions en psychiatrie étaient plus nombreuses les jours de nouvelle Lune (Climent & Plutchik, 1977). Passons donc aux études solides.
Des liens entre épilepsie et pleine Lune ?



Dans une étude menée il y a une vingtaine d’années (Fiezhugh et al. 1980), les auteurs n’ont pas pu mettre en évidence d’influence lunaire sur l’épilepsie. Par contre, M. Allouche (1991), lors d’une étude menée à l’hôpital Lariboisière en 1990, a montré une diminution significative du nombre d’admissions en urgence pour crises d’épilepsies en période de pleine Lune (p=0.035) [2]. Cependant, comme le signale Guérin (et al., 1995), seuls deux demi-cycles lunaires ayant été étudiés pour ce travail, ces résultats méritent confirmation. La relation entre phases de la Lune et épilepsie n’est donc pas démontrée.

Les consultations pour dépression ou anxiété augmentent-elles en période de pleine lune ?

En 1997, une équipe du Département de Psychiatrie de l’Université Royale de Liverpool (Royaume-Uni) publie une étude portant sur le cycle lunaire et les consultations pour anxiété et dépression en médecine générale (Wilkinson, 1997). L’évaluation s’est faite à travers une étude rétrospective portant sur 782 patients suivis par un service médical entre 1971 et 1988. Résultat : aucun lien statistiquement significatif entre phases de pleine Lune et consultations. Pourtant, la période considérée comme correspondant à « pleine lune » avait été élargie à 3 jours avant et trois jours après celle-ci, afin de mieux détecter une possible corrélation. Résultat négatif donc.
La Lune influe-t-elle sur les admissions en psychiatrie ?



En 1978, reprenant les études allant dans le sens d’une relation entre phases de la Lune et comportement humain, Campbell et Beets (Campbell & Beets, 1978) concluent à des erreurs méthodologiques et montrent que cette relation n’est pas confirmée par ces travaux.

Publiée en 1994, l’étude menée au South More Mental Health Center, Quincy, Massachussets (USA) montre que des facteurs environnementaux et des motifs de stress sont plus plausibles pour expliquer l’admission en hôpital psychiatrique (Gorvin & Roberts, 1994).

Une étude effectuée par le Servizio di Psicologica Medica, de l’Université de Vérone (Italie) et portant sur les données du service psychiatrique de la ville sur 10 années (Janvier 1982-Décembre 1991), conclut à l’absence de relation Lune/comportement. Dans ce cas, les auteurs examinent les résultats en prenant d’abord comme période de pleine Lune de 1 jour avant à 1 jour après, mais ensuite de 2 et 3 jours avant et après la pleine lune. Dans tous les cas, les résultats sont : pas de différence significative pour ces périodes par rapport au reste du mois (Amaddeo et al., 1997).

En France, un travail mené à Toulouse va dans le même sens. Il est extrêmement intéressant par la diversité des traits étudiés. 2478 entrées dans les service d’urgences psychiatriques toulousain, réparties sur les 366 jours de l’année 1992 (année bi-sextile) ont été retenues. Les résultats sont : « pas de variation significative du nombre d’entrées selon le jour du cycle lunaire », « pas de variation significative selon le jour du cycle, de l’âge moyen des patients. Il n’y a pas non plus de différence concernant le sexe des patients et le mode d’arrivée. Concernant l’heure moyenne d’arrivée, […] pas de différence significative. […] pas d’influence significative du cycle lunaire sur les états d’agitation et les conduites d’alcoolisation ». L’étude ne met pas en évidence de « variation significative, au cours du cycle lunaire, du pourcentage de patients présentant une tendance toxicophile, un état psychotique, un état anxio-dépressif, manifestant une demande psychosociale ou relevant d’une hospitalisation d’office ».

Par contre, « […] il existe une différence significative concernant le pourcentage […] d’hospitalisations sur demande d’un tiers », (P=0,036). L’Hospitalisation sur Demande d’un Tiers (HDT) nécessite l’intervention de l’entourage et d’un médecin qui rédige un certificat médical (un deuxième certificat étant rédigé par un second médecin qui peut être le psychiatre hospitalier recevant le patient). Paradoxalement, les Hospitalisation d’Office (par les autorités administratives) ne sont pas plus nombreuses. Il n’est pas absurde de penser que les craintes des familles et proches, souvent à l’origine de la procédure de HDT, voire leurs croyances à un Effet pleine Lune, soient à l’origine de ce fait. Nous revoilà avec la question du regard des autres sur les personnes souffrant de maladie mentale.

Bilan de ces études négatif quant à une relation Lune/état-des-patients. Reste la question de l’entourage à élucider.
La Lune provoque-t-elle l’agitation et les comportements « anormaux » au sens large des personnes hospitalisées ?



Une étude menée à la fin des années 70 auprès de 50 hospitalisés chroniques, et sur une durée de 5 années, ne montre aucun lien entre phases d’agitation et phases de la lune (Fitzhugh et al., 1980).

L’étude des enregistrements du suivi des patients d’un hôpital psychiatrique entre 1982 et 1984 n’a montré aucun lien significatif entre passages à l’acte et pleine Lune (Durm et al., 1986).

Une enquête sur la relation entre phase de la Lune et 364 comportements perturbés et violents due à des problèmes psychiatriques ne montre aucune relation Lune/passage à l’acte (Little et al., 1987).

Même type d’étude sur une population âgée (62 à 93 ans). Même résultat négatif quant au lien entre phases d’agitation et phases de la Lune (Cohen-Mansfield et al., 1989). Enfin, sur une population de personnes présentant un retard mental (« mentally retarded ») en institution, pas de lien non plus selon une étude récente (Vance, 1996).
La Lune augmente-t-elle les mises en isolement des malades internés en psychiatrie ?



Suite logique de ce que nous venons de voir, le travail de Mason (Mason, 1997), du Research Department, Ashworth Hospital, Maghuli, Merseyside (Royaume-Uni). Il est ainsi résumé :

1) L’influence cyclique de la Lune sur les troubles psychologiques des êtres humains est connu sous le nom d’effet transylvanien (« transylvanian effect »).

2) L’isolement est utilisé fréquemment pour contrôler et gérer les violences et agressions des patients.

3) Si l’effet transylvanien est avéré, une relation entre cycle de la Lune et utilisation de la mise en isolement devrait exister.

Au terme de son étude, il ne trouve pas une telle corrélation.

Le témoignage est sincère… mais est-il fiable ?

Il existe nombre de témoignages de professionnels allant dans le sens d’un effet Lune. Mais quelle évaluation peut-on en faire ? Revenons aux sondages cités plus haut. Si des professionnels du secteur psychiatrique affirment avoir constaté une liaison entre Lune et comportement, c’est sur la base d’observations anecdotiques, souvent sur une longue période. Le témoignage est sincère, mais est-il fiable ? L’étude de Wilson & Tobacyk (1990) amène un élément de réponse.

Dans un premier temps, les données d’un centre téléphonique d’appel d’urgence sur 6 mois (4675 appels) sont recueillies. Comparaison avec le cycle lunaire. Résultat : rien de significatif.

Dans un deuxième temps, un sondage auprès du personnel du centre d’appel est réalisé, ainsi qu’auprès d’un groupe témoin d’étudiants (groupe de comparaison). Et là, il apparaît que les personnes travaillant au centre d’appel croient significativement plus en un effet de la Lune que les étudiants. Or, nous l’avons vu, cet effet n’existe pas lorsque l’on reprend les données reçues par ce même personnel.

Comment expliquer cet écart entre ce qui est rapporté par un grande majorité des personnels, et les résultats des études ? Plusieurs pistes permettent là aussi de mieux saisir cette situation.

Les travaux en psychologie sociale, et plus particulièrement sur les représentations sociales, ont permis de dégager le concept de « théories implicites de personnalité » qui peut s’avérer intéressant pour comprendre les réactions des professionnels en contact avec les patients (voir encadré ci-contre). Ainsi, notre perception est un filtre, sélectionnant les informations (Lecomte, 1995), notamment la perception d’autrui (Schadron, 1997). En fait, nous construisons la réalité (Lecomte, 1997). La mémoire est elle aussi sélective, restituant certaines informations, et en éliminant d’autres. Elle est aussi inventive, puisque des éléments ne figurant pas dans les informations recueillies apparaissent parfois dans la restitution (Dortier, 1998). A ce propos, les travaux d’Elizabeth Loftus (1997) ont montré comment la suggestion et l’imagination créent des souvenirs d’événements qui ne se sont jamais produits.
Les prophéties auto-réalisatrices



Toujours dans la catégorie des phénomènes pouvant être explicatifs, le concept de prophétie auto-réalisatrice. Jean-François Staszak (1999) en propose la définition suivante : « Une prophétie auto-réalisatrice est une assertion qui induit des comportements de nature à la valider ». La prophétie porte en elle-même les moyens de sa confirmation. Les biais perceptifs pouvant alors aider à voir les signes de sa réalisation.

Ce concept nous amène à décrire les effets indirects de la pleine lune. Car, travaillant sur les prophéties auto-réalisatrices, Paul Watzlawick (1988) montre qu’elles peuvent aussi forger la réalité. Ainsi, une équipe de professionnels du secteur psychiatrique qui croirait à l’effet Lune aurait, de façon non-consciente, la capacité d’influer sur l’état des patients… L’exemple cité en introduction montre assez clairement comment des actes « anodins » peuvent générer du stress.

Enfin, il existe des pathologies psychiatriques graves liées à la lune, sans qu’il y ait influence de cette dernière. Par exemple, la lycanthropie (maladie durant laquelle le sujet pense être loup, se voit tel et agit en conséquence, Dictionnaire de psychiatrie, Ed Larousse, 1995). C’est le fameux Loup-Garou. (voir à ce sujet Messadié 1993). On peut voir dans la croyance en l’effet Lune une survivance de ce mythe. D’ailleurs, une interprétation d’autres effets supposés de la pleine Lune (mais non démontrés) pourrait renforcer cette idée : pousse accélérée des cheveux (poils ?) et ongles (griffes ?), augmentation des actes de délinquance et meurtres (retour à l’état d’animal, transgressant règles sociales et interdits). Denise Jodelet (1989), étudiant les représentations sociales autour de la folie, note que, pour les personnes interrogées, dans les cas les plus graves, « le malade est plus proche de l’animal que de l’homme »..
Conclusion provisoire



Résumons. L’existence d’un effet Lune est soutenue par des études biaisées et des témoignages nombreux, mais qui, par définition, sont fragiles. De plus, de nombreuses études non-critiquées ne trouvent aucun effet Lune sur l’apparition des crises d’épilepsie, l’angoisse et les dépressions, les admissions en service psychiatrique, la mise en isolement en service psychiatrique, le comportement et les passages à l’acte des patients. En l’absence de travaux probants, l’existence d’une influence spécifique de la Lune sur les personnes souffrant de pathologies psychiatriques reste affaire de croyance. Et au vu du nombre de travaux réalisés, cette situation semble devoir durer encore un moment.
Références bibliographiques



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[1] La Lune correspond à la « lunaison qui débute après Paques entre le 5 avril et le 6 mai. Nom donné en raison de la couleur de la lune à cette époque. Les positions relatives Soleil-Terre-Lune font que les rayons lumineux sont déviés par l’atmosphère terrestre et rayonnent dans les longueurs d’onde de la couleur rouge ». Lexique des termes d’astronomie, Éd. Fabbri, 1994

[2] p=0.035 signifie que les probabilités pour que les résultats trouvés correspondent à ceux que fourniraient un résultat conforme au hasard sont de 35 pour 1000, soit 3,5 % (ou encore 1 chance sur 29). Plus p est petit, plus le résultat est éloigné de ce que donnerait un résutat « normal ». On considère généralement que pour qu’un résultat soit significatif, il faut que p<0,05 (soit 1 chance sur 20). Voir Le verdict d’un expert, par le professeur Daniel Schwartz, Sciences et Avenir, mai 1995
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Lunatique ! Empty La folie de la pleine Lune-

Message par Valerie-M-kaya Jeu 6 Mai - 9:18


par Michel Marsolais


Chez mes collègues de la rédaction, les soirs de pleine Lune sont toujours abordés avec appréhension. Avec l'assurance de vieux fermiers prédisant la pluie avec leurs rhumatismes, journalistes et chefs de pupitre prédisent ces soirs-là un déferlement de crimes, de signalements d'OVNI et d'appels de "lunatiques".

Cette croyance n'est pas propre aux journalistes. Policiers et ambulanciers sont aussi largement convaincus qu'il se passe quelque chose les soirs de pleine Lune, qui augmente le nombre de leurs interventions.
En fait, la croyance est tellement répandue que de nombreuses études scientifiques ont été menées sur le sujet. Elles n'ont jamais démontré grand chose... à part la vigueur de cette folklorique légende.
En 1982, une étude américaine avait pourtant effectivement relevé un nombre supérieur d'accidents et de violations du code de la route durant les soirs de pleine Lune. L'étude devait pourtant être mise en pièces par d'autres scientifiques puisque durant la période examinée par les chercheurs, les soirs de pleine Lune étaient presque toujours tombés les week-end, là où il y a toujours plus d'accidents.
D'autres études ont parfois démontré une légère hausse de meurtres ces soirs-là, mais encore une fois, leur méthodologie restait trop douteuse pour tirer de vraies conclusions.
En 1985, une étude (Rotton et Kelly) a même fait une analyse de 37 études sur le supposé "effet lunaire" sur le comportement humain (crimes, suicides, admissions en psychiatrie, etc.). Résultat : une variation de l'ordre de 3 centième de 1 %. Un chiffre plutôt insignifiant, trop insignifiant en fait pour indiquer la moindre variation tangible.
Le contraire aurait été étonnant. La plupart des gens qui pensent que ce phénomène altère le comportement humain justifient ce fait en soulignant que la Lune provoque bien les marées et que notre corps est composé à 80 % d'eau.
Or, c'est faire abstraction de l'échelle des choses. La Lune n'exerce une attraction que sur les océans et les très grandes masses d 'eau. Il n'y a pas plus de marée humaine que de marée dans les piscines.
Un autobus qui passe devant vous exerce des millions de fois plus de force d'attraction que la Lune ou n'importe planète. Et si la force d'attraction était en cause, il faudrait d'avantage se méfier des soirs sans Lune, puisque ces soirs-là, le Soleil est derrière la Lune et augmente donc sa force d'attraction.
Alors comment expliquer la persistance du mythe ? Peut-être simplement que lorsque la bêtise frappe les soirs de Lune, on le remarque davantage.


Première parution: Le Journal de Montréal, dimanche 9 novembre 1997


Dernière édition par muriel le Jeu 6 Mai - 9:24, édité 1 fois
Valerie-M-kaya
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Lunatique ! Empty Les forces invisibles de la Lune

Message par Valerie-M-kaya Jeu 6 Mai - 9:20






Lunatique ! JCBeliveau




par Jean claude béliveau
Nous savons tous que la Lune influence les marées parce que ses influences sont visibles. Ce n'est pas parce qu'on ne voit pas la Nouvelle Lune (influence de la rencontre Soleil-Lune) qu'elle en est moins forte. Même l'écorce terrestre se trouve soulevée de quelques centimètres lors de la Nouvelle Lune. L'être humain réagit, à chaque instant de sa vie, aux influences planétaires et terrestres. Nous n'avons pas tous la même réceptivité par rapport à la Lune mais elle nous influence tous sans distinction. Il y a plus d'accouchements, de violence, de meurtres. les jours de Pleine Lune.La Lune peut nous être très utile. Elle est associée à l'estomac et au système digestif, il est donc normal d'utiliser les phases lunaires comme des guides naturels, réglant l'alimentation sur l'horaire astrologique des cellules. Que devons-nous faire? Les jours de la Nouvelle Lune et de la Pleine Lune, il est bon de boire beaucoup de liquide: potage, eau, yogourt. Le lendemain de la Nouvelle Lune, nous sommes en Lune croissante, c'est une période où l'énergie monte, il est bon de choisir des aliments dynamisants qui contribuent à tonifier le métabolisme. Après la Pleine Lune, nous sommes en lune décroissante, c'est une période d'élimination, donc il faut des aliments désintoxiquants: salades vertes, crudités. Chaque fois que la Lune transit dans un signe du zodiaque, certaines zones ou fonctions du corps sont activées. Certains transits incitent à opter pour des mesures propres à protéger ou augmenter notre vitalité (massage, thérapie, diète.).Il est préférable d'éviter les opérations lorsque la Lune passe devant le signe zodiacal qui correspond précisément à la partie du corps à opérer. D'ailleurs les Anciens disaient : «Ne plante pas le fer quand la Lune est dans le signe du mal», ce qui veut simplement dire : «N'utilise pas le scalpel sur l'organe malade quand la Lune est dans le signe correspondant». Il est préférable d'éviter la Pleine Lune. Il est préférable d'éviter le jour suivant ainsi que les 3, 4 jours qui précédent la Nouvelle Lune. Il vaut mieux choisir une date où la Lune sera décroissante. Les heures planétaires peuvent indiquer les moments les plus propices. Il va de soi que ces conseils ne s'appliquent pas en cas d'urgence. Bien que la Lune soit importante, Mars ne l'est pas moins. Le signe transité par Mars à la date de l'intervention sera très révélateur. Mars représente le scalpel ou l'opération.
Les principales correspondances entre les signes et le corps :


  • BÉLIER : La tête, ses organes.
  • TAUREAU : Le cou, ses glandes.
  • GÉMEAUX : Les poumons.
  • CANCER : L'estomac, les seins.
  • LION :Le cœur, le dos.
  • VIERGE : Région abdominale, les intestins.
  • BALANCE : Les reins, les uretères.
  • SCORPION : Les organes génitaux, le colon descendant.
  • SAGITTAIRE : Les hanches, le nerf sciatique.
  • CAPRICORNE : Les genoux, les ongles.
  • VERSEAU : La jambe, la cheville.
  • POISSONS : Les pieds, l'appareil glandulaire.






Jean Claude BéliveauAstrologue et conseiller en astrologie médicale,


Dernière édition par muriel le Jeu 6 Mai - 9:26, édité 1 fois
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Lunatique ! Empty L’influence de la Lune: Son Symbolisme

Message par Valerie-M-kaya Jeu 6 Mai - 9:21


Le Soleil et la Lune sont les deux grands luminaires, astres du jour et de la nuit. Ils représentent les deux grandes forces à l’œuvre dans l’univers, le Yin et le Yang de la philosophie chinoise, le Tao.
Ces deux forces se complètent mutuellement.
En pratique l’influence de la Lune intervient dans divers domaines.
Lunatique ! Puce1 Le symbolisme de la Lune
La Lune est l’astre de la nuit. C’est un astre en mouvement. Elle croît, atteint son apogée et disparaît.
La Lune exprime une transformation incessante.
Très tôt, l’homme associa le principe féminin à la Lune. L’homme a projeté sa propre réalité dans celle de la Lune : comme elle, il naît, croît, meurt


La Lune. Tarot de Charles VI, fin du XVè siècle

Mais, elle symbolise également pour l’homme l’espoir de la renaissance. En effet, elle renaît après trois jours de disparition durant lesquels le ciel n’est que ténèbres.
Comme la Lune noire suivie de la jeune Lune, la mort sera suivie de la résurrection.
Symbole des rythmes biologiques et du temps qui passe, la Lune régit les pluies, la végétation, la fertilité et la fécondité.

La déesse Nout avalant le Soleil, nageant sur la barque d'Osiris, va franchir les douze portes qui le libéreront des ténèbres. (Détail de la stèle de Tapéret, musée du Louvre à Paris)

En astrologie, la Lune symbolise l’humidité, le principe passif mais fécond. Elle est liée à l’inconscient, au rêve et à tout ce qui est fluctuant.Lunatique ! Puce1 L’influence de la Lune

Sans la Lune, nos journées ne seraient que de 15 heures environ. En effet, l’attraction de la Lune ralentit la rotation de la Terre.
On connaît bien l’influence de la Lune sur les marées. La Lune est l’astre le plus proche de la Terre. Sa taille (3 476 Km de diamètre) en fait l’astre qui influence le plus la vie sur Terre, après le Soleil.
Du fait de l’attraction de la Lune, la Terre se déforme périodiquement. C’est sur les océans que l’effet est le plus visible.
Ainsi, lorsque la Lune est au-dessus de l’océan, toutes les 12 heures environ, elle l’attire et il se gonfle, en se retirant des plages : c’est la marée basse.
Le reste du temps, l’eau s’étale et remonte sur le littoral : c’est la marée haute.
Lunatique ! Lune_maree

Nos anciens connaissaient bien l’influence de la Lune sur la pousse des plantes. Depuis plusieurs dizaines d’années, des agriculteurs effectuent des recherches sur l’influence de la Lune dans l’optimisation des cultures.
De nombreuses associations françaises mettent en pratique l’agriculture biodynamique créée par Rudolf Steiner.
Les résultats obtenus sont indiscutables : les choux-raves sont deux fois plus gros, les récoltes des arbres fruitiers vont du simple au triple.
La Lune a également une influence sur les animaux qu’ils soient domestiques ou sauvages. Par exemple, le saumon se fait très discret à la Pleine Lune.
Par contre, les poissons plus gros comme le Thon remontent à la Pleine Lune. D'une manière générale, les prises sont plus importantes par mauvais temps ou temps couvert.
On a constaté que les insectes se montrent beaucoup moins les soirs de Pleine Lune.
La Pleine Lune augmente les naissances chez les mammifères. Ce phénomène est également vrai pour les humains.
Enfin, la Lune influence notre psychisme et donc notre santé. La Lune régit tout ce qui est liquide. Or, notre corps est en majorité composé d’eau.
Certaines traditions faisaient le rapprochement entre la Lune et le sexe des nouveau-nés.
En effet, certaines traditions recommandent de vérifier dans quelle constellation passe la Lune. Si la constellation est féminine, ce sera une fille et inversement pour un garçon.
Constellations féminines = jours feuilles et racines; constellations masculines = jours fruits et fleurs.
Si ce "truc" de sage-femme fonctionne, n'hésitez pas à m'en informer.
Véronique Battaglia (03.2005)
Valerie-M-kaya
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Lunatique ! Empty INFLUENCE DE LA LUNE SUR NOTRE COMPORTEMENT

Message par nisrine nacer Jeu 6 Mai - 12:45



INFLUENCE DE LA LUNE SUR NOTRE COMPORTEMENT


Depuis la nuit des temps, la lune intrigue et fascine.
La lune est bien connue pour son influence sur toutes les marées du globe, qui est considérable.
Mais son rôle ne s'arrête pas là.
De nombreux corps de métiers le savent et continuent à suivre ses évolutions.
C'est ainsi qu' aujourd'hui encore, ne nombreux cultivateurs suivent de près ses évolutions
car ils connaissent le rôle que joue la lune sur la croissance des cultures.
Il existe de nombreuses anecdotes à ce sujet et nous nous y attarderons bientôt plus en détail.
Les agriculteurs ne sont pas les seuls à suivre les humeurs de la lune: les coiffeurs
savent bien que des cheveux coupés lors de la nouvelle lune repousserons plus vite.
Les sages femmes et le personnel hospitalier en général ont observé qu'ils avaient plus de travail les jours de pleine lune.
*Les exemples de ce type sont nombreux et nous vous en donnerons une liste plus exhaustive très bientôt.
En attendant, retenez qu'il est toujours bénéfique de prendre le temps de se reposer et de se détendre
les jours précédant la nouvelle lune (et bien sûr le jour même de la nouvelle lune), et qu'il faut faire preuve d'un peu plus de prudence
que d'habitude dans ses paroles et dans ses actes les jours précédents et suivant la pleine lune.
Enfin, et bien évidemment, au même titre que le soleil, les phases de la lune rythment,de par le dessin qu'elle nous montre (l'évolution de ses fameux croissants), notre vie de tous les jours.
Mais nos vies de plus en plus en plus citadines nous ont coupé de ce lien avec la lune, que nous ne voyons parfois plus que rarement.
nisrine nacer
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