Pour l'homme a faibli "JE SUIS CET ARBRE MORT"
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Pour l'homme a faibli "JE SUIS CET ARBRE MORT"
JE SUIS CET ARBRE MORT
C’était la fin, la mort à signé mon arrêt, tout ce que je croyais voir autour de moi s’écroule, la vie ne dure pas, toutes mes forces poussées, tendues, vers quoi ?………….
Vers une vérité qui se construisait minute après minute, vers un soleil si chaud que l’arbre s’efforçait d’atteindre, vers lequel il poussait, il étendait ses branches
L’arbre a été abattu au cœur de sa force….Novembre 1981. sinon, il aurait grandi, étendu dans l’espace de la forêt ses branches épanouies, il aurait caressé les vents et ruisselet la pluie.
Il est la, sans vie, sans personne d’autre que lui-même pour pleurer. Mais il ne pleure pas, il cherche seulement a se redresser, a replanter ses racines dans le sol, a fouiller la terre, a puiser sa sève, mais ses racines sont à nues, elles battent l’air désespérément.
Seul le souvenir creux comme un rêve lui présente l’image droite et immense de la vie.
Il attend, il attendra toujours, lui qui ne faisait que pousser est déjà mort. Pourtant, il sait attendre alors que son image grandit dans le flou de son esprit, il vit ce qu’il pourrait vivre « quel espoir », mais ce n’est pas vrai, c’est du rêve : la mort est impuissante.
Si seulement sa substance pouvait pourrir et féconder la terre, arracher de cette terre une pousse, une petite pousse sur laquelle il fonderait son espérance, non ! cet arbre n’a pas de fils !….
Lui est mort, mais il ne pourrira pas. Il restera l’image de son dernier jour au fils du temps : elle était si belle cette image, elle aurait dû grandir….
Si seulement c’était absurde, le soleil se serait couché près de lui et dans la nuit il aurait été nuit comme les autres.
Mais tous les matins le soleil se lèvera, il illuminera les arbres qui s’élèvent de leurs centimètres tous les jours, sauf lui la mort ! il est encore la, mais son regret s’amenuise, peut-être l’espoir à nouveau !
Sec qu’il est, il vit la forêt, sa pensée est dans l’arbrisseau jeune qui plie sous le vent, il a pris sa place dans le vide de chacun d’eux, l’amour est la.
Ils sont gentils, ils partagent, pourquoi pas ? pourquoi ne partageraient-ils pas avec une PIERRE ; il a aimé le lever du soleil qui ne le réchauffe plus mais qui fait trembler les feuilles du bouleau qui le borde.
Le soleil lui apporte tout, il sait toute la forêt, il aime tous les arbres, car il sait qu’ils vivent et que lui aussi vit un peu avec eux, en eux au-dela de sa carcasse sèche et creuse, il attend, une nuit l’orage sera gigantesque, l’arbre mort roulera dans la pente avec la terre, au matin le premier bourgeon du cerisier sauvage s’ouvrira, il éclatera de joie, ce sera son « printemps », ce sera la vie avec cette première fleur…avec le soleil et sa chaleur, il ressuscitera… »L’ESPOIR »
texte d'un ami "PIERRE" mort d'une tumeur au cerveau.
C’était la fin, la mort à signé mon arrêt, tout ce que je croyais voir autour de moi s’écroule, la vie ne dure pas, toutes mes forces poussées, tendues, vers quoi ?………….
Vers une vérité qui se construisait minute après minute, vers un soleil si chaud que l’arbre s’efforçait d’atteindre, vers lequel il poussait, il étendait ses branches
L’arbre a été abattu au cœur de sa force….Novembre 1981. sinon, il aurait grandi, étendu dans l’espace de la forêt ses branches épanouies, il aurait caressé les vents et ruisselet la pluie.
Il est la, sans vie, sans personne d’autre que lui-même pour pleurer. Mais il ne pleure pas, il cherche seulement a se redresser, a replanter ses racines dans le sol, a fouiller la terre, a puiser sa sève, mais ses racines sont à nues, elles battent l’air désespérément.
Seul le souvenir creux comme un rêve lui présente l’image droite et immense de la vie.
Il attend, il attendra toujours, lui qui ne faisait que pousser est déjà mort. Pourtant, il sait attendre alors que son image grandit dans le flou de son esprit, il vit ce qu’il pourrait vivre « quel espoir », mais ce n’est pas vrai, c’est du rêve : la mort est impuissante.
Si seulement sa substance pouvait pourrir et féconder la terre, arracher de cette terre une pousse, une petite pousse sur laquelle il fonderait son espérance, non ! cet arbre n’a pas de fils !….
Lui est mort, mais il ne pourrira pas. Il restera l’image de son dernier jour au fils du temps : elle était si belle cette image, elle aurait dû grandir….
Si seulement c’était absurde, le soleil se serait couché près de lui et dans la nuit il aurait été nuit comme les autres.
Mais tous les matins le soleil se lèvera, il illuminera les arbres qui s’élèvent de leurs centimètres tous les jours, sauf lui la mort ! il est encore la, mais son regret s’amenuise, peut-être l’espoir à nouveau !
Sec qu’il est, il vit la forêt, sa pensée est dans l’arbrisseau jeune qui plie sous le vent, il a pris sa place dans le vide de chacun d’eux, l’amour est la.
Ils sont gentils, ils partagent, pourquoi pas ? pourquoi ne partageraient-ils pas avec une PIERRE ; il a aimé le lever du soleil qui ne le réchauffe plus mais qui fait trembler les feuilles du bouleau qui le borde.
Le soleil lui apporte tout, il sait toute la forêt, il aime tous les arbres, car il sait qu’ils vivent et que lui aussi vit un peu avec eux, en eux au-dela de sa carcasse sèche et creuse, il attend, une nuit l’orage sera gigantesque, l’arbre mort roulera dans la pente avec la terre, au matin le premier bourgeon du cerisier sauvage s’ouvrira, il éclatera de joie, ce sera son « printemps », ce sera la vie avec cette première fleur…avec le soleil et sa chaleur, il ressuscitera… »L’ESPOIR »
texte d'un ami "PIERRE" mort d'une tumeur au cerveau.
Re: Pour l'homme a faibli "JE SUIS CET ARBRE MORT"
La douleur est un sujet terrible quand on perd un ami très cher.
Ce poème en prose est un chêne qu'on abat.
Tu as la force de nous communiquer ton empathie.
La douleur nous met tous à égalité.
C'est une blessure inacceptable.
Qu'elle soit ressentie physiquement ou moralement,
qu'elle nous poursuive ou nous accule au suicide,
elle permet à l'homme de mesurer le temps.
Ce temps sensible est plus ou moins long, plus ou moins difficile à accepter ou à comprendre, selon nos propres forces et nos singulières faiblesses.
Merci à toi Henri.
La mort ajoute à la vie et lui donne un supplément d'âme...
Ce poème en prose est un chêne qu'on abat.
Tu as la force de nous communiquer ton empathie.
La douleur nous met tous à égalité.
C'est une blessure inacceptable.
Qu'elle soit ressentie physiquement ou moralement,
qu'elle nous poursuive ou nous accule au suicide,
elle permet à l'homme de mesurer le temps.
Ce temps sensible est plus ou moins long, plus ou moins difficile à accepter ou à comprendre, selon nos propres forces et nos singulières faiblesses.
Merci à toi Henri.
La mort ajoute à la vie et lui donne un supplément d'âme...
Re: Pour l'homme a faibli "JE SUIS CET ARBRE MORT"
Merci Henry pour ce texte que j'aime bien,je m'y reconnais dans beaucoup de choses,mais surtout dans le fait que,la mort n'existe pas...
Tu vois,ton ami vit encore,à l'intérieur de toi,tu avais ce souvenir,qui t'a fait vouloir me le partager....Merci !
Touché,que tu ais pensé à lui en lisant un de mes textes,encore une fois ( jamais deux sans trois ) merci !
Michel
Tu vois,ton ami vit encore,à l'intérieur de toi,tu avais ce souvenir,qui t'a fait vouloir me le partager....Merci !
Touché,que tu ais pensé à lui en lisant un de mes textes,encore une fois ( jamais deux sans trois ) merci !
Michel
l'homme a faibli- Nombre de messages : 78
Date d'inscription : 17/02/2008
Re: Pour l'homme a faibli "JE SUIS CET ARBRE MORT"
QUE DIRE DEVANT TES MOTS....
JE CHUCHOTTE QUELQUES MAUX DE TA POÉSIE.
MERCI POUR CE PARTAGE QUI M,A TOUCHÉ !
JE CHUCHOTTE QUELQUES MAUX DE TA POÉSIE.
MERCI POUR CE PARTAGE QUI M,A TOUCHÉ !
douceur- Nombre de messages : 954
loisirs : poésie, lecture, camping
Humeur : sourire permanent
Date d'inscription : 17/02/2008
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