A mes soeurs et frères
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A mes soeurs et frères
A mes sœurs et frères
Lorsque j’ai monté le Pégase
La vie m’avait chevauchée
Plus j’ai volé haut
Plus bas je tombais
Mes les hauteurs atteintes
Valaient bien la Golgotha
Buvant de l’eau
De la source de Hypocras
J’ai compris…
La vie ne tient pas dans soupirs
Mais dans ces instants arrêtés.
Vers la fin
Je me suis consumé,
Je le sais.
Restent ces cendres éparpillées,
Souvenirs de mon feu.
Dans cette obscurité naissante,
Je ne touche plus la terre.
Le soleil n’éclaircit plus ma journée.
Je ne fais plus de sourires,
Plus personne à qui les offrir.
VIENDRA….
Viendra le temps
Où les amis un à un partirons
Dans chaque silence tu entendras
Une mélodie de peur et les notes de l’oubli,
L'espoir , les souvenirs
Ne voudront plus rien dire
La douleur habitera ton corps
Et toutes les illusions se fondrons,
Dans ces nuits où tu ne rêveras plus.
Oui, viendra ce temps
Où tu te sentiras si seul
Et tu ne sauras plus pleurer,
Tu te trouveras inutile,
Tu te demanderas
Comment tout cela s'est-il arrivé ?
Pourquoi tout est-il allé si vite
Alors que la vie passait son chemin
Calme et tranquille ?
Viendra, viendra ce jour
Quand tu sentiras la vieillesse
Frapper à ta porte.
VIE PROMISE
Un jour, je commencerai à vivre cette vie que je me suis promise,
sans contrainte aucune.
Avec un cœur de pirate luxuriant et sanguinaire,
où se feront écho les passions les plus fortes,
l'instinct m'emportera vers le délire de la foi,
vers l'insanité de l'histoire,
vers l'avalanche des jours et des nuits,
par une active perfection du corps !
Resteront derrière moi dilemmes et incertitudes,
faiblesse de la volonté et grandeur du doute,
et, comme jadis face au peuple de Moïse,
la mer va s'ouvrir pour livrer passage au peuple-moi
vers une vie promise et entière,
vers la terre qui m'est promise.
Pour l'instant, je n'ai encore rien entrepris
en vue du grand événement.
Mais demain ! demain je ferai quelque chose.
Voilà, je me prépare déjà à sortir de ma chambre,
à faire claquer toutes les portes avec fracas,
mais, dans cet espace garanti du doute, en raison de la peur,
fureur et colère me manquent,
une compassion soudaine m'inonde vers ces portes et
le silence du vide qui resteraient, après moi, fantomatiques,
tel un bâillement gigantesque grand ouvert.
***
Y e f i
L’ESPOIR
Il est difficile de toujours avancer,
faire croire aux autres qu’on est fort,
ne jamais fermer les yeux.
Toutes mes nuits sont comme les jours,
remplis de la lumière sombre
qui aveugle mes yeux, mes pensées.
J’étais quelqu’un d’heureux
et tu me savais amical mais tes sourires,
tes mots, étaient ils tous faux, semblants ?
Donnes moi ta main car je me sens mal
et laisses moi entrer dans ton antre.
Es-ce pour cela que dans tes larmes
je sens la peur partout comme la douleur.
Tous mes rires, mes joies, mes espoirs
sont gravés dans ton cercle.
Tu étais toute mienne, j’étais quelqu’un d’heureux.
Le défi
Les vents étranges soufflent blessants les yeux enfermés,
Je rêve de toi éveillé, je vagabonde dans l’oasis du monde écrasé.
Les tambours de guerre énoncent le bruit des bottes de soldats,
Emballées dans la gloire de leurs propres honneurs.
J’écris ce poème par défi avec mes ongles sur le ciel brûlant,
Je le dicte à la pluie et dans la tempête d’abomination, je déverse tout.
Avec mes mains j’arrache le silence des oreilles cousues de l’humanité
Et je hurle à voix basse, je lève la bourrasque portée par mes larmes,
Pour les cibles manquées d’hommes volants dans les nuages.
Je sonne la trompette d’alarme et je cris fort dans les cœurs,
Dans un dernier appel au monde, je prononce le nom, toi.
Aux chercheurs de bonheur, sur leurs visages en glaise,
Je creuse les rides de sourires, le dernier karma du néant,
Au travers d’assaut aveuglé dans les entrailles de pur mensonge.
Ne te réjouis pas trop ma sœur, d’un jour oh combien ordinaire,
Car il n’est pas donné à toi de dormir un siècle entier.
J’écris ce poème de défi, le plus bestial que les mots ont connus,
Je suffoque dans les vagues d’espérance et je fais appel à ceux
Qui jurent, qui mordent et qui aboient, et aux autres aussi,
Qui vendent notre peau pour l’instant de leur gloire inculte,
Ceux qui envoient nos enfants dans l’illusion de leurs temps
Débordant d’espoir de pouvoir dicter de leurs tombeaux
Dans nos sens fanés, sans savoir qui sont ils réellement.
Je ne veux plus me taire : de guerres, malheurs et douleurs
D’enfants sans rêves, sans lendemain et sans joie.
Réveilles toi pantin grotesque, nous ne sommes pas tes ordures
Encore moins les pauvres fous dans ta main d’acier.
Nos tristesses me font mal, je ne peux plus me voiler :
Des amoureux oubliés sous la pluie, avec les bouquets blancs,
Qui font tomber les sourires moisis d’attente et d’espérance,
Que peut-être quelqu’un verra cachés sous leurs ombres.
Je regarde avec tristesse les héros pendus sur la porte de ville,
Suspendus comme les poupées en chiffons, secouant les têtes en sourdine,
Lorsque les chacals éparpillent leur semence et remplissent leurs veines
De l’insupportable trahison d’honneur de l’humanité.
J’écris ce poème par défi, pour Eskimos et l’Erythrée,
Car mes proches ne m’entendent plus, assourdis de la gloire,
S’imaginant aux cimes du monde en effervescence,
Sous lequel rompent les nuages et les membres survécus,
De notre petite tribu qui fane sous ombres des grands.
Pour toi j’ai ciselé ces lettres sur la toile de la galaxie,
Pour que tu te rappelles de moi quand les souvenirs s’en vont
Quand la rosée faite de larmes les couvre au petit matin,
Souvenirs de quelqu’un dont tu connais même pas le nom,
Qui ne sait pas comment tu embrasses lorsque tu rêves de l’amour,
Ni avec quelle plume tu écris ton désarroi et ta tristesse,
Cherchant en vain de nouveaux amours pour te retrouver.
Je proteste à cause de la peine, douleurs et malheurs,
A cause de solitude enchaînée au poignées de grand frère,
A cause de la longue queue d’attente pour la miséricorde,
Du seul jour de la vie ou l’amour sera ton véritable remède
Contre cette solitude, tristesse et contre toi même.
Je maudis les nuit sans liberté, quand la pluie tombe du bas ;
Du peuple vers le ciel, d’espoirs et désirs et du rêves,
Déversant dans l’immense ciel dépourvu de soleil.
Je proteste contre les kamikazes qui offrent nos têtes
Pour leur meilleur lendemain et la grande richesse.
J’écris pour toi ce poème et je le clous sur ta porte,
Sur les décombres faits avec les mains de glaise
qui portent nos cœurs enflammés aux portes du paradis.
J’écris ce poème de défi à toi et au monde entier,
Je proteste contre la famine et contre la vulgarité des scribes,
Et tous ces vieillards qui en dépit d’eux mêmes
Nous pendent sur les champs de honte et désastres
Envoyant nos enfants à mourir pour leurs causes perverses,
Et aboient, célébrant le rachat de nos âmes disparues.
J’écris aussi pour ces dames qui se vendent la nuit,
Car elles savent que les petits êtres attendent leurs retours,
La mère avec une croûte de pain pour nourrir son enfant.
J’écris pour leurs maris à qui la balle à figé le sourire à jamais,
Qui n’ont laissés qu’une ombre et larmes sur notre mur de honte.
J’écris ce poème insolant sur les entrailles des ténèbres,
Pour percer le sourd silence et laisser la lumière pénétrer,
De ce ciel qui nous observe avec la tristesse et compassion,
Lorsqu’on prie un nouveau dieu sans croire même à l’ancien.
Je proteste contre toi qui ferme les yeux devant le ciel
Dans lequel le scintillement d’étoiles je moissonne pour toi,
Et je proteste aussi contre ma colère et je me colle un blâme public,
D’écrire des poèmes de défi, t’embrasser et de perdurer.
Yéfi 2010
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yefimia- Nombre de messages : 2495
Humeur : Cyclothimique
Date d'inscription : 01/05/2008
Re: A mes soeurs et frères
yefimia a écrit:
A mes sœurs et frères
Lorsque j’ai monté le Pégase
La vie m’avait chevauchée
Plus j’ai volé haut
Plus bas je tombais
Mes les hauteurs atteintes
Valaient bien la Golgotha
Buvant de l’eau
De la source de Hypocras
J’ai compris…
La vie ne tient pas dans soupirs
Mais dans ces instants arrêtés.
Vers la fin
Je me suis consumé,
Je le sais.
Restent ces cendres éparpillées,
Souvenirs de mon feu.
Dans cette obscurité naissante,
Je ne touche plus la terre.
Le soleil n’éclaircit plus ma journée.
Je ne fais plus de sourires,
Plus personne à qui les offrir.
VIENDRA….
Viendra le temps
Où les amis un à un partirons
Dans chaque silence tu entendras
Une mélodie de peur et les notes de l’oubli,
L'espoir , les souvenirs
Ne voudront plus rien dire
La douleur habitera ton corps
Et toutes les illusions se fondrons,
Dans ces nuits où tu ne rêveras plus.
Oui, viendra ce temps
Où tu te sentiras si seul
Et tu ne sauras plus pleurer,
Tu te trouveras inutile,
Tu te demanderas
Comment tout cela s'est-il arrivé ?
Pourquoi tout est-il allé si vite
Alors que la vie passait son chemin
Calme et tranquille ?
Viendra, viendra ce jour
Quand tu sentiras la vieillesse
Frapper à ta porte.
VIE PROMISE
Un jour, je commencerai à vivre cette vie que je me suis promise,
sans contrainte aucune.
Avec un cœur de pirate luxuriant et sanguinaire,
où se feront écho les passions les plus fortes,
l'instinct m'emportera vers le délire de la foi,
vers l'insanité de l'histoire,
vers l'avalanche des jours et des nuits,
par une active perfection du corps !
Resteront derrière moi dilemmes et incertitudes,
faiblesse de la volonté et grandeur du doute,
et, comme jadis face au peuple de Moïse,
la mer va s'ouvrir pour livrer passage au peuple-moi
vers une vie promise et entière,
vers la terre qui m'est promise.
Pour l'instant, je n'ai encore rien entrepris
en vue du grand événement.
Mais demain ! demain je ferai quelque chose.
Voilà, je me prépare déjà à sortir de ma chambre,
à faire claquer toutes les portes avec fracas,
mais, dans cet espace garanti du doute, en raison de la peur,
fureur et colère me manquent,
une compassion soudaine m'inonde vers ces portes et
le silence du vide qui resteraient, après moi, fantomatiques,
tel un bâillement gigantesque grand ouvert.
***
Y e f i
L’ESPOIR
Il est difficile de toujours avancer,
faire croire aux autres qu’on est fort,
ne jamais fermer les yeux.
Toutes mes nuits sont comme les jours,
remplis de la lumière sombre
qui aveugle mes yeux, mes pensées.
J’étais quelqu’un d’heureux
et tu me savais amical mais tes sourires,
tes mots, étaient ils tous faux, semblants ?
Donnes moi ta main car je me sens mal
et laisses moi entrer dans ton antre.
Es-ce pour cela que dans tes larmes
je sens la peur partout comme la douleur.
Tous mes rires, mes joies, mes espoirs
sont gravés dans ton cercle.
Tu étais toute mienne, j’étais quelqu’un d’heureux.
Le défi
Les vents étranges soufflent blessants les yeux enfermés,
Je rêve de toi éveillé, je vagabonde dans l’oasis du monde écrasé.
Les tambours de guerre énoncent le bruit des bottes de soldats,
Emballées dans la gloire de leurs propres honneurs.
J’écris ce poème par défi avec mes ongles sur le ciel brûlant,
Je le dicte à la pluie et dans la tempête d’abomination, je déverse tout.
Avec mes mains j’arrache le silence des oreilles cousues de l’humanité
Et je hurle à voix basse, je lève la bourrasque portée par mes larmes,
Pour les cibles manquées d’hommes volants dans les nuages.
Je sonne la trompette d’alarme et je cris fort dans les cœurs,
Dans un dernier appel au monde, je prononce le nom, toi.
Aux chercheurs de bonheur, sur leurs visages en glaise,
Je creuse les rides de sourires, le dernier karma du néant,
Au travers d’assaut aveuglé dans les entrailles de pur mensonge.
Ne te réjouis pas trop ma sœur, d’un jour oh combien ordinaire,
Car il n’est pas donné à toi de dormir un siècle entier.
J’écris ce poème de défi, le plus bestial que les mots ont connus,
Je suffoque dans les vagues d’espérance et je fais appel à ceux
Qui jurent, qui mordent et qui aboient, et aux autres aussi,
Qui vendent notre peau pour l’instant de leur gloire inculte,
Ceux qui envoient nos enfants dans l’illusion de leurs temps
Débordant d’espoir de pouvoir dicter de leurs tombeaux
Dans nos sens fanés, sans savoir qui sont ils réellement.
Je ne veux plus me taire : de guerres, malheurs et douleurs
D’enfants sans rêves, sans lendemain et sans joie.
Réveilles toi pantin grotesque, nous ne sommes pas tes ordures
Encore moins les pauvres fous dans ta main d’acier.
Nos tristesses me font mal, je ne peux plus me voiler :
Des amoureux oubliés sous la pluie, avec les bouquets blancs,
Qui font tomber les sourires moisis d’attente et d’espérance,
Que peut-être quelqu’un verra cachés sous leurs ombres.
Je regarde avec tristesse les héros pendus sur la porte de ville,
Suspendus comme les poupées en chiffons, secouant les têtes en sourdine,
Lorsque les chacals éparpillent leur semence et remplissent leurs veines
De l’insupportable trahison d’honneur de l’humanité.
J’écris ce poème par défi, pour Eskimos et l’Erythrée,
Car mes proches ne m’entendent plus, assourdis de la gloire,
S’imaginant aux cimes du monde en effervescence,
Sous lequel rompent les nuages et les membres survécus,
De notre petite tribu qui fane sous ombres des grands.
Pour toi j’ai ciselé ces lettres sur la toile de la galaxie,
Pour que tu te rappelles de moi quand les souvenirs s’en vont
Quand la rosée faite de larmes les couvre au petit matin,
Souvenirs de quelqu’un dont tu connais même pas le nom,
Qui ne sait pas comment tu embrasses lorsque tu rêves de l’amour,
Ni avec quelle plume tu écris ton désarroi et ta tristesse,
Cherchant en vain de nouveaux amours pour te retrouver.
Je proteste à cause de la peine, douleurs et malheurs,
A cause de solitude enchaînée au poignées de grand frère,
A cause de la longue queue d’attente pour la miséricorde,
Du seul jour de la vie ou l’amour sera ton véritable remède
Contre cette solitude, tristesse et contre toi même.
Je maudis les nuit sans liberté, quand la pluie tombe du bas ;
Du peuple vers le ciel, d’espoirs et désirs et du rêves,
Déversant dans l’immense ciel dépourvu de soleil.
Je proteste contre les kamikazes qui offrent nos têtes
Pour leur meilleur lendemain et la grande richesse.
J’écris pour toi ce poème et je le clous sur ta porte,
Sur les décombres faits avec les mains de glaise
qui portent nos cœurs enflammés aux portes du paradis.
J’écris ce poème de défi à toi et au monde entier,
Je proteste contre la famine et contre la vulgarité des scribes,
Et tous ces vieillards qui en dépit d’eux mêmes
Nous pendent sur les champs de honte et désastres
Envoyant nos enfants à mourir pour leurs causes perverses,
Et aboient, célébrant le rachat de nos âmes disparues.
J’écris aussi pour ces dames qui se vendent la nuit,
Car elles savent que les petits êtres attendent leurs retours,
La mère avec une croûte de pain pour nourrir son enfant.
J’écris pour leurs maris à qui la balle à figé le sourire à jamais,
Qui n’ont laissés qu’une ombre et larmes sur notre mur de honte.
J’écris ce poème insolant sur les entrailles des ténèbres,
Pour percer le sourd silence et laisser la lumière pénétrer,
De ce ciel qui nous observe avec la tristesse et compassion,
Lorsqu’on prie un nouveau dieu sans croire même à l’ancien.
Je proteste contre toi qui ferme les yeux devant le ciel
Dans lequel le scintillement d’étoiles je moissonne pour toi,
Et je proteste aussi contre ma colère et je me colle un blâme public,
D’écrire des poèmes de défi, t’embrasser et de perdurer.
Yéfi 2010
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yéfi le philosophe. j'aime tes mots
cristopher-cris- Nombre de messages : 2748
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Date d'inscription : 18/07/2008
Re: A mes soeurs et frères
yefimia a écrit:
A mes sœurs et frères
Lorsque j’ai monté le Pégase
La vie m’avait chevauchée
Plus j’ai volé haut
Plus bas je tombais
Mes les hauteurs atteintes
Valaient bien la Golgotha
Buvant de l’eau
De la source de Hypocras
J’ai compris…
La vie ne tient pas dans soupirs
Mais dans ces instants arrêtés.
Vers la fin
Je me suis consumé,
Je le sais.
Restent ces cendres éparpillées,
Souvenirs de mon feu.
Dans cette obscurité naissante,
Je ne touche plus la terre.
Le soleil n’éclaircit plus ma journée.
Je ne fais plus de sourires,
Plus personne à qui les offrir.
VIENDRA….
Viendra le temps
Où les amis un à un partirons
Dans chaque silence tu entendras
Une mélodie de peur et les notes de l’oubli,
L'espoir , les souvenirs
Ne voudront plus rien dire
La douleur habitera ton corps
Et toutes les illusions se fondrons,
Dans ces nuits où tu ne rêveras plus.
Oui, viendra ce temps
Où tu te sentiras si seul
Et tu ne sauras plus pleurer,
Tu te trouveras inutile,
Tu te demanderas
Comment tout cela s'est-il arrivé ?
Pourquoi tout est-il allé si vite
Alors que la vie passait son chemin
Calme et tranquille ?
Viendra, viendra ce jour
Quand tu sentiras la vieillesse
Frapper à ta porte.
VIE PROMISE
Un jour, je commencerai à vivre cette vie que je me suis promise,
sans contrainte aucune.
Avec un cœur de pirate luxuriant et sanguinaire,
où se feront écho les passions les plus fortes,
l'instinct m'emportera vers le délire de la foi,
vers l'insanité de l'histoire,
vers l'avalanche des jours et des nuits,
par une active perfection du corps !
Resteront derrière moi dilemmes et incertitudes,
faiblesse de la volonté et grandeur du doute,
et, comme jadis face au peuple de Moïse,
la mer va s'ouvrir pour livrer passage au peuple-moi
vers une vie promise et entière,
vers la terre qui m'est promise.
Pour l'instant, je n'ai encore rien entrepris
en vue du grand événement.
Mais demain ! demain je ferai quelque chose.
Voilà, je me prépare déjà à sortir de ma chambre,
à faire claquer toutes les portes avec fracas,
mais, dans cet espace garanti du doute, en raison de la peur,
fureur et colère me manquent,
une compassion soudaine m'inonde vers ces portes et
le silence du vide qui resteraient, après moi, fantomatiques,
tel un bâillement gigantesque grand ouvert.
***
Y e f i
L’ESPOIR
Il est difficile de toujours avancer,
faire croire aux autres qu’on est fort,
ne jamais fermer les yeux.
Toutes mes nuits sont comme les jours,
remplis de la lumière sombre
qui aveugle mes yeux, mes pensées.
J’étais quelqu’un d’heureux
et tu me savais amical mais tes sourires,
tes mots, étaient ils tous faux, semblants ?
Donnes moi ta main car je me sens mal
et laisses moi entrer dans ton antre.
Es-ce pour cela que dans tes larmes
je sens la peur partout comme la douleur.
Tous mes rires, mes joies, mes espoirs
sont gravés dans ton cercle.
Tu étais toute mienne, j’étais quelqu’un d’heureux.
Le défi
Les vents étranges soufflent blessants les yeux enfermés,
Je rêve de toi éveillé, je vagabonde dans l’oasis du monde écrasé.
Les tambours de guerre énoncent le bruit des bottes de soldats,
Emballées dans la gloire de leurs propres honneurs.
J’écris ce poème par défi avec mes ongles sur le ciel brûlant,
Je le dicte à la pluie et dans la tempête d’abomination, je déverse tout.
Avec mes mains j’arrache le silence des oreilles cousues de l’humanité
Et je hurle à voix basse, je lève la bourrasque portée par mes larmes,
Pour les cibles manquées d’hommes volants dans les nuages.
Je sonne la trompette d’alarme et je cris fort dans les cœurs,
Dans un dernier appel au monde, je prononce le nom, toi.
Aux chercheurs de bonheur, sur leurs visages en glaise,
Je creuse les rides de sourires, le dernier karma du néant,
Au travers d’assaut aveuglé dans les entrailles de pur mensonge.
Ne te réjouis pas trop ma sœur, d’un jour oh combien ordinaire,
Car il n’est pas donné à toi de dormir un siècle entier.
J’écris ce poème de défi, le plus bestial que les mots ont connus,
Je suffoque dans les vagues d’espérance et je fais appel à ceux
Qui jurent, qui mordent et qui aboient, et aux autres aussi,
Qui vendent notre peau pour l’instant de leur gloire inculte,
Ceux qui envoient nos enfants dans l’illusion de leurs temps
Débordant d’espoir de pouvoir dicter de leurs tombeaux
Dans nos sens fanés, sans savoir qui sont ils réellement.
Je ne veux plus me taire : de guerres, malheurs et douleurs
D’enfants sans rêves, sans lendemain et sans joie.
Réveilles toi pantin grotesque, nous ne sommes pas tes ordures
Encore moins les pauvres fous dans ta main d’acier.
Nos tristesses me font mal, je ne peux plus me voiler :
Des amoureux oubliés sous la pluie, avec les bouquets blancs,
Qui font tomber les sourires moisis d’attente et d’espérance,
Que peut-être quelqu’un verra cachés sous leurs ombres.
Je regarde avec tristesse les héros pendus sur la porte de ville,
Suspendus comme les poupées en chiffons, secouant les têtes en sourdine,
Lorsque les chacals éparpillent leur semence et remplissent leurs veines
De l’insupportable trahison d’honneur de l’humanité.
J’écris ce poème par défi, pour Eskimos et l’Erythrée,
Car mes proches ne m’entendent plus, assourdis de la gloire,
S’imaginant aux cimes du monde en effervescence,
Sous lequel rompent les nuages et les membres survécus,
De notre petite tribu qui fane sous ombres des grands.
Pour toi j’ai ciselé ces lettres sur la toile de la galaxie,
Pour que tu te rappelles de moi quand les souvenirs s’en vont
Quand la rosée faite de larmes les couvre au petit matin,
Souvenirs de quelqu’un dont tu connais même pas le nom,
Qui ne sait pas comment tu embrasses lorsque tu rêves de l’amour,
Ni avec quelle plume tu écris ton désarroi et ta tristesse,
Cherchant en vain de nouveaux amours pour te retrouver.
Je proteste à cause de la peine, douleurs et malheurs,
A cause de solitude enchaînée au poignées de grand frère,
A cause de la longue queue d’attente pour la miséricorde,
Du seul jour de la vie ou l’amour sera ton véritable remède
Contre cette solitude, tristesse et contre toi même.
Je maudis les nuit sans liberté, quand la pluie tombe du bas ;
Du peuple vers le ciel, d’espoirs et désirs et du rêves,
Déversant dans l’immense ciel dépourvu de soleil.
Je proteste contre les kamikazes qui offrent nos têtes
Pour leur meilleur lendemain et la grande richesse.
J’écris pour toi ce poème et je le clous sur ta porte,
Sur les décombres faits avec les mains de glaise
qui portent nos cœurs enflammés aux portes du paradis.
J’écris ce poème de défi à toi et au monde entier,
Je proteste contre la famine et contre la vulgarité des scribes,
Et tous ces vieillards qui en dépit d’eux mêmes
Nous pendent sur les champs de honte et désastres
Envoyant nos enfants à mourir pour leurs causes perverses,
Et aboient, célébrant le rachat de nos âmes disparues.
J’écris aussi pour ces dames qui se vendent la nuit,
Car elles savent que les petits êtres attendent leurs retours,
La mère avec une croûte de pain pour nourrir son enfant.
J’écris pour leurs maris à qui la balle à figé le sourire à jamais,
Qui n’ont laissés qu’une ombre et larmes sur notre mur de honte.
J’écris ce poème insolant sur les entrailles des ténèbres,
Pour percer le sourd silence et laisser la lumière pénétrer,
De ce ciel qui nous observe avec la tristesse et compassion,
Lorsqu’on prie un nouveau dieu sans croire même à l’ancien.
Je proteste contre toi qui ferme les yeux devant le ciel
Dans lequel le scintillement d’étoiles je moissonne pour toi,
Et je proteste aussi contre ma colère et je me colle un blâme public,
D’écrire des poèmes de défi, t’embrasser et de perdurer.
Yéfi 2010
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magda- Nombre de messages : 1253
Date d'inscription : 28/03/2010
Re: A mes soeurs et frères
Beaucoup d'amer, de désillusion, et de rage philosophé en tes mots yéfiyefimia a écrit:
A mes sœurs et frères
Lorsque j’ai monté le Pégase
La vie m’avait chevauchée
Plus j’ai volé haut
Plus bas je tombais
Mes les hauteurs atteintes
Valaient bien la Golgotha
Buvant de l’eau
De la source de Hypocras
J’ai compris…
La vie ne tient pas dans soupirs
Mais dans ces instants arrêtés.
Vers la fin
Je me suis consumé,
Je le sais.
Restent ces cendres éparpillées,
Souvenirs de mon feu.
Dans cette obscurité naissante,
Je ne touche plus la terre.
Le soleil n’éclaircit plus ma journée.
Je ne fais plus de sourires,
Plus personne à qui les offrir.
VIENDRA….
Viendra le temps
Où les amis un à un partirons
Dans chaque silence tu entendras
Une mélodie de peur et les notes de l’oubli,
L'espoir , les souvenirs
Ne voudront plus rien dire
La douleur habitera ton corps
Et toutes les illusions se fondrons,
Dans ces nuits où tu ne rêveras plus.
Oui, viendra ce temps
Où tu te sentiras si seul
Et tu ne sauras plus pleurer,
Tu te trouveras inutile,
Tu te demanderas
Comment tout cela s'est-il arrivé ?
Pourquoi tout est-il allé si vite
Alors que la vie passait son chemin
Calme et tranquille ?
Viendra, viendra ce jour
Quand tu sentiras la vieillesse
Frapper à ta porte.
VIE PROMISE
Un jour, je commencerai à vivre cette vie que je me suis promise,
sans contrainte aucune.
Avec un cœur de pirate luxuriant et sanguinaire,
où se feront écho les passions les plus fortes,
l'instinct m'emportera vers le délire de la foi,
vers l'insanité de l'histoire,
vers l'avalanche des jours et des nuits,
par une active perfection du corps !
Resteront derrière moi dilemmes et incertitudes,
faiblesse de la volonté et grandeur du doute,
et, comme jadis face au peuple de Moïse,
la mer va s'ouvrir pour livrer passage au peuple-moi
vers une vie promise et entière,
vers la terre qui m'est promise.
Pour l'instant, je n'ai encore rien entrepris
en vue du grand événement.
Mais demain ! demain je ferai quelque chose.
Voilà, je me prépare déjà à sortir de ma chambre,
à faire claquer toutes les portes avec fracas,
mais, dans cet espace garanti du doute, en raison de la peur,
fureur et colère me manquent,
une compassion soudaine m'inonde vers ces portes et
le silence du vide qui resteraient, après moi, fantomatiques,
tel un bâillement gigantesque grand ouvert.
***
Y e f i
L’ESPOIR
Il est difficile de toujours avancer,
faire croire aux autres qu’on est fort,
ne jamais fermer les yeux.
Toutes mes nuits sont comme les jours,
remplis de la lumière sombre
qui aveugle mes yeux, mes pensées.
J’étais quelqu’un d’heureux
et tu me savais amical mais tes sourires,
tes mots, étaient ils tous faux, semblants ?
Donnes moi ta main car je me sens mal
et laisses moi entrer dans ton antre.
Es-ce pour cela que dans tes larmes
je sens la peur partout comme la douleur.
Tous mes rires, mes joies, mes espoirs
sont gravés dans ton cercle.
Tu étais toute mienne, j’étais quelqu’un d’heureux.
Le défi
Les vents étranges soufflent blessants les yeux enfermés,
Je rêve de toi éveillé, je vagabonde dans l’oasis du monde écrasé.
Les tambours de guerre énoncent le bruit des bottes de soldats,
Emballées dans la gloire de leurs propres honneurs.
J’écris ce poème par défi avec mes ongles sur le ciel brûlant,
Je le dicte à la pluie et dans la tempête d’abomination, je déverse tout.
Avec mes mains j’arrache le silence des oreilles cousues de l’humanité
Et je hurle à voix basse, je lève la bourrasque portée par mes larmes,
Pour les cibles manquées d’hommes volants dans les nuages.
Je sonne la trompette d’alarme et je cris fort dans les cœurs,
Dans un dernier appel au monde, je prononce le nom, toi.
Aux chercheurs de bonheur, sur leurs visages en glaise,
Je creuse les rides de sourires, le dernier karma du néant,
Au travers d’assaut aveuglé dans les entrailles de pur mensonge.
Ne te réjouis pas trop ma sœur, d’un jour oh combien ordinaire,
Car il n’est pas donné à toi de dormir un siècle entier.
J’écris ce poème de défi, le plus bestial que les mots ont connus,
Je suffoque dans les vagues d’espérance et je fais appel à ceux
Qui jurent, qui mordent et qui aboient, et aux autres aussi,
Qui vendent notre peau pour l’instant de leur gloire inculte,
Ceux qui envoient nos enfants dans l’illusion de leurs temps
Débordant d’espoir de pouvoir dicter de leurs tombeaux
Dans nos sens fanés, sans savoir qui sont ils réellement.
Je ne veux plus me taire : de guerres, malheurs et douleurs
D’enfants sans rêves, sans lendemain et sans joie.
Réveilles toi pantin grotesque, nous ne sommes pas tes ordures
Encore moins les pauvres fous dans ta main d’acier.
Nos tristesses me font mal, je ne peux plus me voiler :
Des amoureux oubliés sous la pluie, avec les bouquets blancs,
Qui font tomber les sourires moisis d’attente et d’espérance,
Que peut-être quelqu’un verra cachés sous leurs ombres.
Je regarde avec tristesse les héros pendus sur la porte de ville,
Suspendus comme les poupées en chiffons, secouant les têtes en sourdine,
Lorsque les chacals éparpillent leur semence et remplissent leurs veines
De l’insupportable trahison d’honneur de l’humanité.
J’écris ce poème par défi, pour Eskimos et l’Erythrée,
Car mes proches ne m’entendent plus, assourdis de la gloire,
S’imaginant aux cimes du monde en effervescence,
Sous lequel rompent les nuages et les membres survécus,
De notre petite tribu qui fane sous ombres des grands.
Pour toi j’ai ciselé ces lettres sur la toile de la galaxie,
Pour que tu te rappelles de moi quand les souvenirs s’en vont
Quand la rosée faite de larmes les couvre au petit matin,
Souvenirs de quelqu’un dont tu connais même pas le nom,
Qui ne sait pas comment tu embrasses lorsque tu rêves de l’amour,
Ni avec quelle plume tu écris ton désarroi et ta tristesse,
Cherchant en vain de nouveaux amours pour te retrouver.
Je proteste à cause de la peine, douleurs et malheurs,
A cause de solitude enchaînée au poignées de grand frère,
A cause de la longue queue d’attente pour la miséricorde,
Du seul jour de la vie ou l’amour sera ton véritable remède
Contre cette solitude, tristesse et contre toi même.
Je maudis les nuit sans liberté, quand la pluie tombe du bas ;
Du peuple vers le ciel, d’espoirs et désirs et du rêves,
Déversant dans l’immense ciel dépourvu de soleil.
Je proteste contre les kamikazes qui offrent nos têtes
Pour leur meilleur lendemain et la grande richesse.
J’écris pour toi ce poème et je le clous sur ta porte,
Sur les décombres faits avec les mains de glaise
qui portent nos cœurs enflammés aux portes du paradis.
J’écris ce poème de défi à toi et au monde entier,
Je proteste contre la famine et contre la vulgarité des scribes,
Et tous ces vieillards qui en dépit d’eux mêmes
Nous pendent sur les champs de honte et désastres
Envoyant nos enfants à mourir pour leurs causes perverses,
Et aboient, célébrant le rachat de nos âmes disparues.
J’écris aussi pour ces dames qui se vendent la nuit,
Car elles savent que les petits êtres attendent leurs retours,
La mère avec une croûte de pain pour nourrir son enfant.
J’écris pour leurs maris à qui la balle à figé le sourire à jamais,
Qui n’ont laissés qu’une ombre et larmes sur notre mur de honte.
J’écris ce poème insolant sur les entrailles des ténèbres,
Pour percer le sourd silence et laisser la lumière pénétrer,
De ce ciel qui nous observe avec la tristesse et compassion,
Lorsqu’on prie un nouveau dieu sans croire même à l’ancien.
Je proteste contre toi qui ferme les yeux devant le ciel
Dans lequel le scintillement d’étoiles je moissonne pour toi,
Et je proteste aussi contre ma colère et je me colle un blâme public,
D’écrire des poèmes de défi, t’embrasser et de perdurer.
Yéfi 2010
That's it!
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Tu défi ton encre pour qu'il cri haut son dégout du monde des hypocrites
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Bonne journée yéfi
Re: A mes soeurs et frères
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] mon ami [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
il est difficile de commenter tes mots
mes mots roulent dans ma gorge et montent a ma tête qui résonne.
je te dis Yéfi un grand Défi...superbe ! [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
douceur- Nombre de messages : 954
loisirs : poésie, lecture, camping
Humeur : sourire permanent
Date d'inscription : 17/02/2008
Re: A mes soeurs et frères
De retour !!! tu as enfilé beaucoup de perles en un seul collier...
Au plaisir de te relire yéfi...
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VIENDRA….
Viendra le temps
Où les amis un à un partirons
Dans chaque silence tu entendras
Une mélodie de peur et les notes de l’oubli,
L'espoir , les souvenirs
Ne voudront plus rien dire
La douleur habitera ton corps
Et toutes les illusions se fondrons,
Dans ces nuits où tu ne rêveras plus.
Oui, viendra ce temps
Où tu te sentiras si seul
Et tu ne sauras plus pleurer,
Tu te trouveras inutile,
Tu te demanderas
Comment tout cela s'est-il arrivé ?
Pourquoi tout est-il allé si vite
Alors que la vie passait son chemin
Calme et tranquille ?
Viendra, viendra ce jour
Quand tu sentiras la vieillesse
Frapper à ta porte.
Au plaisir de te relire yéfi...
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VIENDRA….
Viendra le temps
Où les amis un à un partirons
Dans chaque silence tu entendras
Une mélodie de peur et les notes de l’oubli,
L'espoir , les souvenirs
Ne voudront plus rien dire
La douleur habitera ton corps
Et toutes les illusions se fondrons,
Dans ces nuits où tu ne rêveras plus.
Oui, viendra ce temps
Où tu te sentiras si seul
Et tu ne sauras plus pleurer,
Tu te trouveras inutile,
Tu te demanderas
Comment tout cela s'est-il arrivé ?
Pourquoi tout est-il allé si vite
Alors que la vie passait son chemin
Calme et tranquille ?
Viendra, viendra ce jour
Quand tu sentiras la vieillesse
Frapper à ta porte.
Re: A mes soeurs et frères
douceur a écrit:
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il est difficile de commenter tes mots
mes mots roulent dans ma gorge et montent a ma tête qui résonne.
je te dis Yéfi un grand Défi...superbe ! [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Merci Réné,
Tes mots me réconfortent beaucoup. Je suis entrain de vivre les moments très douloureux
Et je crois que je vais déposer la plume pour un moment en attendant les jours meilleurs.
Je te ferais le signe.
Bisous mon amie
Yéfi
yefimia- Nombre de messages : 2495
Humeur : Cyclothimique
Date d'inscription : 01/05/2008
Re: A mes soeurs et frères
Merci Aziza de ton passage, ça m'a fait du bien.
Je te dis à bientôt.
Yéfi
Je te dis à bientôt.
Yéfi
yefimia- Nombre de messages : 2495
Humeur : Cyclothimique
Date d'inscription : 01/05/2008
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